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mercredi 19 septembre 2007

Tout bien pesé...

Un des effets positifs de la séparation qui a précédé le divorce, du divorce et de ma vie de célibataire multi-récidiviste (...), c'est que j'ai appris à « relativiser », à accorder de l'importance aux choses qui en méritent vraiment.
J'étais plutôt du genre à tout dramatiser (mes enfants diront que je le suis toujours un peu, mais c'est plus un jeu maintenant). Infernal. Je m'énervais pour un rien, j'étais intransigeant (non ce n'est pas un mea culpa !!).
Et bien, de prendre une grosse claque comme celle que j'ai prise m'a aidé à prendre conscience de beaucoup de choses.
D'accord j'ai appris à me connaître, à « m'écouter » (par exemple, je reconnais les petits bobos que l'on a, qui sont en fait des signaux d'alerte, mais j'en ai déjà parlé). Par conséquent, je me ménage.
J'agis de façon moins impulsive, je canalise mes émotions (ça m'aide au travail et à la maison pour gérer les conflits).
Je suis devenu plus humble et donc plus tolérant. Je ne suis pas parfait, les autres non plus et c'est normal. Je suis aussi plus « à l'écoute » des autres. Je comprends mieux ce que leurs attitudes ou leurs propos tentent de masquer.
Je me suis rapproché de mon père aussi (peut-être ne suis-je pas encore tout à fait un « bon fils » mais je suis sur la bonne voie !!).
Tout ceci me direz-vous, est un symptome de la quarantaine (oui, je suis « quadra » maintenant), d'un « ramollissement ». Peut-être. Mais réellement, ce virage important dans ma vie de cadre-père de famille nombreuse qui semblait toute tracée, a agi comme un révélateur. Je dirais que je suis plus « sage » (oui, comme « un sage », je n'ai peur de rien).
J'ai eu des moments de profonds abattements, où les pires idées me traversaient la tête. Les échecs des aventures amoureuses (j'avoue être à l'origine de la plupart d'entre elles, mais je me suis fait « larguer » aussi, et c'est drôle, je n'ai jamais su pourquoi) que j'ai connues après me décourageaint de plus en plus (il faudra que je raconte cette période...).
Mais finalement, je ne regrette rien.
J'ai toujours l'impression d'être plus libre qu'avant, et plus heureux.
Les jours où j'ai envie de « bouffer la vie », où mon envie de vivre m'envahit complétement sont plus nombreux. Je vis et je veux vivre, je suis heureux de vivre. Je veux voir mes enfants grandir, je veux profiter des moments que nous partageons. Je veux les voir heureux, apaisés. Et maintenant, aujourd'hui, j'en ai plus les moyens et la possibilités qu'avant.
J'ai appris à savourer, à débusquer le petit morceau de bonheur qui est là mais que l'on ne voit pas.
Tout ceci ne m'empêchera pas de me dire demain que j'en ai marre de ce boulot, que les autres automobilistes sont des ânes, inconscients et dangereux, que ce serait dommage que la politique de notre président se rapproche de celle de son homoloque d'outre atlantique, que...

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'aurais pas dit mieux...

Inconnu a dit…

Merci Kaki.
Si tu repasses par ici : je ne peux plus accéder à ton blog, est-ce normal ? On me demande un identifiant et un mot de passe.
Bises

Anonyme a dit…

Oui et tu dois avoir mon email pour avoir accès à mon bordel virtuel...

Bises