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dimanche 21 septembre 2008

Séquences émotions

Le titre est juste pour rire. Mais on ne rit pas...

Je me ramollis, je vieillis (ça devient une obsession !). Mais ça ne me dérange pas tant ça (en suis-je bien sûr?). Juste un peu envahissant cette horrible impression de temps qui passe ou plutôt de temps qui file.

Le déclencheur c’est souvent toujours la même chose : laisser les ou un des enfants.

J’ai déposé grande-majeure dans son studio. J’ai installé télé et téléphone (que j'e n'ai pas pu m'empêcher de tester 10 minutes après l'avoir quitté), déposé une grande étagère et un énorme carton de vêtements (une vraie fille…).
Et puis, il a bien fallu que je revienne dans notre campagne. Il a bien fallu que je la laisse. Mon Dieu que j’ai horreur de ça. Ma petite gosse (dans 20 ans, ce sera toujours ma petite gosse !). J'espère qu'elle se fera des amis à la fac cette année.

Ma-dame était là à mon retour. Elle a passé le we chez ses parents. J’ai bien vu qu’elle n’allait pas bien. Contrecoup. Elle réalise concrètement qu’elle a failli perdre son père, maintenant qu’elle a un peu de temps pour y penser. Alors elle a très peu dormi. Elle a pleuré dans mes bras. Elle montre très peu ses sentiments (parfois trop peu je trouve), ce qui donne une fausse impression de détachement. Je ne crois pas que ce soit de la pudeur. C’est plutôt la peur de se montrer faible et de s’exposer à l’autre ("l'autre" en général) et d’en souffrir (il est bien connu que bien souvent « l’autre » - en particulier - profite de notre faiblesse).
Une bonne nuit de sommeil devrait lui redonner des forces.

J’ai embrassé mes trois autres poussins (grandissent les poussins !). J’ai discuté avec les 2 plus jeunes des changements qu’amènera notre déménagement. Réveil au plus tard à 7h00 (soit 15 minutes plus tôt) et une demi-heure pour rentrer de chez l’heure mère en voiture avec moi le soir. Nous avons parlé de changer le système de garde : refus catégorique de la garde classique, ils veulent être avec moi aussi la semaine (comme j’en suis heureux !!). Mon fils proposait de faire une alternance à la 15aine : malheureusement j’ai déjà du mal à caser mes déplacements seulement une semaine sur deux (c’est raté cette semaine d’ailleurs…) alors être sédentaire 15 jours de suite n’est pas envisageable.

Sinon, le we est passé trop vite et je n’avance pas dans la mise en carton !

3 commentaires:

FD-Labaroline a dit…

Aaaaaaahhhh, nos poussins, ils seront toujours nos poussins, n'est-ce pas ?! C'est pas tout ça mais faut encartonner au lieu de bloguer de façon stérile, allez, hop hop hop... Etape suivante après l'emménagement : un bébé commun, histoire de se sentir moins vieux et d'avoir à nouveau les bras plein d'un nouveau-né...

Inconnu a dit…

Un bébé commun ?
J'adore les bébés !Les premiers mois avec les premiers échanges. Les premiers pas, les premiers mots... Tout est nouveau pour ce petit être qui découvre sentiments, odeurs, couleurs, bruits et le reste.
Mais...non !
Il y a un temps pour tout. Et pour moi (et madame), c'est fini. Quand on voit la mère de mes enfants avec son petit bout de fille, on se dit que c'est mignon, mais plus pour nous !!!
Pas finis de se sentir vieux... et égoïstes !

SarahBlue a dit…

Petit sourire amusé de ma part en lisant "l’heure mère"!
Je découvre le blog un partage simple doux interessanr...Pour une vie pas toujours simple
Bonne route à chacune et chacun,petits et grands...