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mercredi 24 décembre 2008

Insomnie

Vendredi en fin d’après-midi : Les filles de ma-dame avaient invités deux copines pour passer la soirée, la nuit et la journée de samedi à la maison.

Vendredi soir : Grande-Majeure est venu – en train – chercher celle-qui-aime-papa pour passer un week-end à la grande-ville dans son studio. J’ai eu deux petites folles au téléphone, plusieurs fois : un vrai week-end de petite sœur et grande sœur, avec pique-nique dans le train, restaurant, magasins, magasins, magasins, réalisation de décorations de Noël, télé sous la couette, bonbons, soda… J’ai récupéré dimanche soir les deux miss, la petite et la grande, contentes. J’aime quand mes enfants sont proches les uns des autres.

Pensée de la journée de vendredi : heureusement que ma plus jeune fille n’était pas là. Quatre demoiselles de 9 à 12 ans, c’était bien. C’est très bruyant et remuant un tourbillon de « princesses » (des princesses classiques avec diadème, de moins classiques à la Britney…) alors une de plus, qui aurait eu du mal à trouver sa place et se serait sentie mise à l’écart, aurait été… désastreux. Et puis, c'est bien une grande-soeur.

Samedi matin : Je récupère mon fils qui était resté chez sa mère vendredi soir pour cause d’activité extrascolaire tardive. Il faut qu’il se fasse couper les cheveux : étonnant, il est d’accord. Je crois que nous ne sommes d’accord que sur le principe, je sens déjà la divergence sur la longueur résiduelle…

Samedi après-midi : arrivé du grand-père – mon père – à la gare de la grande-ville. Tout content de venir passer la semaine de Noël avec ses petits-enfants et son fils. J’aime aussi quand on se rapproche. En rentrat, nous sommes allés tous les deux dans une épicerie aux saveurs pleine de souvenirs pour nous deux. Mon père a pu raconter sa vie à la vendeuse, à la dame qui faisait la queue avant nous et assez fort pour que la file d’attente dernière nous en profite aussi. Un truc qui m’a toujours énervé. Mais on ne va pas le changer maintenant.

Samedi soir : Ma-dame avait invité les parents des amies de ses filles, à 18h30, histoire de nous laisser le temps de rentrer de la gare de la grande-ville (avec mon père). Le train est bien arrivé à 17h30, mais quand on tourne désespérément pour éviter les inévitables ( ! ) chantiers des grandes villes pour trouver une épicerie un peu perdue et qu’arrivé là on y raconte sa vie, on met un peu plus de temps que prévu pour rentrer.
Entre-temps, future-majeure avait besoin qu’on l’a dépose à une soirée : Ma-dame a donc « planté » les invités pendant qu’elle faisait le taxi. J’étais un peu gêné… Mais l’ambiance était bonne en arrivant. Une des mamans est partie à 19h30, juste quand nous arrivions. Mais elle est infirmière et travaillait de nuit (donc rien à voir avec mon père et moi... ouf). Le couple restant était fort sympathique. Une famille recomposée avec 3 enfants. C’est amusant les anecdotes communes que l’on peut avoir. Premier couple divorcé recomposé que nous rencontrions. Ils sont partis à 0h30… Repas à bonne franquette improvisé, excellente soirée. Mon père a beaucoup appréciée cette jolie femme blonde au décoleté généreux. J’adore quand il fait du charme a une femme non célibataire qui a moins de la moitié de son âge…

Pensée de la journée de samedi : le divorce ça rapproche les divorcés et je ne vais définitivement pas changer mon père.

Dimanche matin : Retour de future-majeure. Elle a découvert à la soirée que le vin blanc était un alcool « fort ». Normal, elle ne boit jamais. Heureusement, elle n’a consommé que 2 petits verres. Mais c’est suffisant pour avoir la tête qui tourne puis fait mal… La première fois (je la crois réellement) qu’elle buvait de l’alcool. Elle a horreur des gens qui ne se tiennent plus quand ils ont bu. Il semble que ce soit le sport favori de beaucoup de « gamins » et « gamines » de son âge (la biture du samedi soir…).

Dimanche soir : retour des sœurs... et du hamster, de la grande ville. Repas à 9. Ambiance agréable. Les filles de ma-dame ont demandé à ma fille-qui-aime-papa comment elles devaient appeler son papy. Je dirais quelque chose comme "Monsieur", non ? Mais j'ai bien compris ce qu'elles voulaient dire : Papy est sous notre toit. Le "toit" nous est commun... pas le papy !

Lundi : Ma-dame est revenu avec un animal « de compagnie » pour ses filles. Nous avions mis le doigt dans un engrenage avec celui de grande-majeure, je le savais. Mais finalement, un hamster, c’est mignon. C’est petit. En revanche un lapin « extra nain » de 20 cm avec une cage de 1 m de long, j’aime moins. J’aime beaucoup moins.

Mardi : Ma-dame est rentrée de-chez-le-coiffeur avec son aînée et ma fille-qui-aime-papa. Oui, ma fille, pas mon fils, dommage. Il parait que j’étais d’accord pour cette frange qui lui « bouffe » le visage. Et puis sa mère aussi était d’accord. Et puis sans doute le père Noël et tous ses rennes… Et bien non. Je n’aime pas cette coupe. Elle est vulgaire. Et puis non, quand je n’aime pas, je ne dis pas que j’aime.

Mardi après-midi : courses de « bouffe » pour Noël. J’ai honte. Ça ne sert pas à grand-chose d’avoir honte, mais c’est comme ça. Une note indécente. J’en étais gêné à la caisse.

Pensée de lundi et mardi : un rien me contrarie (une grosse cage, une coupe de cheveux, les manies d’un monsieur âgé…) et je suis un crétin de consommateur égoïste. En période de Noël, je dois pouvoir faire mieux…


Je vous souhaite un joyeux Noël (même si nous ne sommes que le 24). J’espère qu’il vous permettra de passer un moment agréable, des moments agréables, avec ceux que vous aimez. Et une pensée pour ceux qui passeront aux urgences avec leur couteau à huîtres ou celui de la dinde…

3 commentaires:

Unknown a dit…

Bonnes fêtes de fin d'année ;)

Anonyme a dit…

Heureuses fêtes de fin d'année, de la part d'une lectrice inconditionnelle !

Inconnu a dit…

Kaki : Merci. Et j'irai déposer un message sur ton blog... en 2009 !

Manderley : Merci ! Je viens de lire "votre Noël" et ça me...console... Bonnes fêtes de fin d'année !!