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samedi 3 janvier 2009

la fac

Et bien grande-majeure ne veut plus aller à la fac et ne compte pas se présenter aux partiels lundi. Il reste deux jours pour la décider (la décider à aller se planter, soyons réalistes).

Le plus étonnant : je n'ai même pas peur ! On fera ce que l'on pourra. Mais si elle ne se présente pas, l'année sera perdue. Ennuyeux mais pas dramatique. Et si "plus à la fac", comment l'occuper ? L'oisiveté étant la mère de toutes les déprimes, je cherche...

Finalement, il est sympa ce lapin. Parle pas, demande rien, mange ce qu'on lui donne...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

- identifier la raison du décrochage avant un examen décisif : peur de l’échec avec la conviction de ne pas avoir étudié ou travaillé suffisamment pour réussir l’examen, ou conscience qu’il ne parviendra pas à réussir les études entreprises (réaction fréquente en études de médecine ou scientifiques etc… quand la barre semble placée trop haute, induit le découragement), ou manque de confiance en lui, ou désir de changer d’orientation (auquel cas rien n’empêche l’enfant de terminer son année scolaire, même avec des résultats médiocres, pour se repositionner l’année suivante tout en restant dans la dynamique scolaire), ou dépression, détresse affective, perte de repères, réaction contre un environnement affectif ou familial perturbant, réaction contre la famille, punition muette des proches (braver les parents), ou simple SOS visant à dévoiler un profond mal être, forme d’autodestruction silencieuse, ou existence d’un petit copain ou d’une petite copine qui place les priorités ailleurs que dans le cadre des études…

- faire parler l’enfant, connaître son point de vue, ses projets de vie, ses peurs, discerner la part de la volonté dans la décision et percevoir s’il existe des souffrances latentes en jeu…

J’ai vécu cette épreuve, j’ai jeté l’éponge avant mon partiel de Droit, en première année, la souffrance existait mais je n’en avais pas vraiment conscience à l’époque, elle était d’origine « familiale ». Il s’agissait d’une forme d’autodestruction… j’étais sans doute convaincue de ne plus compter pour personne, de ne plus être aimée, que ma famille ne s’intéressait plus ni à moi ni à ma vie, scolaire ou autre, et je songeais… « à quoi bon ? »…
Même si mon orientation ultérieure a été satisfaisante, si j’avais eu un père à cette époque de ma vie, je pense que j’aurais eu besoin de sa force, pour qu’il arrive à me convaincre de me présenter quand même à l’examen, sans me mettre « la pression » sur le résultat pour autant. Ne pas se présenter, c’est humiliant, et j’y pense encore aujourd’hui. J’aurais aimé que quelqu’un me dise « je t’aime ma fille, vas-y, fais ce que tu peux, ne lâche rien, je suis là »
Ce n’est pas tant la réussite qui compte, mais l’estime de soi.
Je regrette encore de ne pas y être allée.

Mais il se peut que je me trompe, ainsi votre fille a-t’elle sans doute d’autres raisons moins complexes qui expliquent son choix.

tanette a dit…

Rien à ajouter, sinon : Courage !

Inconnu a dit…

Manderley : où est passé ton blog?? Concernant la raison (les raisons), il y a effectivement la peur de l'échec d'une bonne élève qui n'a jamais échoué mais aussi celle de réussir (réussir, c'est avancer et devoir changer de repères).
Tanette : Merci !

Anonyme a dit…

Sorry. Je n'ai pas continué ce blog. Une impression fugitive de ne pouvoir y être à 100% vraie...vraiment moi.
Bref, je vous lis toujours. D'ailleurs, vous êtes un peu grincheux...
Joyeuse Année Chinoise ! (année du boeuf)

Manderley