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lundi 29 octobre 2007

Marche avant, toute !!

Nous y sommes donc.
Séjour riche en souvenirs.
Plein de photos des étapes de la vie de la famille (au sens large). C’est à dire celles qui datent d’après l’invention de la photographie, fallait-il le préciser...

Ma « fille petite » a pu compléter une partie de l’arbre généalogique de la famille. Pour la partie qui est du côté de ma mère, je crois qu’elle ne le sera plus jamais.

C’est amusant, ma fille petite est en pleine recherche des origines de sa famille, et en particulier de mon côté. Qui était qui ? D’où venait-il ? Plein de questions. Ce n’est pas anodin. Je crois qu’elle cherche des repères la puce. J’ai eu l’occasion de le dire dans un article précédent : elle n’est plus la « dernière » née du côté de sa mère et 3 personnes ont été ajoutées du côté de son père. C’est pour le moins perturbant.

Ce séjour est étrange. Au moment où je déposais mon père chez sa sœur – qu’il n’avait pas vu depuis 7 ans (les personnes âgées se déplacent réellement peu, tout devient tellement compliqué) – nous apprenions le décès de mon parrain. Joie et tristesse à nouveau mêlées. Pas très vieux mon parrain. Je ne pense pas qu’il avait 60 ans. Il doit y avoir plus de 20 ans que nous nous étions perdus de vue. Comment se fait-il que je n’aie eu, petit à petit, plus aucune relation avec ma famille ? Je n’ai pas la réponse et je ne vais pas la chercher maintenant. Ce que je sais c’est que les filles de mon parrain, sa femme, sa sœur sont terriblement tristes ce soir. Vraiment, il faut profiter de ce que l’on a. C’est idiot de dire ça. Mais tous les évènements de ce type confortent mon opinion sur le sujet : prends, savoure…blabla blabla blabla, vous connaissez, j’ai déjà dit tout ça, mais je risque de me répéter, encore… non, je suis sûr de me répéter !!

Je suis seul avec mes enfants. Je crois que la dernière fois c’était en août 2006. C’est bien agréable. Il ne connaissent pas bien l’endroit, alors ils sont timides, fragiles. Comme je les aime. Difficile de décrire l’amour que l’on porte à ses enfants. Les parents comprendront ce que je veux dire. Le regard émerveillé et un peu angoissé que l’on peut porter sur eux.

Mon amie me manque, je dois l’avouer. Pourtant j’ai raté son appel ce soir. Téléphone sur « silence », ma spécialité. Je l’ai tout de même eu ce matin et dans l’après-midi. Mais j’ai manqué notre petit appel du soir. Juste se parler pour conclure la journée. Que c’est cucul. Mais que c’est agréable ! L’amour ramollit, certes, mais il apaise aussi.

Autre chose curieuse aujourd’hui. J’ai l’impression d’avoir été « spectateur ». Comme si je voyais, en spectateur, ce que je vivais. J’ai l’impression d’avoir « gravité autour » de ma vie de ce jour. L’explication ? Mais je pense que c’est simple, je me ménage. Je vais en dire un peu plus. Ici - je veux dire chez mon oncle et ma tante - presque rien n’a changé depuis des années. Alors, je revois, ou je peux revoir plein de personnes ou de moments qui ne sont plus. Mon arrière grand-mère, ma grand-mère, ma mère, notre ancienne famille quand la mère de mes enfants, mes enfants et moi venions leur rendre visite, des anniversaires, des fêtes du nouvel an, des réunions de famille... La petite table du salon, le canapé, la grande table, la cuisine et même la salle de bain, tout peut me rappeler des gens où des situations. Et pour tout vous dire, moi qui avance sans me retourner depuis des années, ça me dérange…

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