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lundi 3 décembre 2007

Arrondisseur d'angles

Arrondisseur d'angle.
C'est ma tache. A la maison, au travail.
C'est un peu pesant.

J'ai eu la grande majeur et mon ex-femme, sa mère. Elles ne se parlent plus. Alors j'ai eu la mère qui me demandait si j'avais eu sa fille. Oui, mais le matin seulement alors j'ai appelé et je l'ai eu tout de suite sa fille. Elle me répond, mais pas à sa mère. Puis j'ai eu sa mère. Je lui ai dit que j'avais eu sa fille.

J'ai pu ainsi écouter les récriminations de chacune. Il faut encore que je rappelle « notre » fille (ben, oui, c'est toujours notre fille...).

Dans la journée, j'arrondis les angles. Pour que les crétins qui sont là bossent ensemble, dans un sens qui nous permette de conserver les salaires qui nous aident à vivre. Je gueule d'abord puis j'arrondis. Parce que si tu gueules tout le temps, plus personne n'écoute. Il faut gueuler quand tu peux surprendre.

J'arrondis les angles. Est-ce que j'arrondis le dos aussi ? Il faudra que je regarde. Je ne voudrais pas finir bossu.

A part ça ? C'est bon de se plaindre de temps en temps. Vivement la fête des commerçants. Je veux dire vivement Noël.

Il y a des fois où l'on se sent fort.
Des fois où l'on se sent au bord du bord du bord du trou.
Des fois où l'on s'en fout (c'est le pire je crois. Ne plus réagir, c'est le pire).

Et encore ?

Et bien week-end sympa à deux. Il y avait un « truc » qui planait entre nous deux. J'explique.

Mon amie a accepté de garder ses enfants mercredi alors que nous avions décidé de faire tous les deux les courses de Noël. J'avais posé un jour alors je lui ai dit : « ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas, je prendrai un jour une autre fois, sans doute mon lundi... ». Elle travaille le lundi. Elle était vexée. Vexée par le fait que je préfère prendre un jour où nous elle n'était pas en congés plutôt que de passer le mercredi avec elle et ses enfants. Mais j'étais contrarié qu'elle ne m'en ait pas parlé avant de prendre cette décision.

Le sujet est venu rapidement sur le tapis dans la voiture vendredi soir. Et tout c'est arrangé.
Comme il est difficile de dire que l'on aime quand on a été déçu. Comme il est difficile d'avancer à découvert, avec ses sentiments bien visibles. On a peur de se faire tirer comme un lapin. Alors on ne dit rien et le malentendu s'installe. Le malaise s'installe. Ce week-end nous avons réussi à évoquer le sujet, à désamorcer la bombe. En sera t'il toujours ainsi ? Pas sûr. Le dialogue c'est tout. La seule et unique solution.

Il faudrait s'en souvenir tout le temps, à tout moment...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi je sais pas faire...

D'abord je vomis (oui les contrariétés tout ça, tout ça), ensuite je boude en attendant que l'information digère et après ? Ben je boude encore... jusqu'à ce que ça me passe!

Ouais, ouais je sais... Super mature comme comportement :(

Inconnu a dit…

Tu ne vas pas oser dire que tu as mauvais caractère tout de même ? Trop sensible, c'est sûr, mais mauvais caractère, non ! ça se saurait. Chut ! On se tait dans la salle !!
;-)