Pages

jeudi 27 décembre 2007

Après Noël

Tout est calme.

Le repas de Noël chez les parents de mon amie c'est bien passé. Il n'y a que moi qui aie fait attention à ce que disait ou faisait mon père. C'est drole, on se croit grand, fort et puis on se rend compte, comme ça, parce que le passé ressurgit que l'on trimballe un tas de trucs pas clairs, pas bien digérés. J'ai un problème avec mon père, c'est sûr. Lequel ? Je ne sais pas. De toute façon, ce blog n'est pas là pour ça.

Ce Noël a donc été l'occasion de « mélanger » un peu nos familles. Mais en douceur, puisque les enfants ont pu faire Noël dans leurs maisons (les fêtes fatiguent un peu alors j'explique : mes enfants étaient chez « moi » puis chez leur mère mais pas chez les parents de mon amie et ceux de mon amie étaient chez elle puis chez leur père. Tout le monde est resté en terrain connu). Ce sont plutôt les adultes que l'on a « mélangé ». Quand on se marie, cela se fait naturellement. Dans notre cas – nous ne sommes pas mariés, pas pacsés – on ne sait pas trop si on doit le faire. Et puis, en nous disant que ce qui nous importe, c'est de nous voir, nous avons voulu essayer. Je crois que le plus tendu c'était moi.

Il n'y a que mes enfants à la maison cette semaine. Je veux dire mon amie, mon père et mes enfants. Ceux de mon amie sont chez leur père. Ça rend les choses plus faciles à gérer pour moi. J'avoue que m'occuper seulement de mes enfants est simple pour moi. Plus simple que de régler les conflits qui opposent parfois certains enfants de l'un à certains enfants de l'autre.

Pas trop de bruit pour le grand-père non plus. Je me souviens de sa grande phrase à l'époque où il voyait plus souvent ses petits enfants et que l'un d'entre eux faisait un caprice ou était un peu turbulent : « Qu'est ce qu'il est caractériel !! » disait-il. J'avais essayé 100 fois de lui expliquer que c'était différent de « il a du caractère ». Rien à faire. Après, nous nous sommes vus moins souvent. Le temps a passé et mes enfants ont grandi, ils sont plus calmes. Plus de raison de les traiter de « caractériels »...

J'ai regardé la télé (un DVD en fait car nous n'avons que 5 chaînes et les programmes des vacances de Noël, c'est vraiment de plus en plus nul) coincé entre les 2 plus jeunes, vautré sur 2 poufs. La grande ado était un peu plus loin, la grande majeure sur son pc dans sa chambre, mon père sur un fauteuil derrière nous et mon amie en train de lire (on n'a pas toujours les mêmes gouts !! Mais elle ne fait pas la tête quand le programme ne lui convient pas, génial, non ?? génial et incroyable !!). C'était un de ces « petits instants à savourer ». Ces fameux instants dont je parle toujours. Ceux qui fabriquent du bonheur mais qu'on ne remarque pas toujours.

Et les yeux des enfants quand ils découvrent leurs cadeaux ? Quelque soit leur age, c'est un moment de bonheur. Ils redeviennent tout petits. Émerveillés.

Quoi d'autre ? Rien. Ah ! Si ! Je fais partie des milliers de crétins qui se plante un couteau à huîtres dans la main (dans le pouce pour moi) pendant les fêtes. Rien que du banal je vous dis.

Aucun commentaire: