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dimanche 3 août 2008

ça a un nom...

Voila une semaine d’écoulée. Le temps est clément. Rien à dire de ce côté-là. Jusqu’à ce soir, il faisait même plutôt bon la nuit.

Mais l’ambiance est lourde.
Grande-majeure va mal. Elle ne parle presque pas. C’est incroyable comme une personne qui semble faire la tête ou être triste peut « plomber » l’ambiance.
Je suis inquiet. Très inquiet. Elle broie du noir. Depuis un an. Je ne sais pas ce qui c’est passé. Elle dit que ce n’est pas nouveau. Elle fait un régime très très contraignant. Elle pèse tous les aliments. Elle a perdu du poids mais ça reste raisonnable. Elle s’alimente bien, bien qu’il n’y ait pas assez de protéines à mon avis. Mais c’est acceptable, juste à la limite. Elle ne veut pas reprendre de poids, ce qui est déjà mieux que de vouloir en perdre à nouveau.

Elle va mal et elle est agressive, intransigeante, toujours à faire une remarque, rien ne lui échappe.
J’essaye de lui parler. Mon amie lui a parlé. Tout va mieux 5 minutes et puis ça recommence.

Je suis inquiet parce que j’ai peur qu’elle fasse une bêtise. Elle est restée seule à la plage un soir. Un supplice pour moi. Je n’avais qu’une idée en tête, aller voir si « elle ne nageait pas trop loin ».

Alors, j’essaye de penser aux autres, tous les autres, ma-dame, les enfants, mais le cœur n’y est pas. Vous savez ce que c’est, ce truc qui vous obsède, qui est là, comme une menace qui plane.

Petite gosse, comment puis-je t’aider ??

Et ma-dame ? Ce n’est pas sa fille. Ce ne sont pas les états d’âme et l’agressivité de sa fille qu’elle doit supporter. Je n’ai pas essayé de me mettre à sa place. Mais ce doit être dur. Elle m’a tout de même dit qu’heureusement que l’année ne se passerait pas comme ça (grande-majeure aura son studio…seule, ce qui m’angoisse chaque jour un peu plus, chaque jour qui nous rapproche de la rentrée.

Je crois qu’il est temps de mettre un nom sur son problème : dépression. Ce sera déjà plus facile à comprendre.

Allez, on continue à essayer d’avancer. Y a t’il un autre choix d’ailleurs ?

Et puis il faut que je parle des autres aussi. On a tendance à ne s'occuper que de ceux qui vont mal. C'est promis, je reviens pour parler d'eux.

1 commentaire:

FD-Labaroline a dit…

Peut être se faire aider, écouter par qq'un d'exterieur. Voir un "professionnel", même une ou deux fois, ça peut aider à revoir les choses sous un autre angle, à éclairer certaines zones sombres...Je me mets à votre place... pas glop.