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lundi 19 janvier 2009

Overgosse

Deux semaines que nous avons les filles de ma-dame. C’est vrai qu’il est dur de vivre avec les enfants des autres. Quand en plus vos enfants ne sont pas là, c’est encore un peu plus difficile. Mais il ne faut pas être injuste et ne pas faire subir aux autres – surtout quand ils n’en sont pas responsables – les frustrations et contrariétés que l’on éprouve.

Mais les caprices étaient fatigants. Et j’ai fait quelques remarques. Par pour « élever » mais pour marquer mon territoire, mon espace. Et les cris, les caprices et les chouinasseries (non, ça n’existe pas), je n’en veux pas juste à côté de moi. Alors, le silence se fait. Un temps. Ce qui prouve que mes remarques ne sont pas traumatisantes.

Je pars finalement à Paris demain. Et les filles de ma-dame seront à nouveau là demain soir. Ce soir était la seule soirée depuis 2 semaines, où nous avons pu être tous les deux. Mais en effet, les couples « normaux » des familles « normales » n’ont pas cette possibilité de pouvoir passer des moments seuls comme les couples des familles recomposées l’ont en théorie. Mais les couples normaux ne vivent pas avec les enfants des autres.

1 commentaire:

FD-Labaroline a dit…

Je "nous" reconnais tellement là dedans également... Partout pareil, donc.Mais si, nous "élevons" aussi les enfants des autres, simplement en vivant avec eux, en étant un des adultes-référents pednant le temps où ils sont "sous notre co-responsabilité". Même par une sorte de mimétisme inconscient, ils finissent par prendre de nous, et nous faisons passer des choses. Même malgré eux, ils prennent de nous. Et puis ça n'est pas vouloir faire preuve d'ingérence que de leur demander de faire un peu le silence autour de nous, c'est leur signifier les limites de notre espace. Signifier notre existence.
Qui a dit qu'il était facile d vivre avec les enfants des autres, même pétri(s) d'amour réciproque ? Certainement pas moi...