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jeudi 26 novembre 2009

Lune de miel...

Avant hier soir, à l’étranger avec des clients.

Repas avec le patron de la société, son adjointe (sa fille) et son directeur financier.

Tout se passe bien, nous parlons de choses et d’autres. Le directeur financier et la fille se lance dans une discussion sur leurs goûts cinématographiques : le financier n’aime pas les fictions – c’est sans doute aussi pour ça qu’il est financier... La fille adore et me demande si j’ai vu 2012. J’avoue que oui, j’y suis allé avec mon fils, je ne suis pas très intellectuel de ce côté (ou de ce côté là non plus…) et j’adore les effets spéciaux. Elle est enchantée de trouver un allier, le film n’est pas encore sorti ici, mais c’est pour bientôt, elle ira. Comme je ne suis pas fana de foot non plus – un des autres sujets évoqués – elle est contente. Elle me raconte qu’elle était en Thaïlande la semaine précédant le Tsunami, pour sa lune de miel. Parfait (si l’on peut dire). La fin du repas arrive, nous rejoignons la voiture et avant de monter, elle me demande devant tout le monde si je veux aller prendre un verre à l’hôtel. Là, une petite lumière rouge s’allume dans ma tête et commence à clignoter. Elle ne saisit pas complètement ce qu’elle me dit en anglais car si je traduits au plus juste c’est : « si vous voulez prendre un verre ou aller dans votre chambre, c’est comme vous voulez » (la lumière clignote un peu plus et une deuxième s’allume). Elle rajoute « eux doivent travailler mais on peut prendre un verre » (là, c’est une rampe de spots qui s’allume). Je me tourne vers les autres – qui semble ne rien entendre – j’essaye d’analyser, je me dis que le mieux c’est de dire non mais que je ne peux pas dire ça comme ça et je dis bêtement que « c’est comme vous voulez » à l’assemblée. Pas de réponse…
Nous roulons, abordons d’autres sujets et arrivons à mon hôtel.
La fille dit « ils vont retourner au bureau, on va prendre un verre » et la, le père déclare dans la langue locale que je ne comprends pas un truc qui doit ressembler à « non, non, non, il n’en est pas question » et sans doute quelques amabilités…
Je suis raccompagné par le directeur financier dans le hall pendant que le père et la fille continue à « discuter » dans la voiture.
Arrivé dans ma chambre, je me suis dit «putain quelle merde ! ». Je sais. Pas très poli mais c’est venu comme ça...
Plus revu la fille par la suite.
J‘en ai profité pour demander quelques résultats de foot lors des autres repas…

La prochaine fois qu’une femme me parle de sa lune de miel, j’éructe. Histoire d’être tranquille.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Trop bon !! Ta rampe de spots qui s'allument !!! J'imagine tellement bien !!! On pourrait en faire une chouette bulle pour une BD !
Excellente histoire pour le moral, j'ai vraiment éclaté de rire !
Thanks :)
En même temps, j'veux rien dire, mais draguer la fille du boss en plein business, tu abuses don juan :))
Et méfiance, dans certains pays, éructer n'est pas nécessairement dissuasif... au contraire !
Bises

FD-Labaroline a dit…

L'adjointe du directeur... on n'appelle pas ça un genre de harcèlement sexuel ?!! La prochaine fois emmène ta dame, ça peut dissuader :-)

Anonyme a dit…

Manderley : Petite correction : Je n'ai dragué personne !

FD : Oui, mais c'est une fausse bonne idée emmener ma-dame : j'aurais eu en plus droit à la soupe à la grimace...

LePereQui...

Anonyme a dit…

Petite correction : c'était de l'HUMOUR...
Je ne ferai plus d'humour.
Je serai sérieuse :(

Anonyme a dit…

Manderley : Petite correction, c'était de l'humour aussi !
Alors stp, continue, continue, continue, c'est tout ce qui nous reste l'humour !!!
ElPadreQue...