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jeudi 12 mai 2011

L'armoire

J’ai enfin fini la chambre du fils. Nous sommes maintenant tous les trois à l’étage supérieur, c’est plus agréable. Il continue à utliser la salle de bain du bas et je suis content que ce ne soit pas une grosse contrainte pour lui car la perspective de devoir instaurer et gérer des plannings d’utilisation entre lui et sa sœur m’inquiétait un peu…

Il a un lit mezzanine qu’il m’a fallu un peu de temps à démonter mais un peu moins à remonter , il m’a aidé. Sa chambe fait 20 m². Elle est coupée par une paroi qui sépare la partie couchage de la partie bureau ordinateur.

Quand j’ai eu fini de monter la machin lit, je me suis dit que j’aurai du mettre l’ancien lit mezzanine neuf de sa jeune sœur (il lui parait trop grand pour sa nouvelle chambre… qui a dit que les filles adolescentes étaient, comment dire, « exigeantes » ?) car le-dit possède en plus un canapé lit dépliant. Ceci lui aurait permis d’avoir un coin « salon » - peu lumineux certes – mais bien pratique pour jouer à la WXYbox quand il l'a chez moi et ou reçoit des copains. Seulement, redémonter les deux trucs, les déplacer, les reconstruire me semble au-delà de mes forces.

Hier en fin d’après midi, nous avons déplacer et réassemblé une grande grande armoire dans la chambre du bas libérée. Libérée ou presque car le fils y a oublié environ 1,5 T d’affaires. Des choses « anciennes » qu’il ne souhaite plus avoir dans sa chambre mais qu’il ne faut pas jeter pour autant… Je ne lui en veux pas, je suis aussi un peu (beaucoup) comme ça. J’ai du mal à éliminer ce qui pourrait servir, ce qui a un soupçon de valeur sentimentale, ce qui... etc. Mais au final, cela représente un volume non négligeable à caser.
La visseuse a indiquée « batterie faible » pendant les opérations pour finir par ne plus fonctionner du tout. Cela a commencé à me mettre de bonne humeur…
La difficulté à bouger les grands montants et panneaux dans le bazar environnant a continué à me metttre de bonne humeur…
Et quand à la fin, j’ai vu qu’une pièce centrale servant au maintien et au coulissage des portes était montée à l’envers – je ne l’ai pas vu tout de suite, c’est l’impossibilité à remettre les portes qui m’a fait observer ce détail subtil – j’ai été de très mauvaise humeur…

J’ai préféré attendre que la batterie de la visseuse soit chargée pour me lancer dans la «correction » du problème : la perspective de dévisser puis revisser une vingtaine de vis au tournevis les bras en l’air ne me tentait pas. Sans doute un manque de goût pour l’effort.
La petite opération qui devait ne prendre que 30 minutes en aura pris 4 fois plus. Quand j’ai fini, le fils avait fort prudemment quitté la scène : mon répertoire de gros mots doit commencer à dater un peu, il n’avait rien à apprendre. Et puis, il sait que quand les choses chutent sur le sol ou s’entrechoquent, elles produissent des bruits qui ne sont pas forcément mélodieux.

Vendredi soir et samedi je reste seul. Je ferme les fenêtre et les volets – je ne voudrais pas être dénoncé par les voisins et risquer l’internement pour comportement inquiétant – et je continue le bricolage et les déplacements d’objets.

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