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dimanche 19 juin 2011

Fête des pères

Les enfants sont là mais repartent dans l’après-midi.

Nous attendons de savoir si le fils peut passer en première option « voie différente ». Et la petite-miss va finalement passer dans la classe supérieure. Le raisonnement est simple, si elle ne travaille pas plus l’année prochaine, qu’elle redouble ou non ne changera rien. Si elle travaille et rattrape un peu du retard qu’elle a pris – essentiellement au troisième trimestre – pendant les vacances, ça marchera. La France est le leader en termes de redoublement. Certainement une des rares choses dans lesquelles nous excellons. Mais c’est certain, la garde alternée est finie pour elle. Et puis nous croisons les doigts sa mère et moi. Si notre année est plus calme que celle qui vient de s’écouler – pas de tentatives de suicide, pas d’hospitalisation –elle devrait pouvoir suivre la petite-miss et veiller à ce qu’elle ne se relâche pas.

Moto et voiture en panne – jusqu’à samedi – au minimum, je manque de mobilité…
Pour la moto, je suis tombé en panne à environ 5 km de chez moi. Je n’ai pas voulu l’abandonner en pleine ville à 20h. Cette ville de province est bien moins calme qu’elle n’y parait. J’ai donc poussé. 220 kg. C’est lourd. Parmi les personnes que j’ai pu croiser, j’étais le seul qui semblait avoir pris la pluie. Il ne pleuvait pas et n’avais pas plu. La solidarité entre les motards existe, pas comme chez les automobilistes où si l’on n’est pas une jolie fille bien faite, on a peu de chances de se voir aider. Un motard c’est arrêté, m’a proposé de me déposer où je le souhaitais. Un patron de bistro motard m’a offert de laisser ma moto dans son établissement. J’ai préféré pousser, il ne me restait « plus que » 2km. Et j’ai eu de la chance. J’ai pu démarrer et repartir en première – plus d’embrayage – pour finir mon trajet, sans casque, trempé, en coupant les parkings et roulant sur les trottoirs pour éviter les feux.
Pour la voiture, un camion est venu la chercher chez moi, je n’ai pas eu besoin de pousser, j’ai pu revenir dans ma cour.

Je suis à 30 minutes du centre ville à pied mais je n’ai pas fait les courses. Je serai encore seul la semaine prochaine, je peux vivre avec ce qu’il y a dans les placards. Pas très vitaminé tout ça mais je m’en fous complètement.
Les pannes seront aussi l’occasion d’annuler mes déplacements. C’était à Paris et m’y déplacer le jour de la fête de la musique ne me tente pas du tout. D’ailleurs, on ne se « déplace » pas à partir de la fin d’après-midi le jour de la fête de la musique.

J’ai écrit « encore seul ». J’ai vu Ma-Dame deux jours en l’espace de combien de temps ? Trois semaines ? Ridicule. On ne se verra pas pendant les vacances, il y a une forte probabilité, ça ne ressemble à rien. J’en discutais avec une amie. Elle m’a très ouvertement dit « votre histoire est finie, c’est évident ». Je n’ai pas vraiment d’exemples autour de moi, difficile de juger. Et puis, il faut dire que je suis un sale con aussi. Etant donné que nous nous sommes séparés pour ne plus supporter les enfants de l’autre et que c’est elle qui a initié cette décision, je refuse de la voir quand elles a ses filles. Et comme elle les a n’importe quand, c’est imprévisible, et très souvent, bien plus que leur père, les occasions de nous voir sont peu nombreuses… Elle doit sentir que je me détache d’ailleurs car elle semble essayer de se soucier un peu plus de moi ces derniers temps. Je crains toutefois qu’il soit un peu tard. Je ne suis pas heureux, c’est un constat. Et pas très courageux semble-t-il. Incapable de prendre une décision radicale en tout cas en ce moment, pas assez serein. Mais ouvert.

Je regarde les postes qui peuvent s’ouvrir à l’étranger. Mais la période n’est pas la mieux choisie dans le groupe en ce moment. J’ai fait passer le message, je continuerai de façon à affirmer mon désir de changement. Ce sera à nouveau consigné dans ma feuille d’évaluation de second trimestre. « Will you consider relocation ?: Yes, definitely ».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

je vis comme vous mais c'est différent...
heu... je vis seule mais j'ai pas d'enfant et je vois mon ami deux soirs par semaine et... j'adore ça. les autres soirs sont pour moi, j'ai une activité associative prenante, des amies, des amis, des envies de ciné, musées, expos, spectacles, des envies de solitude récurrente, des envies de couture et broderie, des envies de lecture tard dans la nuit: il faut bien 5 soirées pour faire tout ça!
j'adore être seule maitre de mon temps libre, j'adore quand tous les possibles sont permis, j'adore quand j'ai des contraintes et le fait d'etre seule me permet de faire tout et son contraire.
Je pourrais déplorer mes deux uniques soirées avec lui, je regarde avec envie mes 5 soirées pour moi. et quand j'en fais rien et que je m'ennuie (c'est très très rare) c'est de ma faute et uniquement de ma faute.
Chouchenn