Pages

samedi 16 février 2008

J'ai plein de défauts

En fait, ça ne s’arrange pas vraiment. Hier soir, festival de mauvaise fois et mauvaise humeur. Des miens. Pas des enfants de mon amie (je n'ai pas dit qu'ils étaient mieux, juste moins désagréable avec moi).

Ça a commencé le soir, vers 17h00. Mon amie est arrivée à la maison avec ses enfants, la grande-majeure était là. J’ai téléphoné vers 17h45 du bureau, elle n’était toujours pas descendue pour leur dire bonjour, enfermée à écouter de la musique dans sa chambre. Je ne sais pas de quoi je l’ai traité (poliment mais fermement). Finalement elle est descendue pour demander qu’on l’excuse. Parfait. Ce qui montre bien qu’elle considérait son comportement comme anormal.

Hier soir, vers la fin du repas où nous étions 8, avant le dessert, j’ai voulu regarder un truc à la télé. Mon amie et ses enfants ont fait comme moi : c’est nul, c’est mal, ok, mais après une semaine où j’ai bossé comme un dingue, je voulais regarder cette niaiserie. Je suis assez conciliant avec les autres aussi pour ce genre de manquement aux règles d’une bonne éducation lisse et sans défaut, et j’autorise, occasionnellement et exceptionnellement que l’on se lève un peu plus tôt de table, pour aller à une autre activité. Hier soir c’était mon amie, ses enfants et moi.

Grande-majeure ou grande-ado, je ne sais plus, m’a reproché plus tard dans la soirée notre comportement : « ça ne ressemblait à rien ce repas, vous êtes partis avant la fin… blablabla ». Quant c’est grande-majeure qui arrive en retard parce qu’elle se lève à 13h00, ce n’est pas un problème. Quand c’est grande-ado qui se lève parce qu’elle a du travail à finir, ce n’est pas un problème.
Mais là c’était un problème.

Il faut dire qu’au moment où tout a dégénéré, il était 23h30, qu’ils étaient vautrés devant la télé et que je leur demandais de baisser le son car les enfants de mon amie étaient couchés et que je bossais pas très loin.

J’ai eu droit à à peu près tout, la conclusion étant que c’était mieux chez leur mère (un grand classique) et que leur beau-père était prêt à les prendre en permanence (phrase sortie du contexte bien évidemment, le propos n'étant pas "mes pauvres enfants,vous pouvez venir chez nous si vous voulez" mais plutôt "s'il le fallait, les enfants viendraient en parmanence chez nous, bien entendu").

Je suis d’un naturel patient,mais jusqu’à un certain point. Le point a été dépassé hier soir, largement. Je leur ai donc proposé de prendre leurs petites affaires et d’aller vivre chez leur mère, l’annexe du paradis.
Evidemment, chez leur mère, tout n‘est pas parfait, et je suis assez amusé de les entendre m’en faire les mérites quand une semaine plus tôt, ils me disaient du mal du caractère de leur mère et de l’attitude de leur beau-père.
Mais bon, c’est dit.
Par conséquent, ceux qui veulent partir chez leur mère partiront (si elle veut les prendre, j’imagine sa tête).

En revanche, il faut que leur mère arrête de me critiquer devant eux. Si seulement je pouvais couper les ponts. Le rêve.

Quand à vous mes enfants, je vais juste vous rappeler comment nous en sommes arrivés là. Juste une mise au point. Je ne suis pas parfait, j’ai une part de responsabilité, mais souvenez-vous du déroulement des faits.
Enfin, puisque malgré mes efforts constants, vous pensez que je ne fais pas ce qu’il faut et que j’ai trop de défauts, vous allez faire un choix, avant midi.

Pour ma part, je n’ai jamais été aussi près de l’envie de partir. Mais comme je suis plus vieux que vous, je tiendrais le coup, car je sais que c’est une étape.

Quoiqu’il en soit, ma patience n’est pas illimitée. J’ai un rendez-vous cette semaine (celle de mon anniversaire d’ailleurs !) pour la stratégie Europe du groupe où je travaille.

Et si je demandais un poste à l’étranger ?

3 commentaires:

FD-Labaroline a dit…

Oups... je découvre ce blog aujourd'hui et... ça pourrait être moi qui écris ce billet. Ainsi donc nous sommes plusieurs... :-)
FD, recomposée..

Inconnu a dit…

Il faut que j'aille voir alors !! A bientôt !

Anonyme a dit…

Et bien, j'aurais pu écrire moi aussi certaines de tes phrases: pourtant je suis une femme.
J'ai moi aussi des envies de couper les ponts avec ces Ex qui nous mènent le vie dure ou de filer à l'étranger...Difficile la vie de famille recomposée!