J’ai passé la soirée d’hier avec une charmante demoiselle.
Je suis passé la prendre, je l’ai invité au restaurant et nous sommes allés au cinéma. Une excellente soirée. Elle avait des étoiles plein les yeux… moi aussi ! Il y a longtemps que nous en avions parlé. Elle avait choisi ses vêtements pour l’occasion, elle était très jolie.
Cette charmante demoiselle, c'est ma fille de 11 ans (la pré-ado).
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Ma semaine de célibataire a pris fin plus tôt que prévu. Je suis allé chercher « ma-dame » et ses filles à la gare ce soir. Un décès dans leur famille les a obligées à écourter les vacances. Je ne suis pas du tout, mais pas du tout pour le fait de trainer des enfants de 9 et 11 ans à une messe funéraire et au cimetière. Soit c’était leur grand-père. Mais en particulier le cimetière n’est pas un endroit pour des enfants de cet âge. C’est mon opinion (et je la partage…) mais je n’ai rien à dire, ce ne sont pas mes enfants. Le décès est du côté de Monsieur Ex. Alors mon amie n’ose pas faire entendre son opinion : la famille de Monsieur Ex est… redoutable. Ce sera une journée difficile pour toutes les trois : pour les enfants, ce sera dure d’être entouré d’adultes en pleurs et d’imaginer leur grand-père (qui était très malade) dans le cercueil et pour « ma-dame », devoir se replonger dans l’ex belle famille va être un supplice… Courage.
2 commentaires:
Si les enfants eux-mêmes ne décident pas d'aller à l'enterrement, ça peut être troublant pour eux si c'est "subit" sans explications pendant et longtemps après. De là à leur faire observer le corps exposé je trouve ça bien glauque, par contre... Pour ce qui est de ce que vous pouvez dire ou pas, ben moi je ne me gène pas en tant que belle-mère pour faire part à mon Doux de la façon dont je vois les choses d'un oeil extérieur. Je donne peut être parfois l'impression de donner un avis qu'on ne me demande pas mais à l'inverse, j'aime que lui me donne également sans ménagement son point de vue distancié ; on n'est jamais sûrs de soi comme parent, je trouve très "pratique" d'avoir au quotidien près de soi un autre regard, à la fois sans complaisance (on a la franchise inhérente à la confiance mutuelle) mais avec affection et justesse ; ça permet de "recaler" notre propre attitude de parent, tout seul face à notre progéniture qui porte en elle les marques de l'ex...On a moins l'impression d'être seul à les élever (seul, j'entends par là lorsqu'ils sont chez nous)
Com un peu long, désolée !
Commentaire certainement pas trop long et très juste !
Je crois que nous en sommes encore un peu à trouver nos marques, mais le dialogue et les échanges sont bien présents. Les questions qui concernent les enfants de l'autre sont traitées avec peut-être un peu de "timidité". Mais, il n'y a pas si longtemps que nous nous sommes lancés dans la "recomposition familliale". Il faut savoir critiquer et recevoir la critique, ce qui est le plus dur, mais venue de quelqu'un que l'on respecte, ça devient plus facile.
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