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dimanche 15 juin 2008

Psy, échec

Encore les valises. Comme d’habitude, je les fais au dernier moment. Il me reste à trouver une solution pour mes costumes que j’ai oublié de déposer au pressing : ils sont un peu froissés du dernier déplacement. J’ai bien pensé à prendre un fer mais le problème est que je n’ai qu’une centrale vapeur… un peu encombrant. L’hôtel aura sans doute quelque chose. Sinon je lance la mode du fripé (ah bon ? c’est déjà fait ?)

Tous, je dis biens tous, les enfants sont chez leur mère. Grande-majeure n’a pas eu le choix : je ne veux pas qu’elle reste seule pendant une semaine chez moi, c’est trop isolé et démoralisant.
J’ai réussi à discuter avec elle et sa mère en même temps, un soir. Je leur ai dit qu’il fallait crever l’abcès. Elles en ont parlé un peu depuis semble t’il, mais de façon très « réservée ». C’est un début.

J’ai eu aussi le nouveau mari au téléphone. Il était bien désolé de ce qui se passe (le conflit avec grande-majeure, les histoires de boulimie et de vols). Je le crois. Il est un peu rude mais ce n’est pas un mauvais bougre (on est à la campagne ici, donc bougre n’est pas péjoratif. J’aurais pu dire « un mauvais homme »).

Rendez-vous chez un psy est pris pour l’enfant qui nous a crié « au secours ». Nous verrons. Il semblait bien détendu depuis que cette décision a été prise. J’essaye trop d’analyser les choses, mais je me dis qu’il voit qu’on lui prête de l’attention et que l’on a pris au sérieux son mal-être.

Il faut relativiser, c’est indispensable. D’ailleurs, comme il y a une sorte de loi des séries quand les soucis arrivent, ma-dame a été recalée. Alors tout le monde relativise (ou essaye car je martèle ce message sans cesse !). Moi peut-être plus que les autres, c’est certain.

Je suis bien conscient qu’il y a pire. Il y a toujours pire, je le pense vraiment, je le sais et je peux dire que j’ai connu vraiment pire. Nous allons travailler à résoudre nos problèmes, à effacer nos soucis. Je ne considère pas que nous sommes à plaindre car il n’y a rien d’irrémédiable. On me trouve parfois trop détaché. Pourquoi devrais-je dramatiser ?

2 commentaires:

FD-Labaroline a dit…

Que dire... soyez forts, ta dame et toi, pour affronter tout ça et le reste à venir (genre "quand y en a plus y en a encore"...)C'est bien et sain d'avoir de "vraies" discussions d'adulte avec l'ex... et avec son nouveau... c'est ce qui manque chez nous. pas d'avoir des discussions, d'avoir des adultes en face de soi, plutôt.
Vous aimez les surprises dans la vie ? Votre vie de recompo/en cours de recompo en sera pleine... et une surprise, comme son nom l'indique, ça arrive quand on s'y attend le moins et sous une forme toujours renouvellée.Yeah. Get stronger !

Inconnu a dit…

"Et le pire n'est jamais le pire de ce qu'on avait imaginé...". je crois que ce sont les paroles d'une chanson mais laquelle et de qui, j'aimerais m'en souvenir. Pourvu qu'à force de "getting stronger" on ne finisse pas avec une bonne grosse carapace !! Mais pour l'instant, la motivation reste entière. Merci fd.