Pages

samedi 28 mars 2009

1 semaine ou presque.

(On ne voit pas bien, mais c'est une fontaine qui brille au milieu du hall, à l'hôtel).

Quatre jours de salle de réunion après 11h de vol. Que dire ? Je suis cuit. J’ai voulu dormir 45 minutes avant le repas de ce soir mais un gamin s’est trompé de chambre et a tambouriné contre ma porte. Je me suis fait au décalage horaire ou presque.


Demain c’est journée libre (la seule des deux semaines que je dois passer ici) et je vais en profiter pour ramener des souvenirs aux enfants et à ma-dame. J’ai déjà un stock de T-shirts et sweat-shirts locaux et il va falloir que j’achète un autre sac ou une autre valise pour ramener les souvenirs pour les 7 personnes de la communauté.
Demain, rendez-vous à 10h avec ma collègue pour faire le reste des courses « souvenirs ».

A la maison, il n’y a que ma_dame et ses filles. Je l’aime. Elle me manque. C’est ce que j’aime dans les déplacements, ils permettent de faire le point et de voir ce qui est important. Cette jeune femme est importante. C’est certain. Et mes enfants ? Ils me manquent aussi, bien évidemment. Je voudrais pouvoir voyager avec eux mais c’est vraiment cher. Pas compatible avec ma façon de gérer les finances.

Parenthèse : le troupeau de gosses de l’étage commence à me fatiguer. Une équipe sportive locale qui doit avoir entre 14 et 16 ans en n’en peut plus de se retrouver à l’hôtel sans papa et maman. Keep cool…

La cohabitation est vraiment difficile. Mes grandes ont du mal. Elles supportent difficilement les repas à la maison. Je dois avouer que moi aussi. Avant que je ne parte, il y a eu une sorte de clash entre ma-dame et une de ses filles. Il faut dire que j’ai fait comprendre par mon silence mon mécontentement : la plus jeune fille de ma-dame nous a saoulé de paroles mais quand elle a commencé à manger debout, je lui ai gentiment dit de s'assoir. Ma-dame a senti mon exaspération et a exigé le silence ou des paroles intelligentes, ce que la jeune fille était incapable de fournir dans l’état d’excitation dans lequel elle était…
Résultat des courses, elle a pleuré dans sa chambre. Mais je dois admettre que ces repas sont difficiles pour moi aussi.

Je répète donc la même chose. La famille recomposée est un leurre. Nous nous efforçons de faire en sorte que la cohabitation soit vivable, c’est déjà pas mal. Et je persiste et signe. J’ai fait ce choix et je l’ai imposé à mes enfants. C’est ainsi et c’est tout.

Sinon, je ne suis pas « lost in translation » et c’est bien… Pour ceux qui connaissent, l’ambiance des hôtels le soir est parfois étrange. C’est à ce moment que l’on se sent seul. Et c’est à ce moment qu’il faut être vigilant.

Encore huit jours et je rentre. Pour l’instant je vais essayer de dormir.
Mais franchement, je m'ennuie.

4 commentaires:

FD-Labaroline a dit…

Oups, un instant j'ai cru que c'était une photo du salon chez vous les recomposés, j'allais dire sacrée maison, dis donc !! Ah au fait, burn out c'est le pétage de plomb dû au surmenage (dépression, repos, antidépresseurs, toussa)
Ah ben ravie de voir que la distance permet de faire le point sur ce qui est important.
Je me demande finalement ce qui est le moins dur à gérer... des ados garçons ou des ados filles ?!!!! on a un Zébulon-pipelette chez nous mais à 11 ans c'est gérable en le faisant diner tout seul quand on n'en peut plus. Les repas sont bruyants ici aussi mais bon, si ça peut te rassurer, on s'habitue. Pour les mauvaises postures à table (coudes sur la table, vautrages, assis de travers sur la chaise...) on a instauré "celui qui ne se tient pas bien aide celui dont c'est le tour à débarrasser la table). Mais je crois qu'on a eu la "chance" de les faire cohabiter à un âge où les garçons étaient encore "malléables" (9 ans). Et établir une sorte de règlement intérieur auquel chacun participerait ? Et/ou une sorte de contrat de vie... ça peut fonctionner. Courage, y a de chouettes moments aussi, quand même... Bon week end.

tanette a dit…

Merci d'avoir pris la peine de souhaiter mon anniversaire.
Les hôtels c'est peut-être bien mais à condition d'y être en vacances, ce qui est loin d'être ton cas semble t-il, surtout si tu y es suivi par une équipe sportive qui paraît décidée de "s'éclater".
Bon courage, la semaine va passer vite avec ton emploi du temps chargé.

Carole a dit…

Est-ce que la phrase "C’est à ce moment que l’on se sent seul. Et c’est à ce moment qu’il faut être vigilant" aurait un lien avec "Demain, rendez-vous à 10h avec MA collègue pour faire le reste des courses" ?? ...
;-)
Bon courage pour la semaine à venir.
Carole

Le Père Qui Recompose a dit…

FD : Non, malheureusement le salon n'est pas si grand. Les faire dîner à part... Bonne idée. Nous ne faisons ça que quand nous avons "du monde" à la maison. A étendre sans doute...

Tanette : Yapadkoi

Carole : Non pas avec cette collègue mais bravo pour ta sagacité. Disons que c'était une remarque générale. J'ai beaucoup aimé l'ambiance "du" film. Et pour avoir voyagé un peu, je sais qu'il faut être "vigilant".