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mercredi 1 avril 2009

Cocktail

(non ce n'est pas le cocktail...)

Cocktail… puis restaurant. Trop de nourriture et trop de boissons. Journée longue. Qui a fini par une présentation d’une des collègues que j’apprécie le moins. J’ai lutté une partie de la journée pour garder les yeux ouverts. Et finir par ces 45 minutes qui n’auraient dû durer que 15 m’a fatigué.

J’ai eu ma grande majeure. Elle et ses camarades et le professeur se sont fait virés de la fac par les « grêvistes ». Etrange. C’est ça la démocratie ? Pour des groupes dit « de gauche » (pas d’extrême gauche) je trouve ça limite. On marche sur la tête chez nous. Vieux con je suis et je resterai. Défendre la démocratie c’est aussi se battre contre ces comportements, de quelques horizons qu’ils soient. Et puis d’une façon simpliste, je suis pour une « réciprocité » des relations : tolérance avec les tolérants, intolérance avec les intolérants. Pas question d’œil pour œil dent pour dent, non, juste une réciprocité dans la relation. Tu me respectes, je te respecte.

Grange majeure, nouvelle majeure, fiston, pré-ado, vous me manquez. Ma-dame aussi. A chaque fois que j’ai ma-dame, si ces filles sont là, elles ont besoin d’elle ou de lui dire un truc. Je lui ai fait remarquer que je l’avais à peine 5 minutes par jour et qu’il serait bon que nous puissions au moins avoir ce moment pour nous. Elle a reconnu que ses filles se comportaient comme des bébés sur ce point. Elles sont jalouses. Ok. Mais je suis loin et je ne peux la joindre qu’entre les pauses quand elles coïncident avec des horaires raisonnables en France (pas en plein milieu de la nuit…).

11 jours de réunion… Vous êtes mes vrais valeurs mes enfants et ma-dame. Mon père aussi. Et j’ai rêvé de ma mère… et de mon père. Ma mère est décédée il y a des années. Je suis content de l’avoir « vu ». Et de lui avoir « parlé ». Elle était déjà malade dans mon rêve, mais elle était là. Mon père était « là » mais « absent », ce qui nous déplaisait (à ma mère et à moi). Et voilà du coup une chose qui me parait plus claire. Je lui en veux de ne pas avoir été aussi présent que je l’aurais voulu quand ma mère était malade. Mais je lui trouve des excuses maintenant. Comme cela a du lui être dur de voir sa femme « partir » lentement… mais sûrement.



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Parfois je suis comme ton père avec ma mère, absente. La peur est juste insupportable. On prend le large. Anti-héros. L’entourage de la mort est totalement irrationnel.
Manderley.

Le Père Qui Recompose a dit…

Il m'a fallu du temps pour comprendre... Mais aujourd'hui, je comprends.