Pages

dimanche 2 septembre 2007

La grande...à la grande ville

Voilà un dimanche dont la fin ne me plait pas.
Remarquez, les dimanches, c'est souvent une journée où l'on est partagé. Partagé entre le plaisir d'être en week-end, de pouvoir faire ce que l'on n'a pas pu faire pendant la semaine et entre la consternation de voir le temps passer si vite : inexorablement, la nouvelle semaine arrive (elle est même déjà là car le premier jour de la semaine est un théorie le dimanche). Pour moi la nouvelle semaine, c'est synonyme de réveil, de course permanente, de liste de choses à ne pas oublier, dans tous les domaines : au travail mais aussi à la maison.
La course commence le matin, tout est chronomètré pour que les enafnts soient à l'heure, au lycée, au collège et à l'école primaire. Le midi, je cours faire un peu de sport : il faut décompresser !! Mais il y a toujours le truc urgent de 11h50 qui fait qu'au lieu de partir à midi, je pars à 12h30. Et du coup, il faut courir (remarquez, quand on veut faire du sport, courir est une bonne chose...) pour revenir à une heure correcte.
Le soir, du bureau, je vois avec un peu d'angoisse l'heure tourner :
- 17h30 : j'aurais voulu pouvoir partir maintenant...
- 18h00 : c'est encore bon, je vais pouvoir faire un repas équilibré aux enfants, simple mais soigné.
- 18h30 : trop tard pour faire le poulet rôti et les légumes...
- 19h00 : je file mais j'espère qu'il reste des oeufs pour une omelette. Tant pis pour les légumes, on verra ça demain. Il va encore falloir que j'adopte un profil bas en récupérant les enfants... m....!!

Fermons cette parenthèse. La semaine, c'est douloureux pour moi. La course permanent, ça use.

Mais ce dimanche était particulier.
Nous (nous 8 : mon amie et ses enfants, mes enfants et moi) nous sommes dit au revoir vers 17h00 car nous (nous 5 : mes enfants et moi) accompagnions ma grande fille majeure dans sa chambre de coloc à la grande ville.
Quel bouleversement pour nous tous (même ceux qui ne le montrait pas...). Dorénavant, "la grande" ne rentrera que la week end pour cause d'études. C'est bien mais ça veut aussi dire que je ne le verrai plus qu'un week end tous les 15 jours... c'est peu !!!
La "petite" (ma fille de 10 ans) a pleuré.
Quand nous sommes revenus, sans "la grande", dans notre campagne, j'ai recouvert des livres d'écoles pour "la petite". C'est curieux. Il me reste une petite, c'est bien. Il faut que je fasse attention de ne pas trop la couver... papa poule, ça me va bien... !!
Finalement, ce soir, les 3 qui restent avec moi, ont tous dormi au même étage à la maison. Sans doute pour se rassurer. Mais si notre famille existe mais... elle se fragmente encore un peu plus...

Aucun commentaire: