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mardi 16 octobre 2007

Les femmes sont attirées par les hommes engagés...

J’avais presque envie d’écrire un message sur ce sujet. Mais ce blog raconte les tribulations d’une famille recomposée. Il ne traite pas des relations homme femme. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire. Mais après tout, ma relation d’homme non célibataire (même si pas marié) avec les autres femmes existe et fait partie de ma vie. Il n’y a rien de graveleux à raconter, désolé. Pas de maîtresse (inutile de rajouter « pas encore ») régulière ou même occasionnelle et pas l’intention d’en avoir non plus.
Je vois juste que toutes les règles sont par terre, piétinées. Tout est possible. On peut draguer une personne en couple (le fait qu’elle ait des enfants ne changeant rien), lui faire éclater son noyau familial, ça n’a pas d’importance. Les couples se font et se défont.

Quand j’étais célibataire, j’évitais les femmes mariées ou « engagées ». Il y a suffisamment de célibataires. Je vois beaucoup de femmes mal dans leur peau autour de moi. « Ça ne va pas dans leur couple », comme elles aiment le dire ou le sous-entendre. Mais ce n’est pas normal que de temps en temps les choses aillent mal ? De temps en temps, il y a des bas, comme dans tous les domaines. Et avec les enfants, c’est toujours rose ? Je ne crois pas. Mais les enfants, on ne les quitte pas (quoi que j’ai quelques doutes sur la fuite de certains des hommes que je connais. Leur départ ressemble beaucoup à une fuite de la vie de famille. Je n’ai pas d’exemples identiques chez les femmes de mon entourage). Une femme ne quitte pas ses enfants, mais elle quitte son conjoint.

Attention, je ne juge pas.
Je constate simplement que l’on pense plus facile de quitter son conjoint, de garder ses enfants seule, avec l’espoir de rencontrer quelqu’un avec qui la vie sera mieux (et qu’on ne me raconte pas qu’on ne pense pas rencontrer quelqu’un d’autre). On quitte quelque chose de simple et d’ennuyeux pour un océan de complexité. Gérer les enfants seul, se refaire une vie sociale, rencontrer quelqu’un, que ce quelqu’un accepte les enfants… C’est extrêmement compliqué et très aléatoire.

Qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? N’est-ce pas simplement que « l’espoir fait vivre » ? Je ne l’écris pas dans le sens un peu cynique habituel. Réellement, tant que l’on vit, on a l’espoir d’une vie meilleure. Même si celle que l’on a est enviée par d’autres.

Pour ma part, j’ai appris à bien mettre en relief les bons moments. Ma vie est banale, je suis banal. Mais ma vie est pleine de petits moments que je suis heureux de vivre.

Alors quand une jolie femme mal dans son couple se rapproche un peu de moi, je compatis. Je suis flatté aussi (cela ne veut-il pas dire qu’elle est un peu séduite ?). Mais c’est tout. Car ce que cette femme a vécu et va vivre (car elle finira par quitter son mari), je l’ai aussi un peu vécu. J’ai été grisé par le célibat, par les liaisons, les rencontres. Mais je sais aussi ce que c’est de voir ses enfants perdus, de devoir réorganiser complètement sa vie pour tout gérer, de passer des soirées seul, de devoir reconstruire un réseau d’amis, d’être déçu, de perdre espoir… Blabla pourra t’on dire. Pas pour moi. Je ne resterai pas coûte que coûte avec mon amie, il ne s’agit pas de ça. Mais je sais que j’analyserai bien, je décortiquerai tout avant de prendre une décision radicale ou risquer de tout foutre par terre.

On peut aussi se dire qu’une coucherie à droite et à gauche dans le plus grand secret n’a pas grande conséquence et que – selon de nouvelles théories – elle peut même redynamiser un couple. Je suis vieux jeu alors, les nouvelles théories, je m’assois un peu dessus… quel vieux con je fais !!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis aussi une vieille conne quoi que je l'ai peut-être pas toujours été... C'est une autre histoire hein...

Inconnu a dit…

C'est une autre histoire, je suis d'accord !! On évolue, on s'améliore, on progresse. Et ce qui est bien, c'est qu'entre vieux cons, on se comprend !!