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dimanche 4 novembre 2007

Retour à la normale

Les mamans ne pourront pas comprendre. C'est profondément débile mais : Quand nous sommes rentrés de Paris, nous avons fait une pause « pipi ». La très classique pause pipi. A cinq, il faut essayer de synchroniser tout ça, pas toujours facile. Mais là, physiologie au diapason et je me retrouve avec mon fils du côté des hommes. Voir sa petite tête (désolé fils, tu n'as que 13 ans et pas encore une silouhette d'adulte !!) dépasser à peine -juste les yeux en fait – du panneau qui séparait nos urinoirs respectifs, m'a fait bien rire. Il faut être père pour comprendre, nous sommes d'accord.

Donc, depuis la nuit de vendredi, je suis de retour à la campagne. Je suis allé chez mon amie qui était chez elle et pas chez « nous » car sa soeur y était en vacances. J'avoue que j'ai bien pensé aller chez « nous » : j'y ai tout mon bazar et c'est mon cocon, j'aime cet endroit. Mais j'ai bien senti que mon amie souhaitait que je vienne chez elle, même tard. Ses enfants se sont levés à 6h30, non pardon, à 6h40 (ce sont eux qui ont précisé). Franchement, pour moi, 6h30 ou 6h40 c'était un peu pareil, surtout après une semaine de sommeil très moyen et les heures de voiture.
Je suis resté couché et me suis rendormi, pas très grave. A la maison, personne ne se lève avant 8h, c'est un ordre et surtout personne n'a le droit des réveiller les autres.

Depuis hier soir, retour à la maison, à quatre. Je n'ai pas mes enfants. Et dans quelques instants, repas de famille chez les parents de mon amie avec ses soeurs, leurs conjoints, leurs enfants.
Amusant aussi cela. Repas de famille à depuis 1 an une autre signification : repas avec la famille de mon amie. Je suis à nouveau une pièce raportée, pour la deuxième fois de ma vie. Ça ne pose pas de problème.

Et ce soir, nous serons deux, enfin.

Quelques remarques :
Les enfants ont bien un comportement différent d'un foyer à l'autre.
Quand on a coupé les liens avec sa famille « génétique » - ou pratiquement- la famille du conjoint n'est pas moins la famille (surtout si l'on a un peu enterré ses souvenirs).
Je me suis senti terriblement seul pendant les heures de route. Le même sentiment, le même malaise qu'après le divorce. J'ai repris l'habitude d'être en couple et les moments où je suis seul, dans mon nouveau quotidien, me suffisent. C'est l'équilibre.
Les souvenirs me dérangent, le passé m'intéresse uniquement d'un point de vue « historique ». Les souvenirs rendent nostaligique et mélancolique. Sans intérêt. Je peux travailler sur le présent et le futur, le mien et celui de ceux que j'aime et qui m'entourent, c'est ce qui compte.

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