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dimanche 27 janvier 2008

Gestion de crise

Un peu de relâchement. Je me dis que ce qui n'est pas spécifiquement du domaine de la famille recomposée de 8 personnes n'a pas sa place sur le blog. Et puis, au bout d'un moment, je dois bien constaté que ça n'est pas bien grave !! Voilà donc des nouvelles.
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Nous nous sommes demandés avec mon amie si les enfants (en général) ne nous faisaient pas payer la séparation, l'éclatement de la première famille, juste avant que la garde ne change. J'explique. Mes enfants vont chez leur mère le vendredi : le jeudi soir, ils sont odieux. Idem pour mon amie, quand elle va déposer les siens, il sont insupportables dans la voiture, crient et se battent.
Je crois que c'est juste pour nous rappeler que ça n'est pas naturelle comme situation ou du moins pas du tout à leur goût.
Ça permet de ne pas oublier qu'ils trinquent dans la séparation et par la suite. Encore un signal d'alarme qu'ils envoient. Mais pas de culpabilité à éprouver. Juste la nécessité de faire attention, de se dire qu'ils sont « fragilisés ».
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Bien compris les enfants mais attention de ne pas aller trop loin non plus. Jeudi soir justement c'était infernal. Cries, morsures (si si, j'ai bien dit morsures), chaises poussées violemment, portes claquées, critiques du père (« mais toi tu dis rien ! »): un vrai festival.
J'ai réussi à rester calme. J'ai juste mis de la musique à tue tête. Mais vraiment fort, très fort. J'ai envahi toute la maison avec ma musique. Histoire de dire, moi aussi je peux être emmerdant. Moi aussi je peux vous casser les pieds. Quand j'ai coupé la musique, le calme était revenu. Personne n'a traîné pour se coucher. Et le matin, l'ambiance était bonne.
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C'est vrai que jeudi c'était jour de grève (pas pour moi, non, pour ceux qui ont l'habitude de la faire, les abonnés à la grève. Avec de bonnes raisons certainement. Forcément, pour emmerder autant les autres, il faut avoir de très bonnes raisons). Grève, ça veut dire la course. Je me suis levé tôt, j'ai fait des allers, des retours, jusqu'à 20h30. Alors quand la crise s'est déclarée à la maison ce soir là, je les ai trouvé injustes. Le cumul. Deux soirs de suite, nous avons fini à 22h des devoirs qui n'avaient pas été avancés. Je n'ai pas crié. Mais cette soirée de jeudi c'était « la goutte d 'eau ». J'ai cru entendre leur mère quand ils m'ont reproché (les plus grands) d'être faible avec les plus jeunes et même « égoïste ». Alors de l'égoïsme, ils en ont eu : ma musique à fond !!
Mais c'est une bonne thérapie la musique fort : ça m'a calmé (j'avais mis des artistes que j'aime évidemment) et elle m'a évité d'avoir à crier, elle a tout couvert, sans leur laisser la possibilité de se faire entendre !! Submerger les enfants !!
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La plus jeune est venu avec un papier : « papa je t'aime ». J'ai répondu par écrit « moi aussi mais je veux que tu me demandes pardon pour ton scandale de tout à l'heure ». Elle est venue, a demandé pardon et a eu droit à un câlin et un gros bisou.
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Sinon ce week-end, c'était sans enfant : niveau culturel zéro pour mon amie et moi. Non double zéro. On a regardé la télé, fait un peu de ménage et j'ai bricolé (un peu). Sinon, rien. Bon sang que ça fait du bien !!
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Aujourd'hui, c'était l'anniversaire (le troisième et dernier de janvier) d'une de mes filles. Nous sommes sortis de la caverne pour aller la voir chez sa mère. Petite gosse bientôt majeure... ça passe vite.
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Demain, c'est la semaine sans enfants qui commence. Ça tombe bien, je pars en déplacement dans 8 jours pour une semaine entière – ça, ça tombe mal, je devrai avoir les enfants - et j'ai des exposés à préparer.

1 commentaire:

FD-Labaroline a dit…

Là encore... ça ressemble à chez nous ! vous habitez chez moi ou quoi ?!!!!