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lundi 25 février 2008

En vrac

Je reprends le cours de mes posts plus classiques.
Pas passionnants, mais plus classiques.
J'en profite pour adresser mes plus chaleureuses salutations à une personne qui se reconnaîtra sans mal... ;)
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Remontons dans le temps :
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MON PERE
J'ai profité de mon déplacement pour faire un crochet par chez mon père et l'amener chez nous.
On se rapproche, c'est drôle.
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Il m'appelle plus souvent, je l'appelle plus souvent, plus longtemps.
C'est très simple, c'est extrêmement simple : j'ai peur de le perdre. Je vois ce qui disparaît autour de moi : personnes, lieux. Pas un coup de nostalgie, non. Juste le sentiments que tout passe très vite. Je veux profiter de tout et ne pas me dire : « si j'avais su ». Je sais. Tout le monde sait. Que tout est éphémère. Alors j'entends profiter de ceux qui m'entourent et de ce qui m'entoure.
Sans que cela ne tourne à l'obsession, je soupèse, j'étudie, afin de ne rien manquer. Étant donné que je ne peux rien freiner, je peux juste « savourer » (combien de fois ai-je écrit ce verbe dans ce blog ?) tant que c'est possible.
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ANNIVERSAIRE DANS UNE « NOUVELLE » FAMILLE
Vendredi soir, c'était donc mon anniversaire (merci pour les messages !).
J'ai pu prendre mes enfants (qui étaient chez leur mère) pour la soirée et la nuit. Nous nous sommes retrouvés chez les parents de mon amie (« ma-dame »), avec elle, une de ses soeurs (on est envahi de filles...;-) et leurs enfants, ses parents, mon père et mes enfants.
Ils avaient préparé plein de choses. J'étais un peu géné. J'ai eu des cadeaux d'autres personnes que mes enfants. Ça n'était pas arrivé depuis 3 ans, ça perturberait presque. Un coup à faire retourner une huître dans sa coquille, mais je me suis bien tenu.
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La soirée a été agréable, simple, naturelle. Dans ces moments là, on sent bien que quelque chose de nouveau se construit.
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MON PERE, MON AMIE
Samedi, j'ai re-déposé les enfants chez leur mère, je suis resté avec mon père un moment (jusqu'à ce que « ma-dame » nous rejoigne). Nous ne communiquons pas vraiment. Je crois que nous sommes simplement contents d'être ensemble, ça nous rassure.
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Soirée du samedi et journée du dimanche à 3. C'était la première fois que nous avions cette configuration. « Ma-dame » est épatante. Je ne le dis pas trop fort (même si elle n'écoute pas aux portes et ne lis pas par dessus mon épaule) mais elle a beaucoup de qualités. Une parmi d'autres : elle supporte les manies de mon père (celles d'un Monsieur de 80 ans).
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L'EX-FEMME ET LA GRANDE MAJEURE
Dimanche soir, j'ai raccompagné avec mon amie la « grande-majeure » dans la grande ville.
Pendant le trajet mon amie s'est endormie. Et là, j'ai cru entendre mon ex-femme en entendant la « grande-majeure ». Lamentation sur les revenues de la dite « ex-femme », remarques sur le fait qu'elle fait « tous » les trajets pour les activités des plus jeunes... blablabla.
Je me suis énervé, j'ai remis les choses au point. Elle m'épuise « l'ex », surtout quand parle trop devant ses enfants.
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Le problème de « l'ex » est simple. Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu'il a la rage... Alors elle passe son temps à essayer de justifier ce qu'elle a fait il y a 3 ans. Il faudrait qu'elle passe à l'étape suivante. C'est dingue de chercher à justifier systématiquement ses actes.
Personne ne lui demande ça.
Elle a eu tout ce qu'elle voulait (financièrement et autrement), j'ai aménagé mon activité professionnelle pour assumer la nouvelle situation, je ne la critique pas devant les enfants (bon là, c'était moins vrai, mais je pense que c'était nécessaire !!), je prends financièrement tout à ma charge (n'oublions pas que c'est une garde alternée en théorie...)... et merde !
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Il faut... Je m'en fiche en fait. Je veux juste que les enfants ne soient pas injustes et pas dupes. « Grande-majeure », tu n'es pas bête, regarde avec tes yeux...
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VIGILANCE, TOLERANCE ET COMPREHENSION
Vigilance car plusieurs déplacements prévus avec des samedis et des dimanches inclus. Du coup, un de nos week-ends en célibataires saute. Faire attention à ne pas laisser le boulot tout envahir.
Tolérance et compréhension de « ma-dame ». Nous vivons grâce à mon boulot. Elle le sait et elle sait aussi que je fais de mon mieux pour tout faire coexister, cohabiter.

3 commentaires:

FD-Labaroline a dit…

Les enfants et leur "loyauté"... ils ferment les yeux à la réalité pour mieux se protéger. Chez nous, la "grande de 19 ans n'a toujours pas ouvert les siens... Préservez coute que coute les WE à deux...!

Inconnu a dit…

Tu as raison, ils se "ménagent" comme ils peuvent. Je me dis aussi parfois qu'ils testent nos réactions pour se faire une opinion. En nous provoquant, ils "reçoivent" notre opinion, nos arguments dans lesquels ils piochent pour se construire leur propre opinion.

Anonyme a dit…

La loyauté, même artificielle, c'est souvent ce qui leur reste vis à vis de l'autre… surtout quand l'autre est un parent démissionnaire. Ne surtout pas secouer la clôture de peur que la maison s'écroule (ce qu'ils n'ont pas peur de faire chez vous, apparemment… soyez-en rassuré !). Ils ne pourront ouvrir les yeux que lorsqu'ils auront assez de bases solides pour tenir debout tout seuls. Et comme, "en face", souvent la politique est de tout faire pour les garder en dépendance, affective notamment (bon, de ce côté-là je ne suis pas non plus tout à fait clair, je le sais, n'est-ce pas fd ?)… L'important ? j'approuve fd, les espaces "couple", à préserver coûte que coûte.