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mercredi 12 août 2009

Vieilles pierres

Pourtant, je reste un chieur. Un râleur.
Bien vite, l’environnement s’impose, agresse. Ses bruits, Ses abrutis. Il faut s’en échapper.

Il y a de nombreux sites à visiter. Hier, je suis parti avec mon fils. Une heure de route dont 20 minutes sur des routes sinueuses, au milieu de la végétation locale, pour rejoindre un prieuré du XIe siècle. Nous avions chacun un pique-nique, préparé par le « centre ». Très bien organisé le « centre ». Nous avons mangé au seul endroit ombragé que nous avons pu trouver : dans la voiture. Ensuite, nous avons visité, tous les deux, tranquillement, en faisant partager à l’autre nos réflexions, nos « découvertes ». Dehors, la chaleur était intense, étouffante. A l’abri des vieilles pierres, nous étions bien. Père et fils, entre hommes, loin des chamailleries des filles. Pourquoi faut-il que les filles soient si pestes ? Je ne suis même pas sûr que cela change avec l’age. La « pestité » évolue, devient plus subtile, mais elle reste présente : les femmes sont des pestes pour les autres femmes, en général. Certaines sympathisent. Alors elles distillent leur venin sur une autre femme.

Et là, nous étions tous les deux, partageant notre amour commun des vielles pierres et savourant le bonheur d’être ensemble.

Au retour, nous avons du nous arrêter chez un équipementier automobile. Rien à voir avec ce que nous venions de quitter. Nous sommes partis à 2 de notre bourgade provinciale, sommes arrivés à 4 mais rentrerons à 6. Il était évident que nous ne pourrions pas transporter au retour, l’ensemble de notre partie de tribu et ses bagages. J’ai opté pour un coffre de toit de 480 L que nous avons installé, sous un soleil de plomb, sur le parking du « centre ».
Avant cela, nous avons tourné pendant 30 minutes pour trouver une poubelle où nous débarrasser du carton. Volumineux carton. Il semble que seules les bouteilles en verre soient recyclées ici. En désespoir de cause, le carton a fini en petits morceaux avec les magasines à recycler.

Ensuite, nous sommes rentrés aux studios. La parenthèse s’est refermée.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

... puissante diatribe sur la « pestité » des femmes...

... femmes dont tu disais un peu plus avant qu'un monde sans elles te semblerait moins supportable...

Globalement tu es de bonne humeur ?
;)

Le Père Qui Recompose a dit…

Manderley : Je complète mon commentaire précédent : je manque d'humour et je suis toujours de mauvaise humeur. Mais j'aime les femmes et ne pourais vivre sans elles...