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samedi 29 décembre 2007

Impossible de s'y faire.

J'ai déposé les enfants chez leur mère après les avoir eu une semaine de vacances.
C'est dur. C'est presque inhumain. Je crois que j'en aurai presque pleuré. Tous les divorcés connaissent ça. C'est une déchirure. Ils ont été adorables toute la semaine (ils ont été bien gâtés à Noël, certes), l'ambiance était idyllique. Voir leurs sacs dans l'entrée, les voir avec leur manteau, charger les sacs dans la voiture, monter dans la voiture, rouler, tout à été douloureux pour moi.

En arrivant là-bas, j'ai vu leur mère. J'ai eu l'impression qu'elle commençait à râler. Un truc du genre : « on allait se coucher ». Mais peu importe. Je ne sais pas si elle a réellement râlé mais ça m'a permis d'être désagréable - en pensée seulement – et cela m'a défoulé et calmé.

Demain mon père part aussi, avec des amis qui habitent pas loin de chez lui. Je ne ferai pas l'aller-retour (8 à 10h de route en temps normal). Le mauvais fils a donc mauvaise conscience. Pas de laisser son père partir avec des amis, non, il est d'accord et cela n'a pas grande importance. Mauvaise conscience de ne pas réussir à purger le passé.

Il est tard. Tout ceux qui sont encore là dorment (mon amie, nos amis et mon père). L'impression de vide est immense. Ça passera, ça passe toujours, tous les 15 jours c'est la même chose. C'est inhumain la paternité à mi-temps. Mais que faire d'autre ?

jeudi 27 décembre 2007

Après Noël

Tout est calme.

Le repas de Noël chez les parents de mon amie c'est bien passé. Il n'y a que moi qui aie fait attention à ce que disait ou faisait mon père. C'est drole, on se croit grand, fort et puis on se rend compte, comme ça, parce que le passé ressurgit que l'on trimballe un tas de trucs pas clairs, pas bien digérés. J'ai un problème avec mon père, c'est sûr. Lequel ? Je ne sais pas. De toute façon, ce blog n'est pas là pour ça.

Ce Noël a donc été l'occasion de « mélanger » un peu nos familles. Mais en douceur, puisque les enfants ont pu faire Noël dans leurs maisons (les fêtes fatiguent un peu alors j'explique : mes enfants étaient chez « moi » puis chez leur mère mais pas chez les parents de mon amie et ceux de mon amie étaient chez elle puis chez leur père. Tout le monde est resté en terrain connu). Ce sont plutôt les adultes que l'on a « mélangé ». Quand on se marie, cela se fait naturellement. Dans notre cas – nous ne sommes pas mariés, pas pacsés – on ne sait pas trop si on doit le faire. Et puis, en nous disant que ce qui nous importe, c'est de nous voir, nous avons voulu essayer. Je crois que le plus tendu c'était moi.

Il n'y a que mes enfants à la maison cette semaine. Je veux dire mon amie, mon père et mes enfants. Ceux de mon amie sont chez leur père. Ça rend les choses plus faciles à gérer pour moi. J'avoue que m'occuper seulement de mes enfants est simple pour moi. Plus simple que de régler les conflits qui opposent parfois certains enfants de l'un à certains enfants de l'autre.

Pas trop de bruit pour le grand-père non plus. Je me souviens de sa grande phrase à l'époque où il voyait plus souvent ses petits enfants et que l'un d'entre eux faisait un caprice ou était un peu turbulent : « Qu'est ce qu'il est caractériel !! » disait-il. J'avais essayé 100 fois de lui expliquer que c'était différent de « il a du caractère ». Rien à faire. Après, nous nous sommes vus moins souvent. Le temps a passé et mes enfants ont grandi, ils sont plus calmes. Plus de raison de les traiter de « caractériels »...

J'ai regardé la télé (un DVD en fait car nous n'avons que 5 chaînes et les programmes des vacances de Noël, c'est vraiment de plus en plus nul) coincé entre les 2 plus jeunes, vautré sur 2 poufs. La grande ado était un peu plus loin, la grande majeure sur son pc dans sa chambre, mon père sur un fauteuil derrière nous et mon amie en train de lire (on n'a pas toujours les mêmes gouts !! Mais elle ne fait pas la tête quand le programme ne lui convient pas, génial, non ?? génial et incroyable !!). C'était un de ces « petits instants à savourer ». Ces fameux instants dont je parle toujours. Ceux qui fabriquent du bonheur mais qu'on ne remarque pas toujours.

Et les yeux des enfants quand ils découvrent leurs cadeaux ? Quelque soit leur age, c'est un moment de bonheur. Ils redeviennent tout petits. Émerveillés.

Quoi d'autre ? Rien. Ah ! Si ! Je fais partie des milliers de crétins qui se plante un couteau à huîtres dans la main (dans le pouce pour moi) pendant les fêtes. Rien que du banal je vous dis.

mardi 25 décembre 2007

Réveillon de Noël... fini

Le réveillon se profile.

J'ai pu trouver un sapin à 17h00.
J'ai résisté puis j'ai cédé.

Les enfants s'activent. Ils ont déjà décoré l'arbre et commencent à préparer le repas.
Je vais les aider. Chez moi, le réveillon est plutôt une sorte d'apéritif dînatoire.
Mon père est au milieu. Il regarde. Je crois qu'il est content.

J'avais compris que nous faisions des cadeaux groupés avec la mère des enfants. J'ai du mal comprendre. Comme d'habitude. Je crois qu'au début (il y a longtemps) j'étais convaincu d'avoir mal compris. Maintenant, je suis convaincu de sa mauvaise foi. Alors je n'écoute qu'à moitié, car ça n'a pas grande importance. Elle dira ce qu'elle voudra et éventuellement son contraire et pourra encore changer d'avis. Ensuite, quand elle commencera à monter dans les régimes, je lui dirai que ce n'est pas grave, que « j'ai du mal comprendre » parce qu'en fait, je m'en fous.

C'est incroyable de se dire que l'on a vécu si longtemps ensemble, j'ai du mal à le croire aujourd'hui. Lorsque je discute avec d'autres personnes séparées ou divorcées, elles ont la même impression. « Comment ai-je pu vivre tant d'années avec lui ou elle ».

Je pense que l'on s'habitue. Pour prendre une métaphore pas très sympa, c'est comme une douleur à laquelle on s'habitue, comme une gène. Il n'y a que quand elle cesse que l'on se dit : « mince, mais je supportais ça moi ? Ça faisait mal ! ».

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Le réveillon est fini.

Mes enfants m'ont dit : « On est impatient d'être à Noël, au début ça parait loin, et puis on prépare de plus en plus de chose, on finit dans la panique et... c'est passé ». Le réveillon, c'est une soirée, une toute petite soirée.

Nous avons passé un moment agréable, tous les 5 avec mon père. Simple, très simple.

Demain nous faisons les transferts. Mes enfants vont chez leur mère. Mon amie passe à la maison, nous déposons ses enfants chez leur père et nous allons chez ses parents.

Quel « merdier » tout ça.

Toutes ces fêtes « familiales » sont des casse-têtes. Noël, anniversaire... il faut partager le moment dans 2 familles. Éviter la surenchère aussi. Pas de cadeaux plus beaux chez l'un que chez l'autre. C'est pourquoi les cadeaux groupés, c'est pas mal. Reste qu'il faut savoir qui le donne le « cadeau groupé ». Négociations encore. Rien de dramatique.

Parfois, je me dis que couper complètement les ponts est aussi une bonne chose. Plus de contact avec l'autre. Mais est-ce réellement réalisable ? J'ai du mal à le croire.

lundi 24 décembre 2007

Famille génétique pour le réveillon

Dernier message...mercredi !
Le temps passe vite.

En théorie, je suis en vacances depuis jeudi soir, mais j'ai passé le vendredi après midi au bureau. Parce que je le voulais bien. Mais je n'ai pas pu solder les derniers dossiers « urgents » de l'année. Je vais devoir en faire un peu cette semaine.

où en sommes nous ?
Samedi, nous avons pris la route avec mon amie pour aller sur Paris. Nous avons vu mon vieil oncle et ma vieille tante. Mon amie les voyait pour la 2ème fois. Le soir, nous sommes allés avec ma cousine dans un bon restaurant à Paris. Nous étions trois, je ne conduisais pas, parfait. Non pas que j'ai abusé de la boisson, mais un bon repas avec un bon vin, c'est agréable. Je n'ai pas tout bu puisqu'en plus, j'ai renversé mon dernier verre sur ma veste. Etrangement, je ne sentais pas la vinasse et ma veste n'est pas tachée. C'est une façon comme une autre d'attirer l'attention.... Mon amie et ma cousine ont bien rigolé. Moi aussi, que faire d'autre !!

Dimanche matin, je suis allé chercher mon père pour qu'il puisse voir sa soeur (c'est à dire ma tante, c'est logique). Un peu encombré la route. J'ai mis 3 fois plus de temps que normalement (mais « normalement » a-t'il une signification à Paris ?).

En milieu d'après-midi, départ pour la province, avec mon père et mon amie, en espérant arriver à une heure correcte : les enfants étaient seuls à la maison, leur mère les avait déposés chez moi.

Le gros des bouchons était passé, ou presque. J'écoute les radios des sociétés d'autoroute généralement (la touche « i » comme info sur l'autoradio). La gourdasse (pardon mais je le pense) qui parlait a mentionné « un léger ralentissement ». Nous avons fait environ 150 km à 60 km/h de moyenne, en étant à l'arrêt régulièrement.
Je n'ose pas imaginer ce que doit être un « gros ralentissement »...
J'ai bien une explication. Les radios d'autoroute appartiennent au sociétés qui gèrent le réseau autoroutier. Dire qu'il faut passer par une autre route, c'est se tirer une balle dans le pied pour elles. Donc, ça roule toujours...

Finalement nous sommes arrivés avec 2h de retard. Et les enfants ont vu leur grand-père, pour la deuxième fois depuis... je ne sais même plus depuis combien d'années.

Et moi, je vais essayer de ne pas trop penser au passé. Essayer de savourer l'instant présent, de savourer (mon verbe préféré, si vous ne l'aviez pas déjà noté !) le fait de voir mon père et mes enfants heureux. Pas le moment de régler des comptes. Et puis, personne ne comprendrait rien, c'est trop tard.

Demain, réveillon de Noël (Sans mon amie. Elle va me manquer. Chacun dans "sa" famille "génétique"...)avec mes enfants, mon père et moi. C'est la première fois que nous faisons ça. Toujours pas fait les courses du repas. Mais quand aurais-je pu les faire ?

Je vais me coucher, demain sera une longue journée.

mercredi 19 décembre 2007

Restriction sur les communications vers le père...

Cette dernière semaine avant les congés me laisse peu de temps pour écrire. C'est « voyageot-boulot- dodo ».

Reçu un email de la grande majeure qui commençait par « mon petit papa chéri ». Je suis devenu liquide pendant un bon moment, j'ai fondu (un exploit par le froid qu'il fait).

Je ne ferai pas comme tout le monde : j'ai hate de vivre ces fêtes de fin d'année.

Pour le réveillon de Noël, je serai avec mes enfants et mon père et le jour de Noël avec mon père et mon amie chez ses parents. Mes enfants seront chez leur mère (24 au soir chez moi, 25 à midi chez elle. L'année prochaine, le contraire).

Ma plus jeune fille est contente que mon père rencontre les parents de mon amie. Pour elle, c'est « normal » et c'est « bien ». Je pense que pour elle, ça ressemble à une famille, à une tribu. Petite gosse mignonne.

Nouvel an chez une amie. La « femme » dans un ancien couple bientôt divorcé d'amis du couple que nous étions avec mon ex-femme (il faut suivre !). Lui ne sera pas là, il a « pété » les plombs et devenait violent avec elle. Mon ex-femme non plus ne sera pas là, ça coule de source. En revanche mes deux plus jeunes enfants et les enfants de mon amie viendront avec nous. Les aînées se font un luxe de ne pas nous accompagner. J'ai proposé de leur laisser la maison. Pas complètement désintéressée ma proposition : ça me permet d'être sûr de savoir où ils sont et d'éviter qu'ils soient en voiture. Pourvu qu'ils acceptent !!

Mon fils m'a appelé à voix basse sur mon portable vers 21h30. A la fin de la discussion, j'ai cru mal comprendre, car j'ai compris qu'il parlait doucement pour que sa mère ne sache pas qu'il m'appelait, car elle n'aime pas trop qu'il m'appelle quand il est chez elle (encore une phrase longue et difficilement compréhensible. Il faut la relire lentement, ça aide). Je me suis dit : « non, ça ne peut pas être ça, il parlait doucement car il était tard et avait peur de se faire gronder pour cette raison ».

Et puis, j'ai eu ma fille aînée (la grande majeure qui m'a appelé "petit papa chéri"...). Et elle m'a confirmé que leur mère n'aime pas trop qu'ils m'appellent quand ils sont chez elle. Si je n'avais pas été assis, je serai tombé le cul par terre. Si je ne me contrôlais pas, je dirais : « putain, qu'elle est conne !! ». Mais comme je suis bien élevé et toujours maître de mes émotions, je dirais seulement : « la connasse !! ».

Après tout, je m'en fiche. Ce qui compte c'est que mes enfants pensent à moi et souhaitent me parler. Mais c'est contrariant.

Je ne dirais rien de cette affaire, pas de commentaires, ni à elle, ni à eux. Qu'elle serait l'intérêt ? Elle niera et les enfants seront mal à l'aise. Elle est tout de même vachement « gourdasse ». De quoi a-t'elle peur ?

Il y a tout de même des fois où il est difficile de rester raisonnable (même quand on est spécialisé en arrondissage d'angles...). Mais je tiendrai le coup. Je taperai juste un peu plus fort dans un sac de frappe ou j'essayerai de courir plus longtemps pour me défouler !! A moins que je ne repasse au bureau...

dimanche 16 décembre 2007

Chomage, activités extra-scolaires, Noël

Différentes choses sans vraiment de lien entre elles :

Mon amie sera au chômage à la fin de l'année. Je pense que c'est comme le divorce. Petit à petit, tout le monde y goutera un jour ou l'autre. Et dire que notre situation s'améliore de jour en jour, comme notre pouvoir d'achat... nous n'en avons pas conscience, c'est tout... Bof.

Nous parlions avec elle des activités pour ses enfants l'année prochaine. Voilà une chose à laquelle je n'avais pas pensé avent de divorcer : dans une garde alternée, les enfants ne peuvent avoir une activité extra-scolaire régulière que quand les deux parents sont disponibles pour les y conduire. Ce ne sera pas le cas l'année prochaine pour les enfants de mon amie. Le père ne pourra pas en semaine. Il faudra trouver une solution. Nous verrons ça en temps voulu.

J'ai pu prendre mes enfants samedi après-midi (ce n'est pas mon week-end). Nous sommes allés faire le cadeau de Noël (ils sont contents les commerçants. Moi moins parce que les magasins en ce moment, c'est l'enfer. Ça fait vraiment croire que le pouvoir d'achat n'est pas un problème dans ce pays !!) de leur mère (oui, mon ex-femme) et de leur petite demie-soeur (Petite demie soeur, ça ne fait pas grand. De toute façon, elle n'a pas que 2 ans ... :-). Des fois, je trouve que je suis un type bien. Des fois seulement...

Semaine sans enfants, donc semaine avec déplacements. D'ailleurs, je vais finir ma valise !!

jeudi 13 décembre 2007

Mobilité de divorcé avec garde alternée

Bien. Je dois remplir mes « desiderata » professionnels. Une coutume de fin d'année comme dans beaucoup de sociétés. Il y a une rubrique « mobilité / déménagement ». Avec un code de « 1 » à « 5 ».

« 1 » je souhaite être « déménagé » dans l'année. « 2 » dans les 3 ans, jusqu'à « 5 », jamais.

Pour l'instant j'ai mis « 2 ». ça laisse le temps de voir. Si je n'avais pas la garde alternée, j'aurais mis « 1 ».

C'est sans doute aussi un peu pourquoi nous avons divorcé. J'ai besoin de bouger, de changer de cadre, d'activité. Il faut que je fasse attention.

Ma chère Kaki, c'est pour cela que j'ai horreur de me sentir ficelé...

mercredi 12 décembre 2007

Changer de travail avec une garde alternée ???

Que pourrais-je bien chercher comme travail ?

Plusieurs difficultés dans cette recherche.

D'abord je n'ai jamais eu à chercher de travail. J'ai eu la chance d'être « chassé » à chaque fois ou presque. Par « chassé » j'entends avoir été sollicité par des cabinets de recrutement, pas d'avoir été foutu à la porte. J'ai eu de la chance.

J'ai du m'enterrer dans ce boulot actuel car, je n'ai été appelé qu'une fois et pas pour un poste passionnant.

Les autre difficultés viennent de la situation de divorcé ayant une garde alternée et de père-et-quasi-beau-père dans une famille recomposée : j'ai perdu en mobilité. Tous mes changements d'emploi ont nécessité un changement de localisation géographique, un déménagement.

J'ai déjà parlé de ce problème car je crois que c'est réellement un problème. J'ai une garde alternée, si je bouge trop « loin », si c'est trop contraignant pour les enfants, je perds la garde. Le « papa poule » ne peut pas se faire à cette idée.

De plus, quitter la région impliquerait la fin de la famille recomposée. Car mon amie, si elle, n'a pas de réelle contrainte quand à la région – elle pourrait exercer une activité dans son secteur de prédilection n'importe où – elle en a vis à vis de ses enfants. Le régime de l'an prochain sera la garde alternée une semaine sur deux pour elle aussi.

Il y a bien une solution.

Avoir deux domiciles et changer toutes les semaines.

Etre par « ici » les semaines de garde et « autre-part » les semaines sans garde.
Tant que l'autre-part est en Europe, c'est jouable en théorie.
Cela resterait difficile à mettre en place mais si j'avais cette possibilité, je le ferais.

J'ai horreur de me sentir ficelé.

Comment cela se passe-t'il pour les autres pères divorcés ayant une garde alternée ? Quand on habite dans un bassin d'emploi, changer de travail est plus facile. Plus contraignant parfois, sans doute mais faisable sans rien remettre en cause dans la sphère privée.

Mais quand on habite dans une région où il y a peu d'activité, c'est un réel problème.
Le travail à domicile dans l'industrie n'est pas encore très developpé (pourtant, j'ai mon bureau portable partout avec moi. A part être présent aux réunions et ponctuellement pour "voir" des gens ou des choses, pourquoi devrais-je être présent plus souvent ? Je ne parle même pas des télé-conférences. "Imaginons le travail autrement" !!!).

Reste le changement de poste au sein de la même société. Mais changer d'emploi sans changer de cadre n'est pas ce que je recherche.

Cochonnerie de « ficelle » qui m'entoure ! Faut que je trouve un moyen de couper tout ça...

lundi 10 décembre 2007

Week-end à 7


La grande majeure est restée de vendredi soir à samedi après-midi. Ensuite elle est partie avec des amis. J'aime bien. Et je n'aime pas. J'aime bien qu'elle sorte, qu'elle vive, qu'elle prenne de l'indépendance, son « envol ». Mais j'aime aussi la voir et « l'avoir » à la maison.


J'adore avoir tous mes enfants sous mon toit. C'est quoi un papa poule ? Un père qui réagit comme une mère et qui « couve » ses enfants ? Je dois être une sorte de papa poule alors. Je les secoue mais j'ai besoin de les avoir pas loin. Et pourtant, il faudra qu'ils partent.


Donc nous étions 7. Tout c'est bien passé. Ce qui veut dire qu'il n'y a pas grand chose à raconter !


Entre 2 ondées, nous avons pu faire un peu de vélo (ceux qui vont m'obliger à vendre une des motos). Très classique. La mère et une de ses filles se sont perdues (tournées à gauche au lieu de tourner à droite, rien à dire sur le sens de l'orientation féminin... non rien à dire...). Il y en a deux qui faisaient la course et comme il y en avait une qui était fatiguée et à la traine, je faisais ce que je pouvais pour surveiller l'ensemble.


Et 2 + 2 + 2, ça ne fait que 6. Et où était le septième ? La grande ado n'a pas voulu faire de vélo, curieux non ??


Dans ces moments là, de l'extérieur ça ressemble à une (grande) famille. Et de l'intérieur, c'est très agréable...

samedi 8 décembre 2007

Noël dispersé

Cette année, nous ne fêterons pas Noël tous ensemble.

Mon amie, ses enfants, ses soeurs, leur pièce rapporté (j'adore ce terme !) et leurs enfants, chez ses parents.
Mes enfants, mon père et moi chez nous.

C'est moi qui ne souhaite pas que nous débarquions à 6 chez les parents de mon amie.

L'an dernier, nous étions tous allés chez ses parents, à 5, mais il n'y avait pas mon père.
Je n'arrive pas à me dire que comme nous sommes une famille reconstituée, il est normal que nos parents se voient.

Et puis j'ai un peu peur des remarques de mon père.

Il est très doué pour dire un truc énorme et s'enfoncer. Par exemple, dire que les enseignants sont des feignants quand il y a des enseignants dans la pièce mais qu'il ne le sait pas. Alors, on lui dit « chut, machine est enseignante » et là il rajoute « mais pas tous les enseignants, le pire ce sont les profs de fac ». Pas de chance, « machine » est prof à la fac.

Ou bien une remarque sur les propriétaires de chiens et les déjections canines (je passe les détails). Et là, immanquablement, il y a un propriétaire de chien dans l'auditoire.

Au début, c'est drôle. Mais à force, ça rend méfiant, prudent. Tellement prudent que l'on essaye de ne voir que les habitués du phénomène. Et pour la confrontation avec la famille de mon amie... je n'ai pas le courage....

Au fait, elles s'arrêtent où les limites d'une famille recomposée ? Il faut recomposer jusqu'où ?

mercredi 5 décembre 2007

Malsain

Je n'ai pas pu m'en empêcher.

Quand un des enfants de mon amie a dit au téléphone à son père : « tu prends le jeu le moins cher, l'autre c'est maman qui le prend », j'ai commencé à dresser l'oreille.

Quand sa mère lui a demandé : « mais pourquoi as-tu dit ça ?? » et que l'enfant a répondu : « mais Papa te donne 210 € par mois ! », là, je n'ai pas pu me retenir.

J'ai dit du fond de la pièce : « les histoires d'argent entre les parents, ce n'est pas pour les enfants, c'est malsain que les enfants s'en occupent ». ça a jeté un froid.

Ensuite j'ai expliqué que dans un divorce, il y avait des histoires d'argent entre les parents, que moi aussi j'avais donné de l'argent et que je donnais de l'argent à la mère de mes enfants. Qu'un notaire et un juge avaient décidé et défini ce qu'il fallait faire. Mais que tout ça, nous n'en avions pas parlé à mes enfants. Ce n'est pas un secret, mais ce sont des histoires d'adultes. Ça ne doit pas faire partie de la préoccupation d'enfants de 8 et 10 ans.

Quand ses enfants étaient dans leur chambre, je suis monté. J'ai dit que je n'avais pas grondé mais que pour moi, les enfants ne doivent pas s'occuper de ça.

Ensuite, il y a eu explications entre la mère et ses enfants (je suis allé à l'autre bout de la maison). Il y a eu larmes et excuses.

Non, je ne pense pas être sorti de mon rôle. J'ai été un avis extérieur. Je n'ai pas porté de jugement sur leurs parents. Et les enfants ont pris conscience que c'était quelque chose de grave qu'ils avaient dit. Parce que je résume, mais le reste de la discussion était une mise en accusation de leur mère qui prenait tout l'argent de leur père.

Je n'ai pas dit aux enfants que pour moi, un adulte qui se sert de ses enfants, qui les manipule, qui veut se faire passer pour la victime (lui qui a récupéré une maison sous-estimée, qui verse une pension tellement faible à leur mère pour deux enfants que je ne savais même pas que c'était possible quand on a un emploi décent), c'est minable, c'est misérable, c'est honteux, c'est lamentable. Là, je serais sorti de mon rôle et j'aurais perdu toute crédibilité.

Je crois qu'il faut savoir rester digne dans la vie. Le mot « adulte » doit prendre toute sa signification dans certaines situations. Je dirai juste, gare au retour de bâton, mon gaillard.

Les enfants savent reconnaître qui les met dans des situations ou qui a des propos qui les dérangent. Un jour ou l'autre, ils analysent... et jugent...

lundi 3 décembre 2007

Arrondisseur d'angles

Arrondisseur d'angle.
C'est ma tache. A la maison, au travail.
C'est un peu pesant.

J'ai eu la grande majeur et mon ex-femme, sa mère. Elles ne se parlent plus. Alors j'ai eu la mère qui me demandait si j'avais eu sa fille. Oui, mais le matin seulement alors j'ai appelé et je l'ai eu tout de suite sa fille. Elle me répond, mais pas à sa mère. Puis j'ai eu sa mère. Je lui ai dit que j'avais eu sa fille.

J'ai pu ainsi écouter les récriminations de chacune. Il faut encore que je rappelle « notre » fille (ben, oui, c'est toujours notre fille...).

Dans la journée, j'arrondis les angles. Pour que les crétins qui sont là bossent ensemble, dans un sens qui nous permette de conserver les salaires qui nous aident à vivre. Je gueule d'abord puis j'arrondis. Parce que si tu gueules tout le temps, plus personne n'écoute. Il faut gueuler quand tu peux surprendre.

J'arrondis les angles. Est-ce que j'arrondis le dos aussi ? Il faudra que je regarde. Je ne voudrais pas finir bossu.

A part ça ? C'est bon de se plaindre de temps en temps. Vivement la fête des commerçants. Je veux dire vivement Noël.

Il y a des fois où l'on se sent fort.
Des fois où l'on se sent au bord du bord du bord du trou.
Des fois où l'on s'en fout (c'est le pire je crois. Ne plus réagir, c'est le pire).

Et encore ?

Et bien week-end sympa à deux. Il y avait un « truc » qui planait entre nous deux. J'explique.

Mon amie a accepté de garder ses enfants mercredi alors que nous avions décidé de faire tous les deux les courses de Noël. J'avais posé un jour alors je lui ai dit : « ce n'est pas grave, ne t'inquiète pas, je prendrai un jour une autre fois, sans doute mon lundi... ». Elle travaille le lundi. Elle était vexée. Vexée par le fait que je préfère prendre un jour où nous elle n'était pas en congés plutôt que de passer le mercredi avec elle et ses enfants. Mais j'étais contrarié qu'elle ne m'en ait pas parlé avant de prendre cette décision.

Le sujet est venu rapidement sur le tapis dans la voiture vendredi soir. Et tout c'est arrangé.
Comme il est difficile de dire que l'on aime quand on a été déçu. Comme il est difficile d'avancer à découvert, avec ses sentiments bien visibles. On a peur de se faire tirer comme un lapin. Alors on ne dit rien et le malentendu s'installe. Le malaise s'installe. Ce week-end nous avons réussi à évoquer le sujet, à désamorcer la bombe. En sera t'il toujours ainsi ? Pas sûr. Le dialogue c'est tout. La seule et unique solution.

Il faudrait s'en souvenir tout le temps, à tout moment...

jeudi 29 novembre 2007

Cynique ?

Est-elle cynique cette « jeune femme » ? Sans doute oui. C'est presque une qualité à mon sens. En plus elle a beaucoup d'humour. Que pourrais-je lui dire ? Que tous les hommes ne sont pas tous lâches et stupides ? Évidemment, je le pense. Car à part mon camarade qui a quitté sa femme pour vivre avec une autre mais continue à prendre ses repas du midi dans l'ancien domicile conjugale, à part celui qui a quitté sa femme après l'avoir poussé violemment car elle l'exaspérait (elle ne suportait simplement pas de le voir trainer à la maison après un accident qui d'après lui, ne lui permettrait plus jamais de travailler -pas l'opinion des experts et de la sécu malheureusement pour lui), à part ce collègue qui trompe sa femme et la pousse à le quitter en se montrant odieux, à part... D'accord, des hommes pourris, il y en a beaucoup. Mais les femmes ne sont pas des saintes non plus. Les hommes n'ont malheureusement pas le privilège de la bêtise et de la couardise. Malheureusement. Ce serait intéressant d'avoir le point de vue d'un homosexuel. Quel est son opinion sur les hommes ? Rejoint-elle celle des femmes ?

Y a t'il une différence entre les hommes et les femmes ? Ces dernières années me font penser que non. Pas plus ni moins de sagesse, de fidélité, de raison. Égalité dans la bêtise et la méchanceté.
Pourtant il y a plus de femmes soumises et battues. C'est un fait. Pourquoi ? Simple question de force physique et d'éducation ? Je ne sais pas. Je suis convaincu qu'en donnant le même bagage à un bébé fille et à un bébé garçon, la probabilité d'avoir une belle ordure à la fin serait la même.

La triste vérité, c'est que quand on est attiré par les hommes, on est déçu par eux et quand on est attiré par les femmes, on est déçu par elles.

Quand à la famille recomposée, elle n'a de famille que le nom. Ce n'est pas une famille. Mes enfants ne considéreront jamais ceux de mon amie comme des soeurs et n'accorderont aucune légitimité à mon amie pour leur « éducation ». C'est une sorte de communauté. Un groupe qui se réfugie ensemble. Parce que quand on est pas « très fort », on a besoin de trouver un endroit où et des gens avec lesquels on se sent en confiance.

Que faire ? Rester seul, à se morfondre et à regarder le monde autour en se disant qu'il ne tourne vraiment pas rond ? « Moi », je ne suis pas assez fort pour ça. Je finirais par tout quitter. Je n'ai pas le droit en plus car quand on a des enfants, il faut assumer (ce qui ne veut pas dire ne pas penser à soi aussi).
Maintenant, j'avance lentement, prudemment. Dés que je sens la déception arriver, je me mets en retrait. Je me ménage, clairement.

J'ai eu la chance de rencontrer une femme qui ne me casse pas les pieds. Elle n'est pas parfaite. Ça tombe bien, moi non plus. Alors, elle et moi, nous nous sommes dits que nous devrions essayer. Essayer de former une communauté, une « famille recomposée ».

Il y a plein de choses que je voudrais dire à cette « jeune femme ». Mais j'en sens toute l'inutilité et en plus, elle ne m'a rien demandé !!

Et puis, il faut garder le moral : Il ne reste plus que 5 mois d'hiver... Quoique l'été pourrait bien être pourri, ça c'est déjà vu...

mercredi 28 novembre 2007

Finalement

Mercredi avec 3 de mes enfants. Agréable. Plus d'intimité et de naturel, comme quoi tout le monde n'est pas encore parfaitement à l'aise quand nous sommes tous ensemble. L'habitude n'est pas encore prise.

Positiver, toujours.
J'ai passé une excellente journée même si, comme beaucoup de parents, il a fallu prendre la voiture dix fois pour déposer et reprendre les enfants à droite et à gauche.
J'ai pu cuisiner pour eux (pour moi, je me contente du strict minimum !!), les écouter, les aider dans leur devoirs, faire tourner une machine et étaler le linge (je n'ai plus le droit de m'occuper de cela, c'est le domaine de madame, ma prestation étant jugée comme très moyenne : est-ce le fait que je mélange blancs et couleurs ou qu'il faille systèmatiquement tout repasser après l'étantage?). C'est stupide mais j'ai aimé tout cela. Ne pas en déduire que je ferais un bon homme d'intérieur...

Mon amie a (peu) dormi chez elle : enfant malade et vomissant... tout un programme. Elle va être cuite à la fin de la semaine. J'en arrive presque à me dire qu'elle a fait le bon choix hier...

Demain retour au bureau. J'ai répondu au téléphone ce matin, car comme beaucoup de monde, quand je ne suis pas là, on a besoin de moi. Mais cet après-midi, niet ! Il a sonné, vibré et ma messagerie a chauffé : je n'ai pas répondu. Le travail est une des raisons pour lesquelles mon couple a volé en éclat (une des raisons seulement). J'ai appris qu'il fallait être disponible pour ses proches. Il est important qu'ils voient qu'ils passent avant le travail. Ne pas répondre au téléphone, c'est concret, ça porte plus que des mots.
J'ai du me déplacer cette semaine aussi et je n'ai pas pu prendre les enfants comme c'était prévu. Alors aujourd'hui, c'était pour eux.
Chers collègues, merci de me trouver indispensable mais vous n'êtes plus prioritaires...

mardi 27 novembre 2007

Contrarié

Contrarié par le fait que mon amie ait préféré rester chez elle plutôt que de venir chez nous parce que sa fille est malade alors que nous ne travaillons pas demain tous les deux.
Contrarié par le fait qu'elle ait fait des courses juste pour elle car elle ne voulait manger que de la compote et de l'actimel.

Contrarié de me sentir en second plan.
Contrarié de devoir m'avouer que je suis un peu jaloux.
Contrarié de me dire qu'elle a raison et que les enfants passent avant tout, que ceci peut nous diviser et qu'il en sera toujours ainsi parce que nous n'avons pas d'enfants en commun.

dimanche 25 novembre 2007

Le chat de la voisine

La plus jeune fille de mon amie adore les animaux. Très bien.

La voisine a une chat (une femelle en fait, mais nous en resterons là si vous voulez bien...). Toujours très bien.

La plus jeune fille de mon amie a décidé que la voisine s'occupait mal de son chat. Ça se gate.
Et passe son temps à faire entrer le chat à la maison. C'est pénible.

Ma cadette est allergique au poils de chat. C'est irritant.

Conséquence numéro 1: on se prend des grandes bourrasques d'air froid à chaque ouverture de la porte fenêtre du salon pour faire rentrer le chat.
Conséquence numéro 2: le chat sachant qu'il va trouver des bras et de l'attention profite de la moindre fenêtre ouverte pour entrer chez nous (on aère parfois les chambres...). Quitte à passer sur notre lit avec les pattes sales.
Conséquence numéro 3: ma fille cadette peste contre le chat, la jeune fille de mon amie et nous (mon amie et moi) pour notre faiblesse.
Conséquence numéro 4: ma plus jeune fille, un peu pestouille, en profite pour lancer des grands : « non 'machine' !! on n'a pas le droit de laisser entrer le chat !! ».
Conséquence numéro 5: la grande majeure en profite pour me faire remarquer que c'est le basar.
Conséquence numéro 6: je ne sais pas comment gérer la situation. Mais je ne vais pas mettre le chat dans notre poubelle de cuisine (j'aime bien les chats même si je les trouve particulièrement idiots). Pourtant ce serait une solution : le chat serait à la maison, avec de quoi manger, sans se balader partout, sans mettre ses poils partout... (inutile de signaler cet article à la SPA, j'ai dit que je n'allais pas le faire !).

C'est fou comme un petit truc à poil de rien du tout peut poser comme problèmes.

C'est fou comme on se sent désarmé pour gérer un conflit entre un enfant de l'autre conjoint et un des siens !! Qui a dit que c'était simple les familles recomposées ? Moi ? Pas possible.

Vous avez des idées ?

jeudi 22 novembre 2007

Faut pas croire

Peut-être que le blog ne le montre pas. Mais faut pas croire qu'il n' y a pas de moments de doute.

Faut pas croire que dans la famille recomposée, quand les enfants du conjoint vous cassent les pieds, on n'a pas envie de dire : « stop ! On arrête, je laisse tomber, je ne pourrais pas supporter ».

Faut pas croire que quand vos enfants critiquent leurs quasi demi-frêres ou soeurs, on n'a pas envie de dire : « Vous avez raison, on va rester entre nous et si je fais la tête tout le temps, ou si je n'ai pas envie de faire quoi que ce soit, faudra pas vous poser de questions ».

Faut pas croire que passer du papillonnage (quand on y a re-goûté ) à la vie en couple, c'est facile, surtout si une jolie brune (j'ai un faible pour les brunes « piquantes ») vous fait les yeux doux.

Non, faut pas croire que ça se fait tout seul, simplement, facilement. Mais, dans ces cas là, dans ces moments de doute, je prends « tout »: Le très bon, le bon, le moins bon et le très mauvais, et je « lisse ». Une sorte de moyenne. Et je constate que c'est plutôt bien. Je constate que les moments qui font douter sont très « ponctuels » et que l'impression générale, c'est un sentiment de plénitude.

mercredi 21 novembre 2007

Mon fils et son portable.

Pour l'instant, mon fils est le seul qui m'envoie régulièrement des messages et fasse sonner le téléphone pour que je le rappelle.

J'ai tenu à ce qu'il ait un portable, je n'ai pas demander à sa mère et je lui ai fait la surprise. Avec les grandes, je rale un peu. Je paye les forfaits mais je n'ai pas droit à un seul appel et pas non plus aux sms. Cela a un côté un peu frustrant...

J'imagine que mon fils envoie aussi des sms à sa mère quand il est chez moi. Je ne vais pas demander à sa mère car si ce n'est pas le cas, nous serions à la limite de l'incident diplomatique. Le côté traitre du portable, c'est qu'il m'appelle surtout quand il y a eu conflit avec sa mère ou son beau-père. Et là, je fais bien attention à ne pas rentrer dans ce jeu. Il me parle, j'écoute « sa » version et je fais des commentaires, en me gardant bien de donner complètement raison à sa mère ou à lui. Cela lui permet juste de parler, de vider son sac. Je ne veux pas juger. J'ai mon opinion mais je la garde pour moi. Je pense que c'est mieux ainsi, je suis convaincu qu'abonder dans son sens ne serait pas lui rendre service. J'ai déjà parler de la nécessité de rester neutre dans la relation que les enfants ont avec « l'autre » parent après le divorce.

Les déplacement sont terminés pour cette semaine. Le dernier avion m'a ramené suffisament tôt pour que nous puissions passer une mini soirée avec mon amie. Une soirée ensemble cette semaine, ce n'est déjà pas si mal.

Prochaine étape, vendredi soir avec le retour des 6 caïds à la maison. Il faut déjà penser à un programme. Quitte à ne pas le suivre. D'ailleurs mieux vaut avoir un programme qui sera rejeté que pas de programme. La phrase la pire à entendre pour moi étant « oh non, on va pas rester à rien faire à la maison !! ». Celle-ci me donne l'impression que « d'être à la maison » n'est pas bien agréable.

Toujours le même problème, depuis des années. Quand on se déplace dans la semaine, on est content de rentrer chez soi. C'est mon cas. Après une semaine avec des journées de 16 ou 18h, j'ai envie de me poser. Mon ex-femme ne comprenait pas. Forcément, pour elle, qui gérait les enfants seule pendant mes absences, l'envie était de sortir. Ça se conçoit. Alors maintenant, je « panache ». Un peu de sorties et un peu de maison. Finalement, j'ai vraiment compris plein de choses depuis ce divorce...

lundi 19 novembre 2007

Paris. Pas si mal...

Petite halte à Paris ce soir. C’est la semaine sans enfants et donc celle des déplacements. Nous aurions pu passer quelques soirées en tête à tête avec mon amie mais nous verrons cela dans 2 semaines. « Obligations professionnelles » obligent.

J’ai fait un tour à Montparnasse (l’hôtel est à côté). C’est incroyable la quantité de restaurants japonais qu’on y trouve. A l’époque où j’ai quitté Paris, c’était surtout des crêperies.
Plein de gens qui courent partout. Amusant. Mais sympa cette ville, même sous la pluie et en temps de grève.

Ce sera tout pour ce soir, demain réveil à 4h30. La perspective de faire 11h00 de voiture dans la journée ne m’enchante pas vraiment (11h / 24h, ça ne fait que 46% de la journée en voiture..). La semaine s’annonce fatigante. Si au moins toutes ces heures pouvaient servir à « gagner plus » (vous connaissez ? Travaillez plus pour gagnez plus…) Seulement ce n’est pas pour les cadres au forfait cette annonce. Mais comme je fais parti des pourris de nantis, manquerait plus que l’on trouve une combine pour que l’on gagne plus.

Je m’égare. Des nouvelles de la famille recomposée bientôt, c’est promis.

Re-week-end calme

Que dire de ce week-end ?
Quand nous n’avons pas les enfants, nous en profitons pour faire ce qui est casse-pieds avec eux.
C’est à dire aller dans des magasins qui ne les intéressent pas : nous avons alors le temps de chercher ce qu’il nous faut sans avoir à supporter les « on part bientôt ? », « on rentre après ? ». Ceci permet d’acheter ce que l’on veut, de choisir et non pas de prendre le premier machin que l’on trouve ou même de carrément renoncer.

Ou encore faire le ménage de fond en comble : pas de risque d’en voir un traverser le couloir mouillé pour un « besoin physiologique » urgent, ou d’en voir un autre en train de manger un bout de pain loin, très loin de la cuisine, et toujours dans une pièce où l’on vient de passer l’aspirateur, ou d’entendre le son de la télé tenter de dépasser celui de l’aspirateur justement.

Et encore, d’écouter notre musique (je l’ai déjà dit) et de vivre à notre rythme – c’est à dire de se lever quand on veut, de manger quand on veut, de sortir quand on veut… - sans perturber personne.

Il y a comme une impression de grande liberté. Mais il y a aussi cette impression que quelque chose manque. En l’occurrence, le quelque chose a 6 têtes, 12 bras et 12 jambes…

C’est un peu comme être hors du temps, au ralenti. C’est agréable mais pas complètement satisfaisant.

A part ça ?

jeudi 15 novembre 2007

Réunion parents / profs

Je me répète de plus en plus sur ce blog. Ma vie n'est pas passionnante au point de pouvoir écrire souvent à son sujet. Devrais-je le fermer ? N'y passer qu'une fois par mois ? On verra ça.

Ce soir, nous sommes 5. Les enfants et moi. Merde ! Qu'est-ce que je les aime !! Ils m'énervent mais je les adore. C'est rare que nous soyons tous les 5 maintenant.

Un peu plus tôt, il y avait la réunion parents / professeurs de mon fils. Sa mère et moi nous sommes retrouvés au collège, avec lui.

Je ne me suis jamais senti à l'aise avec les enseignants. Ça ne changera pas. J'ai un gros défaut, je jauge toujours la capacité de nuisance de l'autre. Et là, je la trouve toujours plus importante que la mienne. Inutile de se lancer dans une discussion sur le manque de supports donnés par le professeur, sur la difficulté à comprendre les explications fournies. Critiquer, c'est exposer son enfant à la rancune de son enseignant. Ne pas généraliser bien sûr. Mais comment savoir ?

Surtout ne pas généraliser. D'ailleurs sa prof principale est épatante. Une grande femme rousse énergique qui l'a félicité, le valorise, le pousse à prendre de l'assurance, à continuer à faire des efforts. Une prof comme j'aurais aimé en avoir !

Sa mère a parlé tout le temps. Elle, elle ne le valorise pas. Elle ne s'en rend pas compte. Je ne dis rien ou presque, inutile. Pendant des années j'ai essayé. Alors maintenant, je laisse dire. Je rajoute juste 2 mots de temps en temps, pour compenser. Plus envie de ma battre avec elle. Je me demande comment nous avons pu vivre si longtemps ensemble. C'est fou comme on perd rapidement l'habitude de l'autre. Je ne comprends réellement pas comment j'ai pu la supporter.
Non pas qu'elle soit insupportable, mais nous sommes si défférents.

Sinon, Noël approche. Comment allons-nous nous organiser ? Chez qui ? Avec qui ? Va falloir négocier avec les ex-conjoints. Nous aurons les enfants au nouvel an, je serai bien obligé de faire quelque chose cette fois. Mon amie a la même passion que moi pour le nouvel an... Mais nous allons faire des efforts – et nous mettre sur notre 31 (je sais, c'était facile) – pour l'occasion.

Que dire de plus pour aujourd'hui ? J'ai une furieuse envie de changer de boulot !! Mais ça, c'est une autre histoire.

mardi 13 novembre 2007

La grève, la colocation, les magasins entre hommes, la g

Et bien, on va recommencer.
Demain la « grande ado » n'ira pas au lycée. Si je la dépose, elle manque la première heure (8 à 9) et comme l'emploi du temps est bien fait, le cours suivant est à 11h. Et moi, en grand égoïste, je ne veux pas me taper 2 heures de voitures pour qu'elle aille une heure en cours.

J'imagine que tout le reste de la semaine je devrai la déposer et aller la chercher, selon les dernières prévisions et compte tenu du zèle local en cas de grève. Ceci va se traduire par une présence de 10h à 16h00 au bureau. C'est dommage. J'ai accessoirement un travail qui me demande normalement un peu plus d'heures d'activités. Je compenserai par moins de disponibilité pour ma « famille » chez moi. C'est normal et je participe avec plaisir au « combat » pour le maintien des acquis de certains. Quant aux casse-pieds du bureau, je crois qu'il va falloir qu'ils se tiennent à carreau : il y a une limite à ce que l'on peut supporter comme nuisance. Pauvres victimes indirectes du conflit actuel.

Je change de registre.

Repas dans la franche bonne humeur ce soir. J'aime. Faire « l'imbécile » devant un public qui se prête à la rigolade et un franc plaisir. Une pensée pour la grande majeur et son colocataire dégénéré : branché sur son pc en permanence, incapable de nettoyer ses cochonneries, mangeant comme un cochon (avec le son et l'image), sans discussion, un vrai plaisir en somme. Certaines diront « comme un garçon de cet age ». Je répondrai « faux ! ». Je n'étais pas comme ça moi !! Bon, je ne suis pas un bon exemple, j'étais nettement au-dessus de la moyenne... (c'est curieux ces douleurs aux chevilles que j'ai parfois, je devrais consulter un médecin).

Il faudra qu'elle tienne le coup, on ne va pas chercher une autre location en cours d'année.

Me manque quand même cette grande bécasse qui ne me supporte plus ! Quand ils sont là, ils vous épuisent et dès qu'ils sont absents, ils vous manquent ! Pourquoi fait-on des enfants ? Il y a un côté un peu maso là-dedans.

Sinon, j'ai fait des courses de vêtements avec mon fils. Sympa d'être à deux « mecs » dans les magasins. On a pris le temps de lui trouver pantalons et pull. C'était calme. Habituellement, il y a toujours ses soeurs qui courent dans tous les sens en me disant : « oh papa, je peux prendre ça et puis ça ? Et tu as vu ça ? Et ça ? C'est bien non ? ». Je sors avec la tête farcie... et elle avec des sacs !! Il faudra tout de même qu'on trouve le moyen de se retrouver entre hommes autre part que dans des magasins...

dimanche 11 novembre 2007

Week-end pluvieux vaut mieux que bureau de grincheux

Les vélos sont restés au garage.
Week-end minable, du point de vue temps. Il va falloir s’y faire, mais ça va être dur.
4 piles électriques dans la maison (4 car les deux grandes sont plus calmes. Comme quoi, un jour ou l'autre, ça grandit), on ne fera pas ça tous les week-ends. Les enfants, vous êtes prévenus, même par mauvais temps, il faudra sortir jouer dehors.

J’ai du me coucher vers 1h du matin, histoire d’avoir l’impression de profiter du week-end. Nous avions reçu des amis (un COUPLE d’amis ;-)) avec des enfants. Entre parenthèse, c’est bien les gens qui viennent avec des enfants. Généralement, la soirée ne finit pas trop tard : il faut aller coucher les enfants. Ça évite les temps morts et les maux tête trop sévères le lendemain.
Après leur départ, j’ai pu avoir l’impression de faire ce que je voulais : juste une illusion mais important tout de même.
Et puis, traîner le soir en sachant qu’il n’y a pas de réveil le lendemain matin, c’est agréable, une vraie détente. Sauf que…

Sauf que la plus jeune fille de mon amie (8 ans) a débarqué à 8h00 dans notre chambre. Et c’est de mon côté qu’elle est venue. Pour m’expliquer que la télécommande de la télé ne marchait pas.

Alors, il y 2 possibilités. Ou bien elle n’a pas bien vu et pensait parler à sa mère, ou c’est réellement à moi qu’elle voulait poser la question.

Quelle importance ? Ben si.

Si c’est à moi qu’elle voulait parler, c’est encourageant. Elle vient vers moi et me reconnaît une compétence. Dans une famille recomposée, c’est pas mal.
Ce qu’il faudra que je lui explique (mais c’est sa mère qui le fera j’imagine), c’est que le sommeil des autres, ça se respecte. De ce côté, il y a des efforts à faire. Sa spécialité c’est de réveiller sa sœur entre 7h00 et 8h00. Sa sœur qui dort sans se forcer jusqu’à 10h30 quand on la laisse tranquille.

Si c’est une erreur et qu’elle voulait parler à sa mère, on rejoint la fin du paragraphe précédent.

A part ça, demain c’est lundi, et même si les enfants ont bien profité de notre patience ce week-end (!!), je préfèrerai recommencer un jour de plus que d’aller gérer les caprices et jérémiades au bureau !!

samedi 10 novembre 2007

Les couples en couple.

Une petite réflexion qui me vient comme ça, après avoir reçu des amis à la maison : C'est tout de même vraiment plus sympa de recevoir en couple que seul !!

Je ne voudrais pas non plus remuer le couteau dans la plaie des célibataires, mais c'est un fait.
Remarquez, quand je recevais seul, vraiment seul, je ne recevais généralement qu'une personne et mes enfants n'étaient pas là. Sinon, je recevais avec eux, et nous recevions plutôt des couples avec enfants.

Et comme je ne reçois plus des personnes seules seul (vous suivez ?), je trouve donc que c'est plus sympa de recevoir des couples en couple.

C'est pourtant simple !

vendredi 9 novembre 2007

8 vélos

Demain nous récupérons tout le monde. Par groupe. Mon amie prend ses enfants, puis les deux plus jeunes de mon côté pendant que je prends les deux aînées à la gare. On se retrouve vers 20h00 à la maison. J'ai hâte de voir tout ce petit monde.

Maintenant que j'ai acheté 6 vélos, que j'ai de quoi réparer le mien et que mon amie en a trouvé un, nous allons pouvoir faire une balade - qui motivera plus les foules que la marche à pied je l'espère - tous ensemble. Normalement il devrait pleuvoir (c'est mon côté optimiste qui parle...).

Juste pour voir, vous imaginez 8 vélos dans un garage ? C'est pas prévu ça. Non, c'est pas prévu de rentrer 8 vélos et 1 voiture dans un garage. Et en plus, une famille de 8 personnes, ça déborde jusque dans le garage. On a beau trier toutes les semaines (ou presque) depuis le mois de juin, rien à faire. Il y en a trop. Alors pour conserver un espace vital pas trop encombré dans la maison, hop, on vire au garage. Résultat des courses, il faut que je vende une de mes motos, plus de place !!

Vous me direz que de toute façon, je ne peux pas utiliser 2 motos en même temps. Soit. Et vos chaussures vous en avez plusieurs paires et vous les mettez toutes en même temps ? Je sais ce que vous allez dire...

mercredi 7 novembre 2007

Amusant

Tout à l'heure, je suis allé dire au revoir à mes ex-beaux parents, avec mon amie, chez mon ex-femme et son nouveau mari. Amusant, non ?

La petite fille de mon ex-femme a fait un effort (elle a 2 ans), elle m'a appelé par mon prénom et non "papa" comme elle le fait parfois (et là, il faut voir la tête de sa mère et de son père...). Mais quand son père est entré dans la pièce, elle l'a appelé par mon prénom !!

C'est fou comme il suffit de peu de choses pour m'amuser !

mardi 6 novembre 2007

Jalousie

Mon fils est terriblement jaloux de sa jeune soeur depuis qu'elle est née. Je crois que nous avons négligé ce point à l'époque à laquelle nous aurions pu tenter d'y remédier.

Hier soir, il m'a appelé de chez sa mère, à la limite des larmes. Il a un sens surdéveloppé de l'injustice dés qu'il s'agit d'un problème avec sa soeur.

Elle lui a fait une remarque désagréable, peut-être une insulte, qui à son sens était injustifiée - « j'ai rien fait et elle... » blabla - et lui l'a tapé. Il s'est fait grondé, normal. Mais sachant qu'il était fautif (il sait qu'il a tord s'il la tape et cela quoi qu'il ce soit passé), il a eu l'impression que l'ensemble des adultes présents (grands parents, mère et beau-père) se moquait de lui. Il faut dire que « ça tape sur le système » leurs querelles, leurs cris, leurs pleurs. Au début, on discute, on essaye de faire comprendre et comme ça ne marche pas, on essaye autre chose, et puis comme ça ne marche pas, on essaye encore autre chose, et puis comme ça ne marche pas.... « the never ending story », l'histoire sans fin.

Cette situation me fait penser à l'époque où ces deux petits diables se levaient 10 fois le soir après que nous les ayons couché. La seule chose qui ait fonctionné pour résoudre le problème ce fut... le temps ! Quand ils ont grandi et qu'ils ont trouvé plus d'intérêt à lire dans leur lit que de se lever et de se faire gronder, cela a cessé.

C'est sûr, le temps finira par tout résoudre. Mais je vais essayer autre chose en attentant. J'ai déjà expliqué à mon fils que tant qu'il la tapera pour avoir le dernier mot, il aura tord. C'est automatique et je ne veux même pas essayer de comprendre la situation. Je crois que cette fois le message a été clair.

Ensuite, j'ai tenté de lui faire comprendre qu'après une journée passée à faire de l'ordinateur et de la peinture de maquettes, il serait bon qu'il trouve quelque chose qui le défoule.
Quand nous sommes en voiture, je les fais crier, parfois sur une chanson. Je les fais, je veux dire par là que je les pousse à crier, à hurler. C'est fou comme ça défoule. Le côté un peu « taré » de l'affaire leur plait bien en plus !!

Je veux qu'il apprenne à se maîtriser. Est-ce que je tape sur mes collègues quand ils m'énervent ? Non il y a des sacs de frappe pour ça (pas au bureau évidemment) et des activités sportives qui permettent « d'évacuer » le trop plein d'agressivité refoulée.

Curieusement, dans notre famille recomposée, il a une alliée : la fille aînée de mon amie. Lorsqu'ils font des jeux de société, l'idée vient souvent des filles (les 3 plus jeunes : 8 ans, 10 ans, 10,5 ans). Et c'est la fille aînée de mon amie qui veut à chaque fois que mon fils joue avec elles, au grand dam de ma « fille petite ».

Je me demande d'ailleurs si mon fils n'éprouve pas un petit quelque chose pour la fille aînée de mon amie. Je ne sais pas mais je me demande... J'observe. Ce sera encore un « truc » simple si c'est le cas !! Entre parenthèse, je crois que nous devrions savourer les instants (leitmotiv) qui nous séparent de l'entrée dans l'adolescence des 4 derniers...

dimanche 4 novembre 2007

Retour à la normale

Les mamans ne pourront pas comprendre. C'est profondément débile mais : Quand nous sommes rentrés de Paris, nous avons fait une pause « pipi ». La très classique pause pipi. A cinq, il faut essayer de synchroniser tout ça, pas toujours facile. Mais là, physiologie au diapason et je me retrouve avec mon fils du côté des hommes. Voir sa petite tête (désolé fils, tu n'as que 13 ans et pas encore une silouhette d'adulte !!) dépasser à peine -juste les yeux en fait – du panneau qui séparait nos urinoirs respectifs, m'a fait bien rire. Il faut être père pour comprendre, nous sommes d'accord.

Donc, depuis la nuit de vendredi, je suis de retour à la campagne. Je suis allé chez mon amie qui était chez elle et pas chez « nous » car sa soeur y était en vacances. J'avoue que j'ai bien pensé aller chez « nous » : j'y ai tout mon bazar et c'est mon cocon, j'aime cet endroit. Mais j'ai bien senti que mon amie souhaitait que je vienne chez elle, même tard. Ses enfants se sont levés à 6h30, non pardon, à 6h40 (ce sont eux qui ont précisé). Franchement, pour moi, 6h30 ou 6h40 c'était un peu pareil, surtout après une semaine de sommeil très moyen et les heures de voiture.
Je suis resté couché et me suis rendormi, pas très grave. A la maison, personne ne se lève avant 8h, c'est un ordre et surtout personne n'a le droit des réveiller les autres.

Depuis hier soir, retour à la maison, à quatre. Je n'ai pas mes enfants. Et dans quelques instants, repas de famille chez les parents de mon amie avec ses soeurs, leurs conjoints, leurs enfants.
Amusant aussi cela. Repas de famille à depuis 1 an une autre signification : repas avec la famille de mon amie. Je suis à nouveau une pièce raportée, pour la deuxième fois de ma vie. Ça ne pose pas de problème.

Et ce soir, nous serons deux, enfin.

Quelques remarques :
Les enfants ont bien un comportement différent d'un foyer à l'autre.
Quand on a coupé les liens avec sa famille « génétique » - ou pratiquement- la famille du conjoint n'est pas moins la famille (surtout si l'on a un peu enterré ses souvenirs).
Je me suis senti terriblement seul pendant les heures de route. Le même sentiment, le même malaise qu'après le divorce. J'ai repris l'habitude d'être en couple et les moments où je suis seul, dans mon nouveau quotidien, me suffisent. C'est l'équilibre.
Les souvenirs me dérangent, le passé m'intéresse uniquement d'un point de vue « historique ». Les souvenirs rendent nostaligique et mélancolique. Sans intérêt. Je peux travailler sur le présent et le futur, le mien et celui de ceux que j'aime et qui m'entourent, c'est ce qui compte.

samedi 3 novembre 2007

Retour

Me voilà de retour.
Incroyable le flots de souvenirs qui me sont revenus ("en pleine figure" ...) durant cette semaine.
La famille (proche et moins proche) mais aussi le collège et le lycée car j'ai repris contact avec une camarade de seconde qui est en contact avec des camarades de terminale et comme nous en avons parlé avec un camarade de primaire... Je developperai tout ça mais les souvenirs qui m'intéressent le plus sont ceux que nous nous sommes fabriqués avec mes enfants pendant ces 5 jours.

Je repasse plus tard, forcément, quand on rentre, il y a des courses à faire...

mercredi 31 octobre 2007

Journal de bord de l’équipée à Paris, cinquième jour.

C’est clair, j’ai perdu l’habitude. Perdu l’habitude de la foule qui court, qui fonce, qui bouscule, du métro, du bruit, de l’odeur… Certes, la vie culturelle est riche mais c’est bien tout. Je ne vais pas critiquer Paris, j’aime cette ville mais… en août !!

Les enfants sont ravis. Musée du Louvre, Invalides, Cité des Sciences, Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Beaubourg (pardon « Centre Georges Pompidou »), les Halles…
Ils ont épuisés, ont mal aux pieds mais sont heureux. Je ne parle même pas du fait de partager repas et soirée avec mon oncle, ma tante et ma cousine, c’est la cerise sur le gâteau. Ce sont des divinités mes enfants ici.

Ce qui est épatant, c’est que quand ils parlent de leur mère, il n’y a pas de phrases assassines qui fusent : c’est un progrès. Je pense que ma cousine n’y est pas pour rien. C’est tellement mieux de ne pas mêler les enfants aux histoires des parents.

Nous rentrons un jour plus tôt que prévu. Je dois les déposer chez leur mère et revenir vendredi pour les obsèques.

Comme c’est agréable de les avoir pour moi tout seul mes enfants. Si j’osais je dirais que c’est un avantage indéniable de la séparation. Si j’osais… j’ose !!

lundi 29 octobre 2007

Marche avant, toute !!

Nous y sommes donc.
Séjour riche en souvenirs.
Plein de photos des étapes de la vie de la famille (au sens large). C’est à dire celles qui datent d’après l’invention de la photographie, fallait-il le préciser...

Ma « fille petite » a pu compléter une partie de l’arbre généalogique de la famille. Pour la partie qui est du côté de ma mère, je crois qu’elle ne le sera plus jamais.

C’est amusant, ma fille petite est en pleine recherche des origines de sa famille, et en particulier de mon côté. Qui était qui ? D’où venait-il ? Plein de questions. Ce n’est pas anodin. Je crois qu’elle cherche des repères la puce. J’ai eu l’occasion de le dire dans un article précédent : elle n’est plus la « dernière » née du côté de sa mère et 3 personnes ont été ajoutées du côté de son père. C’est pour le moins perturbant.

Ce séjour est étrange. Au moment où je déposais mon père chez sa sœur – qu’il n’avait pas vu depuis 7 ans (les personnes âgées se déplacent réellement peu, tout devient tellement compliqué) – nous apprenions le décès de mon parrain. Joie et tristesse à nouveau mêlées. Pas très vieux mon parrain. Je ne pense pas qu’il avait 60 ans. Il doit y avoir plus de 20 ans que nous nous étions perdus de vue. Comment se fait-il que je n’aie eu, petit à petit, plus aucune relation avec ma famille ? Je n’ai pas la réponse et je ne vais pas la chercher maintenant. Ce que je sais c’est que les filles de mon parrain, sa femme, sa sœur sont terriblement tristes ce soir. Vraiment, il faut profiter de ce que l’on a. C’est idiot de dire ça. Mais tous les évènements de ce type confortent mon opinion sur le sujet : prends, savoure…blabla blabla blabla, vous connaissez, j’ai déjà dit tout ça, mais je risque de me répéter, encore… non, je suis sûr de me répéter !!

Je suis seul avec mes enfants. Je crois que la dernière fois c’était en août 2006. C’est bien agréable. Il ne connaissent pas bien l’endroit, alors ils sont timides, fragiles. Comme je les aime. Difficile de décrire l’amour que l’on porte à ses enfants. Les parents comprendront ce que je veux dire. Le regard émerveillé et un peu angoissé que l’on peut porter sur eux.

Mon amie me manque, je dois l’avouer. Pourtant j’ai raté son appel ce soir. Téléphone sur « silence », ma spécialité. Je l’ai tout de même eu ce matin et dans l’après-midi. Mais j’ai manqué notre petit appel du soir. Juste se parler pour conclure la journée. Que c’est cucul. Mais que c’est agréable ! L’amour ramollit, certes, mais il apaise aussi.

Autre chose curieuse aujourd’hui. J’ai l’impression d’avoir été « spectateur ». Comme si je voyais, en spectateur, ce que je vivais. J’ai l’impression d’avoir « gravité autour » de ma vie de ce jour. L’explication ? Mais je pense que c’est simple, je me ménage. Je vais en dire un peu plus. Ici - je veux dire chez mon oncle et ma tante - presque rien n’a changé depuis des années. Alors, je revois, ou je peux revoir plein de personnes ou de moments qui ne sont plus. Mon arrière grand-mère, ma grand-mère, ma mère, notre ancienne famille quand la mère de mes enfants, mes enfants et moi venions leur rendre visite, des anniversaires, des fêtes du nouvel an, des réunions de famille... La petite table du salon, le canapé, la grande table, la cuisine et même la salle de bain, tout peut me rappeler des gens où des situations. Et pour tout vous dire, moi qui avance sans me retourner depuis des années, ça me dérange…

vendredi 26 octobre 2007

Qualité vaut mieux que quantité

Le grand voyage, c'est demain.
Grand voyage, mais pas en distance, non. Grand voyage dans le temps.
Je vais goûter des multitudes de madeleines de Proust. Et certains de mes enfants aussi.
Mon amie et ses enfants ne viendront donc pas. Nous n'avons pas le même système de garde pendant les vacances. Et puis, ce voyage où nous verrons « notre » famille et « nos » amis, n'aurait pas eu la même saveur pour eux. Il n'y a qu'un an que nous avons commencé à nous fabriquer des souvenirs communs. Avant, ce ne sont que des évènements de l'actualité que nous avons partager.
C'est amusant. Quand j'ai rencontré la mère de mes enfants, nous n'avions rien vécu ensemble. Le temps a passé et puis, un jour, nous avons fini par avoir passé pratiquement autant de temps ensemble qu'avec nos parents (nous nous sommes rencontrés au lycée et sommes restés ensemble très longtemps, l'équivalent de l'age d'un ado).
Notre petite famile recomposée n'existe que depuis à peine plus d'un an. Les aînés y vivront peu de temps. Les plus jeunes peuvent espérer y rester une dizaine d'années. Pour eux, ce pourrait être la famille où ils auront vécu le plus longtemps.
Quel est l'intérêt de ce message ? Juste d'expliquer que cette famille n'aura pas la même place et la même durée dans nos vies. Alors, quand on ne peut pas travailler sur la quantité, (la durée ici) on travaille sur la qualité, vous me suivez ?

mardi 23 octobre 2007

Un mauvais fils...

Et bien voilà. La vie c'est comme ça. Quand il vous semble de tout va mieux et qu'elle vous sourit, paf, un événement survient pour vous rappeler de ne pas vous endormir.

Ce qui suit, ne traite pas réellement de la recomposition d'une famille. Avant de commencer, une anecdote. J'ai reçu aujourd'hui une nouvelle voiture et les enfants de mon amie sont les premiers à y être montés. Je crois qu'elle est solide. Elle a résisté au test des vitres électriques, des pare-soleils, des tablettes, des poubelles, de tout en tas de choses dont j'ai compris le fonctionnement maintenant. Souhaitons que les tests que ne manqueront pas de faire les miens se passent aussi bien...
Voilà pour la parenthèse famille recomposée.

Donc, je vais bien et j'arrive même à penser à l'avenir. Je vous assure que pour moi, c'est pas mal. Un bel effort.

Seulement ma famille ne se limite pas à cette femme, ses enfants, les miens. Non. Il y a mon père qui vit à 5 heures de voiture et qui a bientôt 80 ans. Lui aussi c'est ma famille. Et les nouvelles ne sont pas bonnes. Je pensais le voir avec les enfants la semaine prochaine. J'irai d'abord le voir seul. Un de ses amis m'a dit qu'il perdait de plus en plus souvent la mémoire, était très amaigri et un peu « négligé ».

C'est curieux car je m'attendais à ce moment. Je le redoutais. Le moment où il va falloir que je trouve un autre logement plus près de chez nous. Vous me direz que c'est normal. C'est normal qu'un fils s'occupe de son père. Un bon fils pourrait même le prendre chez lui. Et c'est là le problème. Je vois bien que derrière les raisons que je trouve pour trouver un logement à proximité mais pas chez nous, il y a surtout des prétextes. Soit, nous sommes à 15 km de la première ville qui ressemble à quelque chose, soit, je pars en déplacement et mon père se retrouverait seul. Mais dans le fond, je ne souhaite pas que mon père vive avec nous. Depuis des années je peux à peine passer une semaine avec lui. Je lui en veux terriblement de ne jamais avoir fait le moindre cadeau à ses petits enfants. Rien, pas le moindre coup de téléphone pour les anniversaires ou pour Noël. Ça ne passe pas. Son égoïsme, sa façon de tout ramener à lui quand je lui parlais de quelque chose, c'est resté coincé.

Mais c'est mon père et je l'aime. Mais je ne suis pas proche de lui. Je l'aime à distance. J'aime partager un petit moment de temps en temps, discuter au téléphone. Ça me rend triste, c'est sûr. Je vois bien qu'un jour ou l'autre, il n'y aura plus de questions à se poser, qu'il sera trop tard.

Je suis sûr qu'il m'aime beaucoup et qu'il m'a beaucoup aimé. Mais les enfants ont besoin que l'on soit disponible pour eux, qu'on les écoute, qu'on les valorise. Ça, grace à lui (en quelque sorte), je l'ai compris. Quand mes enfants veulent me montrer quelque chose, j'y vais. Pour eux c'est important, très important.

Alors, je réfléchis, en essayant de laisser de côté mes émotions. Vaut-il mieux une maison de retraite où il y aura des gens toute la journée mais avec un côté un peu impersonnel ou bien libérer une chambre ici dans une maison où il n'y a personne de 8h00 à 19h00 ?
Première étape, joindre son médecin...

Finalement, le côté particulier d'une famille recomposée, c'est juste le noyau, le coeur. Tout ce qui gravite autour est terriblement classique.

samedi 20 octobre 2007

Et le ballon surgit de l'eau...

On ne va pas s'envoyer des fleurs (quoi que ce soit sympa !!) mais il y a un blog que je lis tous les jours : une certaine Kaki, trentenaire et célibataire. D'ailleurs quand elle dit vouloir se désintoxiquer d'Internet (ce ne sont pas ses mots), égoïstement, j'espère qu'elle n'y arrivera pas complétement...

En lisant son dernier article, je me suis souvenu de quelque chose. Je me suis souvenu de quelque chose que j'avais enfoui, dans les tréfonds de ma mémoire (ça sonne bien, non ? Ça a un peu une dimension dramatique).

C'est curieux l'être humain. Ce qui dérange, on se le cache. On se le cache tellement bien qu'on l'oublie (on croit l'oublier). Et puis un jour, plus ou moins sournoisement, ça refait surface. Ça « surgit » d'un coup. L'image qui me vient, c'est celle d'un ballon que l'on enfonce dans l'eau. Tant qu'on le maintient, il n'est plus visible. Quand il s'échappe, il remonte, violemment.

Je me suis donc souvenu que quand nous nous sommes quittés, mon ex-femme attendait un enfant. Elle ne l'a pas gardé. Elle suivait un traitement médical qui n'était pas sans risque pour le foetus. C'est ce qu'elle a dit.

Je me suis aussi souvenu que je ne l'ai pas cru. J'ai pensé : elle ne sait pas qui est le père.

Et puis, j'ai enterré.

vendredi 19 octobre 2007

Droit de quoi ?

Tout d'abord un coup de gueule. Il faut se défouler, c'est important.

Voilà deux matins que j'emmène la grande ado au lycée. Elle arrive à 9h00 pour un début des cours à 8h00 et moi à 10h00 au bureau.

Hier matin, c'était prévu : pas de train, grève intense.

Ce matin, ce n'était pas prévu. Les annonces disaient : grève finie. Quelques perturbations mais tout rentre dans l'ordre progressivement. J'ai du mal comprendre le sens de « quelques perturbations ». Pour moi ça ne voulait pas dire « pas de trains ».

Alors le droit de grève, je suis pour. Je n'oublie pas non plus que j'étais un peu rebelle quand j'étais plus jeune (ensuite, je suis rentré dans le rang – ou dans le moule, comme on veut. Avec 4 enfants, c'est plus facile d'avoir une vie de cadre qu'une vie de rebelle) et j'étais forcément contre l'exploitation, et contre le capital, et contre le système, et contre... etc, rien que du classique. Donc, droit des travailleurs, pas de doute la-dessus, il me reste au moins ça.


Mais quand :
- ma fille arrive en retard en cours deux fois de suite, et que forcément l'enseignante a prévu un DS – comprendre devoir surveillé le matin (elle ne doit pas savoir ce qu'est la grève. Pourtant, il me semble que... non rien, je vais être médisant);
- j'arrive en retard au bureau et que du coup, pour compenser, je pose des congés (mais je vais devoir bosser ce week-end pour rattraper mon retard);
- je regarde le décalage qu'il y a entre le droit de grève de certains et celui des ouvriers d'une usine (s'ils font la grève, ça gène qui ?),

je me dis qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Une sorte de décalage.

Vous me direz qu'il faut être solidaire : je répondrai « m... »..... je ne répondrai rien pour être poli !!
Vous me direz que j'aurais du m'organiser autrement (déposer ma fille ado à 7h00 au lycée pour pouvoir être de retour à la maison pour déposer les 2 autres en primaire et au collège à 8h20) : là encore je ne répondrai rien.

Imaginez juste un instant que des grévistes d'une entreprise décident d'occuper les voies dans une gare SNCF. Je me demande de quelle preuve de solidarité seraient capable les agents.

Droit de grève oui, droit de nuisance, non, certainement pas.

J'ai été « soft », fermons la parenthèse, ça risque de ne pas durer...

jeudi 18 octobre 2007

Un bébé !!

Et bien non. Il n'y aura pas de bébé dans cette famille recomposée, du moins pas un bébé des parents qui "recomposent". J'adore les enfants, je fonds devant les enfants. Quand la petite de mon ex-femme me prend la main pour aller se promener quand je dépose ou viens chercher mes enfants, je trouve ça adorable (oui vous avez bien lu, la petite fille de mon ex-femme. Cette gamine est adorable et elle n'a rien à voir avec notre divorce alors je n'ai aucun complexe et aucune difficultés à la trouver adorable !!). J'adorerais aussi voir le ventre de mon amie s'arrondir, sentir un petit machin commencer à bouger...

Les enfants (les miens, les siens) seraient contents. Ils aimeraient bien, ils en parlent parfois.

Mais voilà. Plus le courage.

Je crois qu'il y a un temps pour tout. Faire un enfant, c'est facile (c'est même assez agréable...). Le mettre au monde c'est plus dur (je vous assure que c'est assez dur pour le père aussi, même si ça n'a rien à voir avec la douleur de la mère, on est d'accord. On se sent parfaitement inutile, incapable de soulager la douleur de la mère, et forcément un peu responsable - sans la petite "graine" rien de tout ça) et l'élever, je n'ose même pas en parler... !!! Les angoisses des premiers mois (le doigt sous le nez pour sentir sa respiration) mais aussi le manque de sommeil, les couches, le mitosyl, le truc rouge dont j'ai oublié le nom (éosine ?), les biberons (le pot de lait qu'il faut trouver en urgence le dimanche), le siège auto, le lit pliant... J'arrête, vous connaissez.

Et quand ça devient plus grand, ça ne devient pas plus simple mais, mais, mais... mais ça devient un peu plus autonome et par conséquent, ça libère du temps aux parents !!

Alors, c'est dit, je suis devenu égoïste et les moments que je peux trouver pour faire des "trucs" rien que pour moi, sans culpabiliser, j'y ai pris goût !!
Les moments où l'on peut être tous les deux avec les enfants qui sont occupés plus loin (mais dans notre champ de vision forcément) et pas dans nos pattes, je les aime !!

Je vais même être encore plus dur : Les semaines sans garde où nous sommes tous les deux seuls, je ne voudrais pas les perdre.

Et pourtant, je vous assure que j'adore les enfants et que mon amie serait une parfaite jeune maman.

Mais comme en plus, elle est d'accord avec moi : on en reste là !!

mardi 16 octobre 2007

Les femmes sont attirées par les hommes engagés...

J’avais presque envie d’écrire un message sur ce sujet. Mais ce blog raconte les tribulations d’une famille recomposée. Il ne traite pas des relations homme femme. Pourtant, il y aurait beaucoup à dire. Mais après tout, ma relation d’homme non célibataire (même si pas marié) avec les autres femmes existe et fait partie de ma vie. Il n’y a rien de graveleux à raconter, désolé. Pas de maîtresse (inutile de rajouter « pas encore ») régulière ou même occasionnelle et pas l’intention d’en avoir non plus.
Je vois juste que toutes les règles sont par terre, piétinées. Tout est possible. On peut draguer une personne en couple (le fait qu’elle ait des enfants ne changeant rien), lui faire éclater son noyau familial, ça n’a pas d’importance. Les couples se font et se défont.

Quand j’étais célibataire, j’évitais les femmes mariées ou « engagées ». Il y a suffisamment de célibataires. Je vois beaucoup de femmes mal dans leur peau autour de moi. « Ça ne va pas dans leur couple », comme elles aiment le dire ou le sous-entendre. Mais ce n’est pas normal que de temps en temps les choses aillent mal ? De temps en temps, il y a des bas, comme dans tous les domaines. Et avec les enfants, c’est toujours rose ? Je ne crois pas. Mais les enfants, on ne les quitte pas (quoi que j’ai quelques doutes sur la fuite de certains des hommes que je connais. Leur départ ressemble beaucoup à une fuite de la vie de famille. Je n’ai pas d’exemples identiques chez les femmes de mon entourage). Une femme ne quitte pas ses enfants, mais elle quitte son conjoint.

Attention, je ne juge pas.
Je constate simplement que l’on pense plus facile de quitter son conjoint, de garder ses enfants seule, avec l’espoir de rencontrer quelqu’un avec qui la vie sera mieux (et qu’on ne me raconte pas qu’on ne pense pas rencontrer quelqu’un d’autre). On quitte quelque chose de simple et d’ennuyeux pour un océan de complexité. Gérer les enfants seul, se refaire une vie sociale, rencontrer quelqu’un, que ce quelqu’un accepte les enfants… C’est extrêmement compliqué et très aléatoire.

Qu’est-ce que ça veut dire tout ça ? N’est-ce pas simplement que « l’espoir fait vivre » ? Je ne l’écris pas dans le sens un peu cynique habituel. Réellement, tant que l’on vit, on a l’espoir d’une vie meilleure. Même si celle que l’on a est enviée par d’autres.

Pour ma part, j’ai appris à bien mettre en relief les bons moments. Ma vie est banale, je suis banal. Mais ma vie est pleine de petits moments que je suis heureux de vivre.

Alors quand une jolie femme mal dans son couple se rapproche un peu de moi, je compatis. Je suis flatté aussi (cela ne veut-il pas dire qu’elle est un peu séduite ?). Mais c’est tout. Car ce que cette femme a vécu et va vivre (car elle finira par quitter son mari), je l’ai aussi un peu vécu. J’ai été grisé par le célibat, par les liaisons, les rencontres. Mais je sais aussi ce que c’est de voir ses enfants perdus, de devoir réorganiser complètement sa vie pour tout gérer, de passer des soirées seul, de devoir reconstruire un réseau d’amis, d’être déçu, de perdre espoir… Blabla pourra t’on dire. Pas pour moi. Je ne resterai pas coûte que coûte avec mon amie, il ne s’agit pas de ça. Mais je sais que j’analyserai bien, je décortiquerai tout avant de prendre une décision radicale ou risquer de tout foutre par terre.

On peut aussi se dire qu’une coucherie à droite et à gauche dans le plus grand secret n’a pas grande conséquence et que – selon de nouvelles théories – elle peut même redynamiser un couple. Je suis vieux jeu alors, les nouvelles théories, je m’assois un peu dessus… quel vieux con je fais !!

dimanche 14 octobre 2007

Parent et "beau parent"

La relation avec les enfants de « l’autre » est complexe. Enfin, je pense qu’elle est complexe. Sur ce blog, je livre ce que je ressens. J’ai eu l’occasion de le dire, je ne suis pas « psy » ni « pédopsy ». Je suis juste « l’homme » de la famille recomposée. J’ai donc un rôle d’homme, c’est ce qu’on attend de moi. Mais je n’ai pas un rôle « de père » avec tous les enfants de cette famille. Par rapport à un schéma classique, ici, le père n’est pas complètement le père et il en est de même pour la mère. Je crois que l’on peut résumer ainsi : je suis « un père » mais pas « le père » (de toute la marmaille qui vit sous ce toit).

Le relation est donc pleine de nuances, et plus il y a de nuances, plus c'est complexe.

INJUSTICE
Je crois que ce que les enfants attendent en premier lieu, c’est de la justice. Comme partout (à l'école par exemple), ils ont en sens très poussé de l’injustice. Il faut donc être « juste ». Si vous créer une association contre les punitions collectives, faites moi signe !!

Les enfants de mon amie n'ont pas reçus l'éducation des miens (sans jugement de valeur. L'éducation est juste différente). Il faut impérativement établir des règles communes. Mais elles doivent provenir des deux éducations, dans la même proportion.

Par exemple, le premier réveillé laisse dormir les autres. Il peut regarder la télé (avantage) mais ne doit pas provoquer le réveil des autres (contrainte), même s'il rêve de jouer avec eux.
De temps en temps, on peut regarder la télé en mangeant (avantage) pour une sorte de soirée pizza/ pique nique mais c'est très exceptionnel (contrainte).
On reste propriètaire de ces affaires (avantage) et c'est normal, mais si on souhaite utiliser celles des autres, on doit prêter sans discuter (contrainte) même si les objets appartenaient à des « anciens » domiciles.

Ce n'est pas toujours facile d'établir des règles communes. Mes enfants ne comprennent pas que ceux de mon amie puissent commencer à manger avant que leur mère ne soit à table. Ce point reste à régler. Je pense que ce sera fait dans 2 semaines, je compte écrire des règles communes, après en avoir discuté et les avoir expliquées (ce sera une tache des « parents »).
Ce qui serait injuste, ce serait de ne reprendre (de gronder) que ses propres enfants. En ce qui me concerne, c'est plutôt à ça que je dois faire attention. Mes enfants ne doivent pas combler les imperfections des autres : eux aussi ont le droit (je dis bien « ont le droit ») de ne pas être parfaits.

PATIENCE
Ensuite, ils n’ont pas choisi la situation (je me répète !!), il faut être « patient ».
Immanquablement, quand « ça chauffe », les enfants veulent fuir : retourner à leur ancienne vie ou bien aller chez leur autre parent. Il faut s'expliquer, désamorcer la crise. Je crois que j'arrive assez bien à comprendre la détresse dans laquelle ils se trouvent (je pense que ça doit ressembler à ce que je ressens parfois au bureau quand je me dis qu'il faut que je cherche un autre poste. Sans doûte quelque chose de similaire, mais en pire).
Ça ne veut pas dire qu'il faut céder. Il faut juste expliquer, mais dans le calme (ce qui n'est pas toujours facile).

DECALAGE et RE-EQUILIBRAGE
Quoiqu'il en soit, ce qui est difficile à gérer, c'est le décalage entre la relation de père et de quasi-beau père. On ne veut pas que les enfants de l'autre se sentent laisés mais on ne veut pas non plus que ses propres enfants se sentent frustrés dans leur relation avec leur père ou mère. Il faut reconnaître les différences des relations (relation privilégiée du parent avec ses enfants, relation plus fragile du « beau-parent » avec les autres enfants) mais sans géner ni léser personne.
Le câlin du soir - ou la discussion en tête à tête avec les plus grands - est un moment intime où chaque enfant retrouve son parent pour lui seul. Je fais une bise aux enfants de mon amie dans leur lit mais je ne reste pas : je leur témoigne donc du respect et de l'affection mais de façon très simple. Je reste plus longtemps avec mes enfants : je suis leur papa, rien qu'à eux, nous sommes seuls. Moment très important.


Bon, cette semaine de déplacement m'a épuisé et les enfants étaient très « dynamiques » ce week-end. Je vais donc finir ici ce post !

jeudi 11 octobre 2007

Plaisir et bonheur...

Difficile de parler de la « petite » famille recomposée quand on a juste le temps de passer prendre une douche à l’hôtel avant de ressortir pour le restaurant.

Pour avoir des nouvelles de mes enfants (sauf la grande majeure), j’appelle un numéro (celui de leur mère). Pour avoir des nouvelles de la grande majeure j’appelle un autre numéro. Pour avoir des nouvelles de mon amie et de ses enfants, j’appelle un troisième numéro. Les divorcés qui recomposent une famille ne pourraient-ils pas avoir un forfait spécial ? Je plaisante bien sûr, pas très grave tout ça.

Encore raté l’appel de mon amie. Cette fois c’est ma faute, mon téléphone était sur vibreur dans ma veste…et je l’avais enlevée au restaurant. Pas terrible. J’espère qu’elle ne pensera pas que, comme le dit l’expression, c’est « loin des yeux, loin du cœur » ! J’ai hâte de la voir cette jeune femme !! Je vais lui écrire un sms. Elle l'aura à son réveil demain.

On devrait avoir une prime de risque quand on part ainsi une semaine complète : on met en danger son couple quand c’est trop répétitif. J’en suis conscient maintenant. Comme quoi les « claques » que vous envoie la vie sont parfois utiles. Entre se ménager des moments seul et en ménager aux autres et être absent 5 jours et 5 nuits, il y a une différence. Curieusement, je n’ai pas peur que ma douce et tendre rencontre quelqu’un d’autre (ne pensez pas que je suis trop sûr de moi, mais plutôt qu’elle est honnête et que j’ai confiance en elle) mais qu’elle se mette à s’inquiéter : on sait que les hommes en vadrouille ont parfois un comportement de prédateurs, difficile de dire le contraire. Mais vraiment, après un peu plus de 2 ans de « papillonnage », je ne suis plus tenté. C’est trop « fugace » comme plaisir. D’ailleurs, c’est toute la différence entre le plaisir et le bonheur…

je manque donc je suis...

Anniversaire d'un de mes enfants aujourd'hui. J'ai même failli me tromper sur son age : ça pousse et vous pousse tellement vite ces petites choses là !! J'ai pu lui envoyer un sms : parfois c'est bon le technologie. Pourtant c'est la même contre laquelle je râle quand je reçois 60 messages dans le journée. C'est curieux comme les choses peuvent avoir une saveur différente quand elles vous servent.

Mon amie m'a appelé mais je n'ai pas pu répondre : j'ai laissé vibrer le téléphone dans ma poche pendant le repas avec des clients. J'ai juste regardé discrètement son nom s'inscrire sur l'écran, je savais que c'était elle mais je voulais le voir. J'en ai éprouvé un réel plaisir : il y avait quelque part quelqu'un qui pensait à moi. C'est tellement égréable. De plus quelqu'un qui me fait confiance (et qui ne me laisse pas vraiment indifférent...) et qui sait que si je n'ai pas répondu c'est parce que je ne pouvais pas le faire dans le cadre où j'étais, avec ces clients là, et non parce que j'étais dans une situation compromettante. La confiance : la base, le fondement. C'est une sorte de respect aussi.

Amusante aussi la question des enfants (que j'ai appelé dans la journée): "tu rentres quand ?". Avec ce ton semblant dire : "tu es loin, tu nous manques". Et pourtant, qu'elle est la différence par rapport à une semaine classique sans garde ? La distance, c'est tout. Comme si le fait d'être loin donnait une autre dimension à la séparation. Je n'ai pas le courage de développer, il faut que j'aille dormir, j'ai un rendez-vous demain matin mais c'est un peu comme quelque chose que l'on n'a pas et dont forcément on éprouve l'envie, et dont on a pas besoin quand il est là (les termes ne sont pas très bien choisis mais vous avez compris le sens). Le fait de savoir que "en cas de besoin c'est là" est rassurant. Pour conclure, je dirais donc que je suis "rassurant"pour mes enfants : c'est bien normal, non ?

mardi 9 octobre 2007

Résistance !

Me voilà donc dans ma chambre d'hôtel pour une semaine complète. C'est triste une chambre d'hôtel. Je rentrerai tard tous les soirs, pas le temps de me morfondre. Mon amie va pouvoir partager de longs moments avec ses enfants. Les miens sont chez leur mère de toutes façons, pas de regrets à avoir. Mais je dois avouer que je trouve de moins en moins de charme à mes déplacements même quand c'est dans un hôtel Intercontinental ou Marriott au bout du monde (en l'occurence, ce n'est pas le cas !!).

J'aime notre chez nous. J'y suis bien. Je n'éprouve plus la nécessité de partir comme avant. Vous me direz que c'est l'age... (je ne suis pas si vieux que ça !! Du moins, ce n'est pas mon impression !!). Non réellement. Je passe moins de temps au bureau, je suis content de rentrer. Je me rends compte que toutes ces heures passées au travail cachaient un "mal-être".

Hier soir, grace à internet et msn, j'ai fait de l'anglais jusqu'à minuit avec la grande majeure. Je n'étais pas peu fier de lui servir à autre chose que de moyen de paiement... Le vieux a peiné sur John Donne mais a apporté quelque chose !! On apprend à se contenter de peu. Et avoir l'impression d'être encore dans le coup pour ses enfants est réconfortant.

Je reste une référence en math et en anglais ! Ouah !! je suis fier (je l'ai déjà dit). Bien sûr quand mon fils me dit qu'il m'imagine mal faire ses entrainements de judo, je déchante !! Dis donc fiston, je cours encore plus vite que toi, plus longtemps, je suis plus souple, j'ai plus de forces... attends un peu avant de vouloir me manger la soupe sur la tête. "Papa" va faire de la résistance !!

dimanche 7 octobre 2007

Garde et vie professionnelle

Un des inconvénients de la séparation et de la garde alternée - en ce qui me concerne en tout cas - c'est que je regroupe mes déplacements les semaines pendant lesquelles je n'ai pas les enfants. Et ces semaines là, nous pouvons être seuls avec mon amie.

Vous me direz qu'avec une garde classique, on a très peu de moments pour respirer. Sans doute. Quoi qu'il en soit, dans une famille recomposée, pouvoir se retrouver un peu à deux est à mon sens nécessaire. Les enfants sont d'abord très exigeants et ensuite, franchement, même si tout se passe bien, s'ils pouvaient n'avoir leur parent rien que pour eux, ils n'hésiteraient pas. C'est dire qu'ils vous "mettent un peu la pression" comme le dit si bien l'expression.

Je l'ai dit, je le répète encore, les enfants ne choisissent pas grand chose: ni la séparation, ni le divorce, ni l'arrivée d'autres personnes dans leur cercle de vie le plus intime. Inutile de culpabiliser pour autant. Il faut les ménager, d'accord, mais les parents ont aussi droit au bonheur. Recherche du compromis, comme partout ou recherche d'un équilibre si l'on préfère.

J'affectionne (nous affectionnons) tout particulièrement ces moments où nous sommes seuls tous les deux. C'est égoïste ? Mais ce que j'ai appris pendant ces dernières années, c'est qu'il faut éviter de se sentir coupable quand on pense à soi. Il faut être bien dans sa peau (bien dans sa tête) pour affronter sereinement le quotidien.

samedi 6 octobre 2007

Nul n'est parfait...

Comme un homme ne peut pas être parfait (ne me dites pas que vous en doutiez...), pas de post ce soir pour cause de match (de rugby je précise !!!).

jeudi 4 octobre 2007

Des choses fragiles

Je parlais des anciens. C'était sur un autre blog.

Cet été, nous ne sommes pas partis avec les enfants. J'avoue que quand je vois le temps qu'il a fait, je ne regrette pas de ne pas avoir dépensé le prix d'une location (ça revient assez cher quand on est nombreux !!). Du coup, je pensais le faire à la toussaint. Partir du côté de Marseille pour nous balader à Cassis, à la Ciotat, aux Lecques, à Six Fours... enfin par là.

J'ai passé toutes mes vacances pendant des années dans ce coin. C'est un peu magique pour moi. Evidemment, beaucoup de choses ont changé. Par exemple, je ne reconnais plus du tout Les Lecques, mais alors plus du tout ! Les accès à La Ciotat aussi ont été complétement modifiés. Reste que Cassis et la route des crêtes restent ce qu'ils sont.

C'est amusant comme aller avec ses enfants dans un endroit que l'on a fréquenté quand on avait leur age a un côté excitant.

J'avais donc pensé partir une semaine là bas.
Et puis, j'ai réfléchi.

Les quelques membres de ma famille qu'ils me restent (et avec qui j'ai encore des contacts) sont agés. Très agés.

Nous avons discuté avec les enfants. Nous irons les voir. La mer, la côte, peuvent attendre. L'année prochaine le voyage sera toujours envisageable. Peu de chance que tout cela disparaisse.
En revanche, les anciens...

Tout le monde se réjouit de ce séjour. Il va y avoir des larmes, d'émotions, de bonheur.
Peut-être n'est-ce pas seulement le côté éphémère de l'existence qui me pousse à me rapprocher et à rapprocher mes enfants de leur famille « paternelle ».

Il y a 3 ans que j'ai divorcé. Lors d'une séparation, les rapports que l'on avait avec la famille de « l'autre » deviennent plus complexes. On perd complètement de vue certains. On sent comme un malaise avec d'autres. On perd son statut de beau-frère, oncle, gendre, cousin par alliance. On est dépouillé de beaucoup de choses. Ce qui m'a peut-être poussé à me rapprocher des « miens ». Peut-être.

J'entretiens toujours de très bon rapports avec les grands-parents, oncles et tantes "maternels" des enfants. Leurs statuts n'ont pas changé vis à vis de mes enfants. Mais, indéniablement, quelque chose est différent.

Je ne suis pas nostalgique non plus. Le temps passe et il vaut mieux l'accepter. Lutter est un combat perdu.

J'ai juste pris conscience de la fragilité (dans tous les sens du terme) de certaines « choses ».

mardi 2 octobre 2007

1 an

J'ai croissé mon ex-femme (il faut que j'arrête de l'appeler comme ça !) enfin la mère de mes enfants. Il apparaît que les filles – les grandes – sont jalouses de mon amie. Complexe d'Oedipe ou d'Electre peu importe. Il est vrai qu'elles ne sont plus les seules « femmes » de ma vie. Ça doit être énervant d'avoir un papa amoureux. Je crois que c'est mieux qu'un papa qui va mal !

Je vais faire attention à ce qu'il n'y ait pas trop de motifs à être « jalouses ». Ce que je crois surtout c'est que la grande majeure nous fait une réaction à la vie d'étudiante. A ne pas négliger non plus.


Ce soir nous étions 7. Nous avons fêté notre première année ensemble avec mon amie. Ça a été rapide : le temps de récupérer tout le monde en sortant du travail, je suis arrivé à 18h30 à la maison, à 19h00 je repartais avec mon fils pour cause d'activité sportive et nous sommes rentrés vers 21h00.
Enfin, repas dans les rires. J'ai décortiqué des crevettes pour un des enfants de mon amie. Ça m'amuse toujours de m'occuper d'autres enfants en même temps que des miens. Ambiance agréable, nous avons raconté des bétises. J'aime quand ça se passe comme ça. C'est tellement beau des enfants qui sont heureux.

Que vous dire de plus ? (je sais vous n'avez rien demandé !)
Le bonheur se raconte moins bien que les soucis. Le bonheur se partage plus difficilement, on parle sans problème de ses soucis, moins de ses joies (parfois par pudeur ou correction).

dimanche 30 septembre 2007

Trouble

Je pense que mes enfants ont à nouveau la preuve qu’aucun retour n’est possible.
Tout d’abord, leur mère s’est remariée. Puis elle a eu un enfant qui n’est pas de leur père.
Et maintenant, une femme et ses filles partagent de plus en plus souvent notre quotidien.

Je pense que c’est inconsciemment, un nouvelle fois, la mise à mort de notre ancienne famille.

Je comprends, j’essaye d’être indulgent mais la fatigue et les soucis liés au travail ne me permettent pas toujours de réagir comme je pense qu’il faudrait le faire.

Il faut que j’analyse un peu plus la situation. Le mieux serait que je les réunisse tous afin d’en discuter. Je crois qu’il y a aussi un problème de jalousie des grands. Ils ont l’impression que l’on "passe tout" aux plus jeunes.

Difficile de trouver des solutions quand on n’identifie pas les causes.
La journée d’aujourd’hui c’est très bien passée mais nous n’étions que 6 (les filles de mon amie étaient chez leur père exceptionnellement).


Ce qui est difficile dans une famille recomposée, comme j’ai pu déjà le dire, c’est que ce sont 2 « parents isolés » qui vivent ensemble. Ça n’a rien à voir avec une famille classique où les 2 parents ont le même poids dans l’éducation des enfants (le père et la mère ont en théorie le même « pouvoir »). Dans notre famille, mon amie n’a pas « le poids » d’une mère avec mes enfants et moi je n’ai pas « le poids » d’un père avec ses enfants. Bien que nous fassions attention à ce qu’aucun privilège ne s’installe (communauté implique règles communes), il persiste une sorte de décalage. La relation que mes enfants ont avec moi est différente de celle que les enfants de mon amie ont avec leur père (et réciproquement). Ce qui fait que les enfants sont parfois surpris (et tentent des mises en parallèle).

En fait, ce sont deux éducations différentes que l’on fait cohabiter. Et si l’autre parent est dans la même situation (famille recomposée), l’enfant est confronté à au moins 3 modes de vie différents (pour les miens : moi et eux, mon amie avec ses enfant, leur beau père et ses enfants).

A partir de là on peut comprendre qu’ils soient parfois un peu difficiles (au moins à suivre).

Mais, j’ai décidé de refaire ma vie (non, de "faire" une autre vie !!) avec cette femme, et elle a deux filles. Je l’accepte avec ses enfants et elle m’accepte avec les miens. Chacun d’entre nous deux était et est conscient des problèmes et a le souci du bien-être des enfants de l’autre. Ça aide. Mais ça n’est pas facile pour autant.

Incompatibilité

J'ai envie de ramener la grande majeure à la grande ville. En fait, j'ai envie de la jeter au train.
Les 2 plus jeunes j'ai réussi à discuter avec eux. Ils ont compris qu'ils nous faisaient vivre l'enfer aujourd'hui. La grande, il n'y a rien à faire. Dialogue impossible. Je vais demander à sa mère de lui parler. Peut-être lui expliquera t-elle quel problème elle a. Mais je ne refais pas un week-end comme ça. J'ai bien une idée, c'est peut-être juste un problème de période...

La grande ado n'était pas là la plupart de la journée, mais elle n'est jamais bien casse-pieds.

Du coup mon amie se demandait si mes enfants n'étaient pas contrariés par sa présence et celle de ses filles.
Quand ça veut vous pourrir la vie les enfants, ça le fait très bien !!

jeudi 27 septembre 2007

Papillonnage

Coment la discussion est-elle venue sur ce sujet ? Si je me rappelle, nous sommes passés près de la ville d'une de mes « ex » (la fameuse période papillonnage).

Je crois que si j'ai un peu de mal à parler de cette période, c'est qu'en fait elle n'était pas très agréable. Au début c'est drôle, on se sent rajeunir. Un peu comme un retour à une vie d'étudiant. On drague, on se laisse graguer, on flirte, on séduit, on est séduit, tout est possible.


Petit à petit j'ai constasté des divergences de point de vue, des incompatibilités lors de mes rencontres :
- Une femme sans enfant ne peut pas comprendre que les enfants sont prioritaires. Ils appellent ? « Désolé ma chérie mais je décroche ». Elle est jalouse... Jalouse de mes enfants ! Fin de l'histoire.
- Une jeune femme sans enfant veut des enfants. « Ma chérie, tu vois j'ai déjà 4 enfants, j'ai divorcé il y a peu de temps alors, les projets... je suis désolé mais je ne peux pas ». Fin de l'histoire.
- Certaines n'ont pas fait le deuil de leur relation passée (surtout quand elle sont partie ! C'est dingue). Vivre avec l'ombre d'un autre, c'est pesant. Fin de l'histoire.
- Certaines sont un peu, comment dire cela, peu équilibrées. Problèmes psychologiques plus ou moins grave que l'on découvre par hasard un soir. Position du foetus et propos incohérents, ça fait peur. « Désolé mais j'ai pris des coups et là, je n'assume pas, peux pas ». Fin de l'histoire.
- Certaines sont chiantes : « tu repasses à l'envers, comme tous les hommes », « tu prépares ça comme ça ? Mais c'est meilleur si tu fais ça comme ça... ». « Ecoute ma chérie, je fais à ma façon et je trouve ça bien et pas génant ». Fin de l'histoire.
- Certaines cherchent juste un mec sympa pour les accompagner au resto, au ciné et au lit. Pas de problème mais ça n'est pas ce que je cherche. Fin de l'histoire.
- Certaines vont très mal. J'ai cru que je pouvais aider une charmante jeune femme extrèmement dépressive (c'était même pire que cela). C'était surestimer mes forces. Je suis sorti laminé de cette aventure. Quand elle m'a demandé de partir, pour la deuxième fois (elle était internée), j'ai été lâche. J'ai fui. J'avais perdu 6 kilos, je fumais comme un pompier, je ne sortais plus, je n'arrivais plus à m'occuper des enfants. J'étais malade devant mon impuissance.


Je pourrais continuer comme ça (bon, il n'y en a pas eu des milliers non plus d'histoires) de malentendus en désillusions, on finit par se sentir de plus en plus seul. On commence à faire n'importe quoi, on se retrouve n'importe où à n'importe quelle heure. On prend peur parfois.


Mais le résultat c'est que l'on se dit que l'on va finir seul, tout seul.
Ce qui fait que l'on aborde les nouvelles rencontres ou avec la plus parfaite désinvolture (histoire de ne pas être déçu) ou en se demandant ce qui peut bien clocher chez l'autre, quel est la tare cachée.


Pas très positif tout ça.


Ma dernière rencontre, c'était juste par politesse que je m'y rendais. Je l'ai exliqué dans le post précédent. Je ne savais pas que je tomberais sous le charme d'une personne saine et équilibrée, et qu'en plus ce serait réciproque.


Que ce message ne soit pas mal interprété. Je suis un homme, pas homo et j'ai donc rencontré des femmes. Mon propos n'est pas de dire que les femmes ont tous les défauts du monde et que la majorité d'entre elles ne tourne pas rond. Non, pas du tout. Je crois que les femmes célibataires pourraient raconter le même genre d'histoires avec des hommes comme vedettes.


En revanche, je crois que beaucoup de célibataires ont des problèmes qui font qu'ils ne peuvent pas rester avec quelqu'un (qu'ils le quittent ou soient quittés). Problèmes temporaires ou plus profonds. Et forcément, quand on est aussi célibataire et que l'on cherche à rencontrer quelqu'un, on tombe sur ces personnes. Ce qui donne cette impression qu'il y a plein de paumés, d'emmerdeurs et de désaxés autour de nous.


Si je veux être honnête, je dirais que j'étais certainement l'un deux après la séparation. Pas prêt à me caser, ne sachant pas vraiment où j'allais, encore sous le choc. Si j'avais rencontré mon amie à cette époque, aurais-je été capable de construire quelque chose ? Lui aurais-je au moins plu ? Rien n'est moins sûr.


Pour conclure, et je vais un peu me répéter, je dirais :
- Qu'il faut être patient. Quand on n'est pas prêt, inutile de faire semblant. Il faut l'accepter, être honnête avec les autres et le dire : « je ne peux rien promettre, pas pour l'instant ».
- Qu'il faut être indulgent (ça ne veut pas dire tout accepter !!). Les autres aussi rament.
- Qu'il faut penser à soi. On se reconstruit d'abord avant d'essayer de reconstruire les autres. Quand on a peu de force, on les garde pour soi (et pour ses enfants).
- Que quand on est prêt... on le sent.

mardi 25 septembre 2007

Deux "femmes"

CELLE QUI M'AIME (du moins j'espère !!)
Petite soirée à deux. Comme c'est agréable. J'aime cette femme qui ne me casse pas les pieds (je l'aime pour d'autres raisons aussi !!). Oh, elle ne se laisse pas faire et a son caractère. Mais elle me laisse respirer. Elle sait expliquer les choses, ou plutot, elle sait me les faire comprendre, ce qui est beaucoup plus subtile !!

Franchement, je n'y croyais pas. Non, je n'y croyais « plus » avant de la rencontrer. C'était d'ailleurs un rendez-vous auquel j'étais allé par politesse.
Et elle, elle avait choisi l'heure du rendez-vous pour qu'il soit placé juste avant de devoir aller chercher ses enfants, afin d'être sûre de n'avoir pas à chercher une excuse bidon pour pouvoir s'échapper !

Et là, « Flash » pour nous deux. Ce qu'on appelle un coup de foudre (si si ça existe !!). Très grosse surprise. Nous n'attendions rien et « c'est » arrivé, comme ça.

C'était un lundi. Le dimanche qui suivait, je la présentais à mes enfants (ce que je n'ai pas fait avec les autres, à 3 exceptions près. « Les autres » n'a rien de péjoratif). Depuis, on avance ensemble.

CELLE QUE J'ENERVE !
J'ai eu la grande majeur au téléphone. Elle ne voulait pas raccrocher, tout un tas de choses à me dire. Rien d'important, juste envie de parler. C'est amusant car quand elle me voit, elle n'a que des critiques à la bouche. Généralement, ça finit par : « dans deux semaines, je resterai chez maman ! ».
Et elle revient. Si les enfants pouvaient seulement comprendre à quel point on les aime. Ils seraient peut-être moins durs. Mais si j'étudie ma relation avec mon père, il y a très peu de temps que je me rapproche de lui. Il va falloir que je patiente un peu avant que la grande ne fasse la même chose...

Je crois que la différence est que je parle beaucoup avec mes enfants. J'explique des choses du genre : « tu m'énerves, je ne peux pas laisser passer ça, je suis très mécontent mais... je t'aime ». C'est un raccourci évidemment. Je ne me souviens pas de discussions de ce type avec mon père. Je me souviens qu'il a été mon idole et puis... ça a changé ! Je l'ai trouvé égoïste, très énervant.
La grande majeure en est là. Je ne suis plus une idole !!

C'est amusant ce décalage entre ce que l'on fait pour les enfants et la conscience qu'ils en ont.
Ce sont des enfants... soit. Un peu plus de reconnaissance serait tout de même bien venue. Juste un compliment de temps en temps. Hé les enfants !! Nous sommes comme vous !! Nous avons aussi besoin de reconnaissance de temps en temps ! Et c'est là qu'être deux aide. Cela permet de dire à l'autre : « j'ai vu, je sais, c'est bien ce que tu as fait ».

CONCLUSION
En résumé :
Si vous êtes seul(e), gardez espoir !
Si vos enfants vous cassent les pieds et vous semblent injustes, vous n'êtes pas le (la) seul(e) ! (et c'est une bonne nouvelle, vous n'êtes donc plus seul(e) !)