Pages

vendredi 13 mars 2009

Quand sautent les plombs...

Cette semaine, j’ai « pété les plombs ».

Les semaines sont parfois dures. Certes, je ne travaille pas en usine, sur une machine bruyante, et je ne devrais pas me plaindre. Mais, il faut reconnaître que les « cadres » subissent une certaine pression … et les temps ne nous promettent pas des moments plus faciles. Imaginez que les boites qui font des pertes fermes… et comme les boites qui font des bénéfices aussi (elles ferment des sites ou licencient comme on peut le vérifier actuellement) l’avenir est incertain et on ne sait plus très bien quoi faire des objectifs. De plus, le cadre est du côté des méchants pour beaucoup de monde. Ceci juste pour dire que parfois, le soir, je suis « claqué ». Je me couche, lis 3 pages et m’écroule.

D’abord, il y a les bruits du lit contre le radiateur. Le lit de mon fils qui est juste en dessous. Cela m’a réveillé, à minuit, mais dormant depuis 1 heure, j’étais trop fatigué pour bouger. Les bruits n’ont pas cessé. Il faut imaginer un tube métallique qui frappe, à fréquence irrégulière, un radiateur en fonte. J’ai continué à ne pas bougé. Et puis il y a eu cet éclat de rire. Alors, d’un bond, je me suis levé, je suis descendu et j’ai grondé. J’étais déjà « irrité »… Je me suis recouché.
Finalement, je suis redescendu 2 fois encore. Je crois que je n’avais plus figure humaine… une bête furieuse !

L’inconvénient de s’énerver ainsi le soir, c’est que le sommeil est dur à retrouver… mais j’ai du m’endormir vers 1h00 – 1h30.

Quand le réveil à sonné à 6h25, j’ai bien senti cette désagréable impression d’être cloué au lit. Un horrible poids sur la poitrine, le sentiment que l’on n’y arrivera pas. Mais comme je dépose au moins 4 enfants le matin à l’école, je me suis levé. Et c’est vrai que je maudissais un peu celui qui me semblait être la cause de cette inefficacité que j’allais trainer toute la journée.

J’ai réveillé les enfants. Ils se sont levés pour prendre leur «p’tidèj » et je suis allé prendre ma douche. En sortant, j’ai demandé si le-fils avait réussi à atteindre la cuisine. On m’a dit que oui.

A 7h40, nous nous sommes tous retrouvés dans le hall, comme chaque matin, pour sortir ensemble et monter dans la voiture. Tous ou presque. J’ai appelé. J’ai appelé encore le retardataire. J’ai marché d’un pas vif vers la salle de bain, pensant que monsieur remettait en place la mèche qui fait que les filles le regarderons ou pas (on n’imagine pas comme c’est important une mèche de cheveux, même su la tête d’un garçon…). Mais non, la salle de bain était vide. Quand j’ai poussé la porte de sa chambre et vu ses cheveux qui sortaient de sous sa couette, j’ai explosé. Trop fini toujours par être vraiment beaucoup trop.

Je passe le fait d’avoir du déposer une partie des enfants avant d’avoir du revenir le chercher (décemment, je ne pouvais pas le laisser aller au collège en pyjama, même si j’y ai pensé…), d’avoir roulé au maximum de la vitesse autorisée et insulté 99,9% des autres automobilistes qui se trouvaient sur la route du collège.
J’étais hors de moi. Le pauvre gosse en a pris plein les oreilles.

Résultat des courses : le soir, à ta table, quad nous étions tous réunis, j’ai présenté des excuses pour les paroles que j’avais éructé en expliquant tout de même qu’il ne faut tout pas oublier que la privation de sommeil est un supplice.
Ensuite, à l’heure du coucher, j’ai préparé une tisane au petit gars et lui ai massé le dos pour le calmer. Et évidemment, monsieur s’est endormi vite et a parfaitement dormi… Maintenant la question est de savoir combien de fois j’aurai la patience de passer ma soirée ainsi, sachant que sa sœur est jalouse et doit forcément recevoir le même traitement...

J’ai l’impression de revenir des années en arrière. Et c’est certainement ce qui leur plait !!!

mercredi 11 mars 2009

L'étage du bas et celui du haut...

Etait-ce la peine de continuer ce blog pour ne pas y déposer d’articles ? Les jours passent et nous laissent peu de temps. A la fin du mois, je partirai pour 2 semaines de déplacement sans passage par la case maison. Il y a une tonne de choses à préparer pour « les grandes messes » auxquelles nous sommes conviés.

A la maison, les travaux avancent à un rythme plus tranquille qu’au bureau.
Dimanche soir, je me suis rendu compte d’une erreur…
La chambre de ma pré-ado est finie (ou presque. Me reste des plinthes et des stores à poser). Son frère et moi avons monté les nouveaux meubles pendant 2 heures. La peinture était sèche, la plancher posé, elle s’est installée, toute heureuse dans son nouveau « petit » domaine. « Petit » mais rien qu’à elle.
Le soir, en souhaitant bonne nuit à « ma » tribu (mes enfants), je suis monté à l’étage… et me suis tout de suite rendu compte d’un petit problème. Tous mes enfants sont en bas et je suis à l’étage avec ma-dame et ses filles…. !!! Deux clans… horreur. J’essaye donc de passer plus de temps que nécessaire « en bas », de travailler « en bas » le soir, quand ils sont couchés. Pour être présent.

Difficile de re déménager tout le monde… il faudra faire avec mais je sais déjà les remarques qui vont fuser…