Pages

vendredi 7 novembre 2008

Excursion "chez i..a"

C’est donc enfin vendredi. Quel soulagement. Bien qu’il n’y ait pas de raisons particulières de se réjouir de la fin de la semaine ou du début du week-end.

Hier soir, c’était soirée I..A, le fabricant nordique de meubles. La grève de la SNCF nous a un peu perturbé – il faut bien compenser par des trajets en voiture l’absence de service – mais c’est tellement banal que le sujet n’a pas d’intérêt. Finalement nous sommes arrivés avec ma-dame à la grande ville, où grande-majeure demeure, au bout d’un peu plus d’une heure de route : c’est aussi à cela que l’on voit que nous sommes dans un trou.
Nous avons récupéré grande-majeure (oui, c’est bien cela, ma-dame et moi avons récupéré grande-majeure) et nous sommes allés « chez I..A ». C’est grand. Du coup c’est long. Nous avons du passer une heure et demie dans le circuit (si vous connaissez, c’est un circuit qu’il faut effectuer à l’intérieur de l’usine, pardon, du magasin. Un des premiers à avoir appliqué cette méthode. Quand j’étais petit, je me souviens du circuit que faisait le wagonnet dans la maison des horreurs ou de la peur. Il faisait des boucles dans une surface réduite pour créer un long parcourt. Et bien « chez I..A », c’est pareil. Sauf que j’ai vieilli et qu’il n’y a pas de wagonnet. A ce sujet – les wagonnets – qui a connu ceux qui se trouvaient dans le parking en face de la FNAC Montparnasse à Paris ? Personne ? Vous êtes trop jeunes ou pas parisiens… Je ferme la parenthèse !).
Ensuite, il a fallu aller au dépôt pour retirer la marchandise : 15 minutes de route.

Et là… angoisse…

Une voiture, 3 personnes et une vingtaine de colis dont le quart faisant 2,50 m de long…
Sur un parking la nuit, ça donne dans les 45 minutes à essayer les combinaisons jusqu’à trouver celle qui permette de ne devoir laisser ni colis ni personne.
Débile. Nous sommes partis avec ma-dame et grande majeure à l’arrière et des colis jusque sur le siège passager avant, jusque au plafond. Aucune visibilité à droite. Si, une petite lucarne pour entre-apercevoir le rétro pour moi et le haut de la fenêtre pour grande-majeure.
Il était 22h00. Nous avions faim.
Nous avons trouvé un superbe McD., dans un superbe quartier de la grande ville, plein de papiers gras et de sacs poubelles trop remplis. Nous avons pris place dans la queue, sur le trottoir (guichet extérieur seulement à cette heure), derrière un baba cool. Et nous avons attendu. Attendu. Attendu. On n’imagine pas comme c’est compliqué – et long - de commander dans un McD !! On n’imagine pas non plus comme c’est compliqué – et long – de ranger les frites et les « burgers » dans des sacs. Il faut trouver la bonne taille. Il ne faut pas que le sac tombe, sinon in en faut un autre. Et payer !! Trouver les bonnes pièces, dans la bonne poche. ..
Au bout d’une demi-heure, nous avons reçu notre repas (je sais, c’est exagéré comme terme).
Nous l’avons mangé dans la voiture, entre les cartons.
Nous avons raccompagné grande-majeure et tout sorti puis tout remis, pour bénéficier de l’espace libéré et améliorer la vision périphérique.

Résultat des courses, nous sommes arrivés à la maison à 1h00 du matin. Fatigués mais soulagés. Evidemment, à 6h30, j’ai trouvé la nuit courte.

Bon, ce n’était pas « after hours » mais ça nous laissera des souvenirs.

Qui d’autre ?
Le fils a des résultats dramatiquement nuls. Horribles. Catastrophiques. Il plane. Bien parti pour quitter l’école très jeune.
Future-majeure devait aller chez une amie en train mais a du faire demi-tour à mi chemin : suicide sur la voie. J’ai pensé à ce pauvre type qui comme dernier bras d’honneur au monde, a bloqué ou perturbé le trafic et emmerdé plusieurs centaines de personnes. On ne saura rien de lui ni de ce qui l’a conduit à ce geste.

Allez, la suite une autre fois.

dimanche 2 novembre 2008

Manque de lumière

On ne sait pas comment ça arrive, on ne sait pas comment ça repart.
Finalement week-end médiocre. Pluie, pas d’enfants et des doutes qui reviennent.
Il faut que la cohabitation à deux se passe bien, c’est le minimum. Et cette nouvelle maison est certainement un territoire neutre mais du coup c’est aussi un territoire à conquérir. Mes filles ne se sentent pas chez elles et ma-dame non plus. Curieux. L’équilibre se trouvera. Ou non.
A deux, nous sommes tranquilles, certes. Mais nos divergences sont en conséquence plus flagrantes.

J’ai reçu un questionnaire débile du travail. Un truc du genre « qui voudriez vous être si vous n’étiez pas employé dans le groupe ? » (il y aurait donc une vie en dehors du travail ?), « qui voudriez-vous rencontrer ? » (je n’avais pas pensé à ça… rencontrer qui ? pourquoi ?), « quels sont vos centres d’intérêts ? » (A quoi bon, il n’y a pas de temps pour s’y consacrer). La réponse en une seule phrase : « un ours qui se contente largement de son entourage, qui passerait sont temps à faire de la musique et du dessin pour son simple et unique plaisir ». Evidemment, je ne pourrai pas écrire ça.

Mauvaise saison, il faut que je pense à bien « m’illuminer », c’est meilleur pour le moral.