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vendredi 21 septembre 2007

Mélange...

Mélange de programmes et de leçons... Pas grave, la semaine est finie !!! Bon week-end.

jeudi 20 septembre 2007

"Butiner"

Bon, je n'arrive pas à me décider à parler de ma période de célibat (de papillonnage devrais-je dire). Allez, on remet ça à plus tard !! ;-)

mercredi 19 septembre 2007

Tout bien pesé...

Un des effets positifs de la séparation qui a précédé le divorce, du divorce et de ma vie de célibataire multi-récidiviste (...), c'est que j'ai appris à « relativiser », à accorder de l'importance aux choses qui en méritent vraiment.
J'étais plutôt du genre à tout dramatiser (mes enfants diront que je le suis toujours un peu, mais c'est plus un jeu maintenant). Infernal. Je m'énervais pour un rien, j'étais intransigeant (non ce n'est pas un mea culpa !!).
Et bien, de prendre une grosse claque comme celle que j'ai prise m'a aidé à prendre conscience de beaucoup de choses.
D'accord j'ai appris à me connaître, à « m'écouter » (par exemple, je reconnais les petits bobos que l'on a, qui sont en fait des signaux d'alerte, mais j'en ai déjà parlé). Par conséquent, je me ménage.
J'agis de façon moins impulsive, je canalise mes émotions (ça m'aide au travail et à la maison pour gérer les conflits).
Je suis devenu plus humble et donc plus tolérant. Je ne suis pas parfait, les autres non plus et c'est normal. Je suis aussi plus « à l'écoute » des autres. Je comprends mieux ce que leurs attitudes ou leurs propos tentent de masquer.
Je me suis rapproché de mon père aussi (peut-être ne suis-je pas encore tout à fait un « bon fils » mais je suis sur la bonne voie !!).
Tout ceci me direz-vous, est un symptome de la quarantaine (oui, je suis « quadra » maintenant), d'un « ramollissement ». Peut-être. Mais réellement, ce virage important dans ma vie de cadre-père de famille nombreuse qui semblait toute tracée, a agi comme un révélateur. Je dirais que je suis plus « sage » (oui, comme « un sage », je n'ai peur de rien).
J'ai eu des moments de profonds abattements, où les pires idées me traversaient la tête. Les échecs des aventures amoureuses (j'avoue être à l'origine de la plupart d'entre elles, mais je me suis fait « larguer » aussi, et c'est drôle, je n'ai jamais su pourquoi) que j'ai connues après me décourageaint de plus en plus (il faudra que je raconte cette période...).
Mais finalement, je ne regrette rien.
J'ai toujours l'impression d'être plus libre qu'avant, et plus heureux.
Les jours où j'ai envie de « bouffer la vie », où mon envie de vivre m'envahit complétement sont plus nombreux. Je vis et je veux vivre, je suis heureux de vivre. Je veux voir mes enfants grandir, je veux profiter des moments que nous partageons. Je veux les voir heureux, apaisés. Et maintenant, aujourd'hui, j'en ai plus les moyens et la possibilités qu'avant.
J'ai appris à savourer, à débusquer le petit morceau de bonheur qui est là mais que l'on ne voit pas.
Tout ceci ne m'empêchera pas de me dire demain que j'en ai marre de ce boulot, que les autres automobilistes sont des ânes, inconscients et dangereux, que ce serait dommage que la politique de notre président se rapproche de celle de son homoloque d'outre atlantique, que...

mardi 18 septembre 2007

Lundi

Encore un petit message sur le rythme soutenu qu’il faut pouvoir tenir. C’est le lot de tous les parents (du moins de ceux qui s’occupent de leurs enfants). APrès, je vais essayer de changer de registre (faute de pouvoir changer de rythme...).

Et bien, après un dimanche de détente dans un parc, il a bien fallu attaquer à nouveau la semaine.

Le dimanche à 8 c’est bien passé. Déplacement à 2 voitures car la moto se prête mal au transport de sac à dos plein de nourritures et d’eau (du moins la mienne qui est un peu typée « course »).
A peine quelques caprices et quelques chamailleries. Non, bilan positif pour cette journée aussi.

Mais pas de chance, il y a toujours un lundi qui suit le dimanche.

Lundi matin bien rythmé, je crois que j’ai déjà raconté. Tout le monde est arrivé à l’heure avec toutes ses affaires, ce n’est pas si mal.

La journée, enchaînements de réunions. Rester zen, c’est important. J’aimerais bien savoir ce que chacun pense dans ces moments là (les réunions). Parfois, on croise un regard et on ce dit : lui, il pense comme moi ! Ce qui est sûr, c’est qu’il y en a qui ne « pensent » pas.

A 18h00, je file du bureau (c’est amusant. Je pense que pour certains, je pars « tôt », bien plus tôt que ce que je faisais il y a quelques années. Environ 1h30 à 2h00 plus tôt. J’arrive plus tard aussi).
18h20, je récupère mon fils (vous remarquerez un des avantages de la vie à la campagne : 20 minutes de trajet seulement).
18h30, juste à temps à la garderie pour prendre ma « fille petite » (entre temps il a fallut négocier avec le fils le fait que sa sœur devait monter devant dans la voiture puisque lui était monter devant ce matin et que…. Bref, on s’est mis d’accord).
18h45, nous sommes à la gare pour réceptionner la « grande ado ».
19h00, on rentre au bercail, et on attaque les devoirs. Là, je râle intérieurement car tout ce travail donné pour le lendemain, c’est pas sérieux.
Au programme de la soirée – je site en vrac – l’empire byzantin, les chiffres romains, Keynes, le New Deal (le premier, celui de 1933, si j’ai bien compris le poly).
20h30 Repas. Forcément, j’ai fait simple : Escalope de veau et des restes.
21h00, on reprend un morceau de New Deal. Les explications du poly sont bien succinctes pour pouvoir répondre à une des questions. Du coup, petite recherche sur Internet.
21h30, les enfants sont tous cuits : « au lit ! ». Pas de discussions, tout le monde se couche.
21h45, alarme n°1 : « Papa, j’ai très mal à la tête » suivi d’une alarme n°2 venant d’une autre chambre : « Papa, j’ai très mal au ventre ». Procédons par ordre. Mal de tête, ok, quelle est la posologie de l’ibuprofène et à partir de quel age peut-on en prendre ? Parfait. « Avale ça, dans ½ h, ça ira mieux ». Mal de ventre à régler maintenant. Petite enquête sur la nourriture de la journée : « tu as mangé quoi à la cantine ? ». Réponse : « des trucs verts qui ressemblent au truc blanc ». Me voilà bien aidé. Avec un peu de chance, les deux plus jeunes ont mangé la même chose… Euréka ! Des brocolis (les trucs verts) qui effectivement peuvent donner mal au ventre comme le truc blanc (appelé aussi « le chou-fleur »)!! Bon, ce n’est pas si grave, ça va passer.
22h15, extinctions des feux. Je me couche, je prends mon livre. Tout est calme. Enfin presque, j’oubliais que celui qui a mal à la tête, s’est couché dans mon lit et… il ronfle !!

dimanche 16 septembre 2007

Un samedi...ordinaire

Ce que j'aime dans le week-end, c'est qu'on l'attend avec impatience (En tous cas, moi je l'attends avec impatience, signe qu'il faudrait commencer à songer à changer de travail...). On l'attends avec impatience, on imagine tout ce que l'on pourra faire et puis... il arrive !

El là, c'est une autre musique.
Le programme n'est pas tout à fait celui que l'on avait imaginé.

Ce matin, je me suis levé tôt, comme à chaque fois que je ne travaille pas Un peu comme un enfant qui ne peut plus dormir car il veut jouer, jouer, et encore jouer ! Pour ma part, c'est le plaisir de me dire que je vais pouvoir faire tout ce que je veux. C'est du moins ce que je crois.

Je suis d'abord allé courir un peu, avec un lecteur mp3. Jusque là rien à dire. Courir dans la campagne en écoutant de la musique que l'on a choisi, sous le soleil du matin, il y a pire.

Après, la course (pas la course à pied, la couse après le temps qui passe) a commencé.

9h30, on attaque les devoirs. Première constatation, plus il y a d'enfants, plus les parents font de devoirs (ou du moins les vérifient). Il faudrait en tenir compte dans l'éducation nationale. La quantité de devoirs à la maison devrait être inversement proportionnelle au nombre d'enfants.

De 9h30 à 11h00, j'ai « fait des devoirs », pour 3 classes différentes. J'évite de me poser des questions sur les méthodes et l'utilité de ce qui est donné, car je ne trouve pas toujours de réponses. Mais bon sang que c'est tordu parfois !

11h00, départ pour la ville en voiture, avec une des grandes et mon fils. La grande et son ami préféraient passer la journée en ville plutôt que de venir à la maison, comme initialement prévu. Auraient-ils eu peur des 4+1 « petits » (les 4 notres, plus une "copine") ??

11h30, on passe par un magasin pour récupérer une maquette que mon fils attendait depuis 2 semaines (mais pourquoi lui avions-nous promis cela ? Je ne sais plus !!).

12h15, de retour à ma maison pour le repas.

13h30, reste des devoirs à faire !!! On continue.

14h30, c'est fini !! (les devoirs)

14h30 à 15h00, trou noir. Je me suis assoupi sur le lit de la « fille petite » après les devoirs !!

15h15, il faut partir faire les courses, il y a des bouches à nourrir ici !!
Les courses : 2 magasins différents. Un pour les produits dits « frais », un autre pour le reste.
Pratiquement 2 caddies pleins à chaque fois. Je fais la somme du montant des courses... je suis convaincu que ça augmente régulièrement. En tout cas, depuis 3 ans, l'augmentation est nette.

17h30, retour à la maison. Oui ça paraît long 2h15 de courses mais il faut dire que j'avais une des filles avec moi et j'ai passé quelques minutes à courir après la caddie qui se perdait dans les rayons papèterie, DVD/CD...

17h45, les courses sont vidées... Je glandouille 15minutes (nous glandouillons, mon amie et moi). C'est bien agréable...

18h00, on attaque la préparation du repas. Sans que ce soit excessif non plus, nous tenons à faire un repas un peu festif. Plein de petites choses à manger. Que le repas soit un moment que les enfants aiment : c'est à ce moment que tout le monde est ensemble, les grands et les moins grands. C'est là que les liens doivent se renforcer (enfin, c'est comme ça que je vois les choses mais je ne suis pas psychologue non plus !!).

Vers 20h45-21h00 le repas est avalé, la table est débarrassée, le lave-vaisselle va tourner pour la deuxième fois de la journée. Et nous, les adultes « parents », nous pouvons nous poser...
Reste l'épreuve de la mise au lit de tout ce petit monde, mais le plus gros est fait.

22h30, les plus jeunes (et donc la majorité des troupes : 5 enfants – 4 à nous plus une copine) sont couchés et calmes, voire endormis. Plus rien à faire, tout c'est bien passé, mission du jour accomplie...