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samedi 4 avril 2009

Going back home

Demain, samedi, je rentre et dimanche, j’arrive en France. Si je ne rate pas un des avions – comme d’habitude – je pourrai prendre mes enfants en début d’après-midi. Et je pourrai embrasser ma-dame en fin de journée (elle est chez ses parents).

Envie de rentrer, c’est sûr. De retourner au bureau ? Pas du tout.

J’ai passé une partie de la soirée avec un collègue avec lequel nous avons fait pas mal de pays, de l’Amérique du Sud au Moyen-Orient en passant par l’Asie, sans passer par l’Afrique. Il n’est pas très aimé dans le groupe mais c’est un ami. Avoir passer des semaines ensemble dans des endroits pas toujours accueillants nous a permis de lier des vrais liens d’amitié.

Prochaine étape, demain matin : j’espère que ma carte va passer à l’hôtel car entre ce que j’ai du avancer pour les frais et mes dépenses souvenirs, « l’ardoise » est salée. Sinon, je reste ici et je demande une carte de résident… non, pas possible, trop envie de voir mon petit monde.

jeudi 2 avril 2009

Cadeaux souvenirs


Inventaire (pas à la Prévert, malheureusement) :

2 T-shirts, 1 Sweat-shirt, une paire de chaussure pour grande-majeure ;
3 T-shirts, 1 sac à main pour nouvelle-majeure ;
2 T-shirts, 1 paire de chaussure pour ado-garçon ;
2 T-shirts, 1 Sweat-shirt, une paire de chaussure pour pré-ado-fille ;
1 T-shirt pour la plus grande des filles de ma-dame ;
1 T-shirt pour la plus jeune des filles de ma-dame ;
Des bijoux fantaisie pour ma-dame ;
2 bouteilles de vin pour boire avec nos amis ;
1 bouteille de vin pour la mère des enfants qui les a gardé pendant ma semaine de garde.

…et une valise achetée pour trimballer tout ça.

Il me manque :
1 sweat-shirt pour ado-garçon ;
Des babioles pour les filles de ma-dame (en faisant bien attention à ce que leurs cadeaux n’aient pas plus de valeur que ceux de mes enfants).

Compliqués les cadeaux souvenirs… et volumineux… et lourds…

La photo représente les affaires, par pile, par personne.

Penser à bien garder les tickets de caisse pour la douane.

mercredi 1 avril 2009

Cocktail

(non ce n'est pas le cocktail...)

Cocktail… puis restaurant. Trop de nourriture et trop de boissons. Journée longue. Qui a fini par une présentation d’une des collègues que j’apprécie le moins. J’ai lutté une partie de la journée pour garder les yeux ouverts. Et finir par ces 45 minutes qui n’auraient dû durer que 15 m’a fatigué.

J’ai eu ma grande majeure. Elle et ses camarades et le professeur se sont fait virés de la fac par les « grêvistes ». Etrange. C’est ça la démocratie ? Pour des groupes dit « de gauche » (pas d’extrême gauche) je trouve ça limite. On marche sur la tête chez nous. Vieux con je suis et je resterai. Défendre la démocratie c’est aussi se battre contre ces comportements, de quelques horizons qu’ils soient. Et puis d’une façon simpliste, je suis pour une « réciprocité » des relations : tolérance avec les tolérants, intolérance avec les intolérants. Pas question d’œil pour œil dent pour dent, non, juste une réciprocité dans la relation. Tu me respectes, je te respecte.

Grange majeure, nouvelle majeure, fiston, pré-ado, vous me manquez. Ma-dame aussi. A chaque fois que j’ai ma-dame, si ces filles sont là, elles ont besoin d’elle ou de lui dire un truc. Je lui ai fait remarquer que je l’avais à peine 5 minutes par jour et qu’il serait bon que nous puissions au moins avoir ce moment pour nous. Elle a reconnu que ses filles se comportaient comme des bébés sur ce point. Elles sont jalouses. Ok. Mais je suis loin et je ne peux la joindre qu’entre les pauses quand elles coïncident avec des horaires raisonnables en France (pas en plein milieu de la nuit…).

11 jours de réunion… Vous êtes mes vrais valeurs mes enfants et ma-dame. Mon père aussi. Et j’ai rêvé de ma mère… et de mon père. Ma mère est décédée il y a des années. Je suis content de l’avoir « vu ». Et de lui avoir « parlé ». Elle était déjà malade dans mon rêve, mais elle était là. Mon père était « là » mais « absent », ce qui nous déplaisait (à ma mère et à moi). Et voilà du coup une chose qui me parait plus claire. Je lui en veux de ne pas avoir été aussi présent que je l’aurais voulu quand ma mère était malade. Mais je lui trouve des excuses maintenant. Comme cela a du lui être dur de voir sa femme « partir » lentement… mais sûrement.