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vendredi 9 mai 2008

Matthieu 20.16...

Alors rapidement, les derniers épisodes.

Je développerai une autre fois, je suis rentré hier à minuit ½, j’ai travaillé de chez moi aujourd’hui et j’ai envie d’aller me coucher !!

LA chose importante : ma fille la plus jeune, la « pré-ado » est victime (si, si, je pèse mes mots) d’une bande de pestes à l’école : vexations, insultes, vols, coups (des petites tapes, vous savez, ce qui n’est rien qu’une petite tape amicale… mais sauf qu’elle n’est pas amicale).
Les enfants ont du mal à parler de cela. Sa mère est allé voir le professeur qui devait en parler à la bande (une des pestes à dit à ma fille : « si tu en parles à quelqu’un, mon frère casse la gueule du tien ». Tout à fait possible, c’est ce qu’on appelle ici un « racaille ». Le terme n’est pas de moi).
Du coup, la mère d’une des gamines (ça a 10 – 11 ans toute cette merveilleuse jeunesse…) tourne la tête ostensiblement quand mon ex-femme la croise et la frôle en voiture.

J’ai déjà dit que j’étais fatigué de notre société où les plus pourris et les moins éduqués sont les rois. Ça ne va pas en s’arrangeant. Et l’évangile selon Saint Matthieu (20.16) ne me satisfait pas entièrement : c’est sur cette basse terre que je souhaiterais voir s’appliquer cette sentence.

Résultat des courses, l’année prochaine, ma fille retournera dans le privé, dans un collège où « l’on tient les enfants ». La bande est trop malfaisante et leurs parents (originaires du village) trop débiles pour que l’on envisage une cohabitation au collège l’année prochaine (c’est petit la campagne). L’an dernier, c’était mon fils la victime de harcèlements. Cette année c’est ma fille.

J’essaye de garder mon calme. J’essaye de me dire que la pire des solutions serait de donner des coups dans ce tas d’abrutis. Mais que peut comprendre un tel troupeau ? J’avoue que l’on se sent impuissant devant ces parents qui protègent et encouragent leur descendance dégénérée.

Je ne mettrai pas le doigt (le poing ?) dans un engrenage infernal. Mais c’est dur…

Moins important : J’ai fait une remarque aux filles de mon amie avec qui nous mangions au restaurant quand elles se sont disputés et tapés pour des barbes-à-papa : « la sienne est plus grosse que la mienne !! ». Elles ont fait la tête et ont essayé de justifier leur acte tout le reste du repas (c'est à dire pas très longtemps, car comme vous le savez, la barbe-à-papa se mange au dessert...), je crois qu’elles ont été surprises et vexées. Peu importe, il y a trop de caprices de la part de 4 de nos enfants (4 sur 6, c’est la majorité !): ce week-end, je serai intraitable : on arrête de se plaindre et on regarde autour de soi. Ce sera expliqué dans le calme, mais ils doivent avoir un peu de « décence » ces enfants. Tout ceci s’inscrit dans l’idée d’avoir le respect des autres : l’époque se prête mal à ce genre de principe.

dimanche 4 mai 2008

Changement de garde : la contrainte

Rien d’original : semaine sans garde donc demain déplacement. Repassage, valise, avions, hôtels, réunions…

Week-end en amoureux. Très agréable. J’aime la façon discrète mais efficace qu’on certaines femmes de vous faire faire ce qu’elles veulent ! C’est le cas de « ma-dame ». Pas de cris, pas de scandales, mais elle sait ce qu’elle veut et comment l’obtenir. Rien de péjoratif dans mes propos. Ce n’est pas sournois comme démarche, c’est subtil. Cette jeune femme a vraiment beaucoup de qualités.

Vendredi soir, « grande-ado » ne voulait pas faire ses valises (pour aller chez sa mère). Non pas qu’elle ne voulait pas aller chez sa mère, pas du tout, mais plutôt le ras le bol des bagages. Toutes les semaines, elle trimbale la majorité de sa garde-robe – et ses bouquins de cours – d’un foyer à l’autre. Je comprends que ce soit un peu pesant (dans tous les sens du terme…). Elle pourrait faire un choix dans la garde-robe mais il semble que ce soit une mission impossible : elle peut avoir besoin de tout…

De ce côté-là, la garde alternée est une contrainte énorme pour les enfants. Je me demande quelles conséquences on tirera de tout cela dans quelques années. Il y a des études sur les enfants de divorcés mais je n’en connais pas sur les enfants des gardes alternées. Pour de jeunes enfants (moins de 6-7 ans), je pense que le manque de repère peut être déstabilisant. Peuvent-ils avoir 2 nids ? Je ne suis pas sûr. Si je me souviens des miens à cet âge, ils étaient généralement contents de retrouver leur chambre, leur domaine. Pour les plus grands, le côté positif de la garde alternée est de ne pas avoir à faire de choix entre le père et la mère. C’est ce que m’a dit « grande-ado » : je ne peux pas choisir entre mon père et ma mère. Je lui disais que si les changements toutes les semaines lui étaient trop difficile, il fallait envisager de rester à temps plein (sauf un week-end sur deux) dans une des maisons. Choix trop difficile. Typiquement le genre de choix que les adultes doivent faire pour l’enfant : comment pourrait-il « choisir » ?

Nous n’en sommes pas là. Le stress du bac est sans doute pour quelque chose dans cette lassitude.

D’ailleurs, je trouve les enfants fatigués en ce moment. Il est temps que l’année se finisse.