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vendredi 2 avril 2010

Laquelle

Deux messages datés du 1er...


....une des deux histoires est fausse. Mais laquelle ?

jeudi 1 avril 2010

Mauvaise idée

Je ne sais pas comment s’est arrivé. Je me souviens comment cela a commencé. La fille était de l’autre côté du bar, seule. Nous avions déjà bu quelques verres. Mais tout était encore « under control ».
Forcément, le groupe de mâles que nous étions portait pas mal d’attention à l’inconnue d’en face. Plaisanteries plus ou moins (pas) fines, regards.

Je ne sais plus très bien lequel, mais l’un de nous a contourné le bar et lui a proposé de se joindre à nous. Et elle a accepté. Je crois que nous étions surpris. Elle était représentante en produits de beauté (je ne sais plus lesquels). Elle avait 35 ans, deux enfants (filles ou garçons, je ne sais plus).
La soirée a continué. Petit à petit, nos rangs s’éclaircissaient. Quand le bar de l’hôtel à fermé, nous n’étions plus que 3… et la dame.

Nous avons déménagé un peu plus loin, à 10 minutes à pied de l’hôtel.

A 3h00 nous n’étions plus que 2… et la dame. Il y avait une piste de danse et la musique était assez bruyante. Je me souviens que mon collègue est allé danser et a entrepris de « séduire » une occupante de la piste.

Je crois que c’est à ce moment là que nous avons pris le premier verre de trop. Il faisait chaud.
Je me souviens que j'ai dit que j'allais prendre l’air. La dame a dit qu’elle me suivait. Je crois que dehors il faisait froid. Elle a pris mon bras. Nous avons marché pendant une heure peut-être, en tournant plus ou moins autour de l’hôtel. Mais il faisait froid. Il devait être près de 5h.

J’avais beau avoir bu, je savais que la raccompagner à la porte de sa chambre était une connerie.

Le cours de conduite.

Deuxième majeure m’appelle pour savoir si je peux l’emmener à un cours de conduite vendredi à 15h00. Malheureusement pas possible. Je suis rentré de déplacement vendredi soir, depuis lundi je me lève à 6h00 et je bosse jusqu’à 23h30 avec 3 pauses repas : je suis « à la bourre » sur plusieurs projets. (D’ailleurs, c’est bon de venir passer un peu de temps ici).

Trente minutes plus tard, le téléphone sonne : sa mère. Un grand jour. Très en forme. Je vais passer sur les détails. En résumé, lamentable de ma part de ne pas me libérer pour aller chercher ma fille à la gare et la déposer à l’auto-école. Elle – sa mère – bosse et fait tous les trajets, etc, etc, etc. J’ai explosé. Il est vrai qu’il me manque une nuit de sommeil – pas pu dormir dans le vol du retour – et les 5 à 6 heures de mauvais sommeil ne me reposent pas complètement. A ce sujet, je passe mon temps à me lever en réunion, j’essaye de parler le plus possible sinon… je m’endors ! Je manque de résistance. Je suis un peu assommé mais pas complètement éteint et je manque de patience quand je suis fatigué.

Lassé, je fais ce que j‘adore pouvoir faire depuis que nous sommes divorcé, je lui raccroche au nez. Quelle liberté ! Je préviens juste avant. Je dis « bon, ça va ça suffit » et je coupe. Et le silence se fait : magique.

Evidemment, les deux lignes sonnent l’un après l’autre. Je ne réponds pas. J’écoute le message.

Extraordinaire. J’ai éclaté de rire. Bien que ce ne soit pas drôle. Elle se propose d’aller voir le juge pour me faire retirer la garde.

Fais donc, vas-y.