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mercredi 1 septembre 2010

Déplacement, jour 2

Deuxième jour.
Seulement 2 avions pour venir ici, pratique.
Je suis passé par Roissy, c'est vraiment minable comme aéroport et comme organisation. Le bus qui devait nous déposer à l'aérogare est resté bloqué à cause du "merdier" qu'il y avait sur la voie d'accès. Indigne d'un aéroport international. A l'arrivée ici, tout était propre, bien indiqué. L'agent de l'émigration parlait un français parfait, sans le moindre accent. Impressionnant et peu commun !

Il fait plus de 30°, ciel bleu, un vrai bonheur. Manque la mer. Suffisamment de fenêtres dans les salles de réunion pour deviner la chaleur : la couleur du ciel, les ondulations autour des voitures et des surfaces exposées au soleil.

Je me suis levé à 5h00 et j'ai couru pendant 45 minutes, dehors, ce qui n'est pas commun ici. A 6h00 il faisait encore bien nuit. Une indigène qui venait aussi de courir m'a demandé si je revenais de l’extérieur ? A ma réponse positive elle m'a dit que c'était trop humide pour elle. J'ai dit que je comprenais et mon hochement de tête a décroché des gouttes de sueur qui ruisselaient sur mon visage (et sur le reste du corps mais ça, ça ne se voyait pas !), ce qui était comme un double acquiescement.

J'aime me retrouver seul. J'ai besoin de passer du temps seul, de prendre du recul. Ce calme me fait du bien. L’homme descend du singe mais je dois avoir des origines d’ursidés.

Ma-dame et moi avions tout de même le cœur un peu lourd de nous séparer pour 3 semaines. Mais je ne suis pas parti pour 6 mois non plus, cela reste très acceptable. Le manque de l’autre renforce aussi l’amour que l’on éprouve pour lui. Du moins, il en fait prendre plus facilement conscience.

Quant à mes enfants, à par ma plus jeune fille, je crois bien que je pourrais vivre à l’étranger : ils ont grandi et s’éloignent. Ils s’éloignent normalement, sans heurts, grandissent, acquièrent plus d’autonomie de jour en jour. C’est ainsi.

J’ai faim. Avec le décalage horaire, au début, on a faim n’importe quand. Et puis, pour les hommes, on a un rasage difficile. C’est comme se raser au milieu de la journée, la barbe est plus dure. Ce n’est pas bien scientifique mais c’est un fait. Se raser le matin ou dans l’après-midi n’est pas pareil. Je ne sais pas si c’est pareil pour les jambes des femmes. Il faudra que je demande !!