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samedi 26 mars 2011

L'étiquette

C’était la première fois que j’allais dans la résidence d’un ambassadeur. Et je me suis trouvé tout bête. J’ai dit « Monsieur l’Ambassadeur ». J’aurais pu dire « Votre Excellence »… Je crois que ce n’était pas très grave.
Mais je n’étais pas le seul à être invité. Je ne suis pas suffisamment important pour ça !!


Curieux de rentrer dans un chez soi vide de vie.
J’ai pu allumer la télé après avoir vidé ma valise.
J’ai grignoté sans faire attention au bruit que je faisais en ouvrant le frigo ou les placards (les compagnies aériennes sont de plus en plus économes sur la nourriture… pas sur le billet).

Ce grand silence, c’est étrange. C’est apaisant mais aussi en peu engoissant, un peu désagréable. Je suis retourné dans le monde du silence. Le monde où les seuls bruits sont ceux que l’on fait soi même.

L’hôtel donnait sur une rue très passante et nous étions toujours en groupe.

C’est un peu comme sortir d’un concert, les oreilles sifflent un peu, on ne perçoit pas grand chose. Une maison de 7 chambres où je suis le seul habitant.

Les enfants auraient dû être avec moi ce week-end. Je suis rentré trop tard et demain, c’est le carnaval de leur petite sœur, ils resteront chez leur mère. Je les aurai le soir j’espère. J’en profiterai pour avancer les travaux dans la future chambre du fils. Dimanche, il faudra déménager deuxième majeure. Et lundi, il faudra se lever fatigué à cause de changement d’heure crétin.

Je suis rentré avec plein de devises étrangères que je n’ai pas eu le temps de changer. La banque n’en voudra pas, j’en suis presque sûr. Il va falloir que j’aille à la grande grande ville pour trouver un bureau qui me les prendra à un taux inintéressant… Je vais m'en remettre.

mercredi 23 mars 2011

301ème message... Coïncidence

Amusant. Je suis à 1300 – 1400 km (je ne sais pas exactement) de chez moi (je sais qu’il m’a fallu 2 avions pour arriver ici). Je m’étais décidé à aller manger tout seul au restaurant de l’hôtel – une très belle salle d’ailleurs – bien que je déteste ça.
Je regardais le menu quand il m’a semblé voir entrer une silhouette familière de dos. Non, ce n’était pas une ancienne maîtresse. C’était un ex-beau frère. Bien que n’habitant plus en France, il était lui aussi en déplacement dans ce pays. Et ayant connu par le passé ce restaurant – qui n’est pas celui de l’hôtel où il réside – il a eu envie d’y revenir.

Du coup, nous avons passé un excellent dîner ensemble. 1400 km, ce n’est pas le bout du monde c’est certain. Mais c’est tout de même une sacrée coïncidence. En fait le monde est tout petit…