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samedi 10 novembre 2007

Les couples en couple.

Une petite réflexion qui me vient comme ça, après avoir reçu des amis à la maison : C'est tout de même vraiment plus sympa de recevoir en couple que seul !!

Je ne voudrais pas non plus remuer le couteau dans la plaie des célibataires, mais c'est un fait.
Remarquez, quand je recevais seul, vraiment seul, je ne recevais généralement qu'une personne et mes enfants n'étaient pas là. Sinon, je recevais avec eux, et nous recevions plutôt des couples avec enfants.

Et comme je ne reçois plus des personnes seules seul (vous suivez ?), je trouve donc que c'est plus sympa de recevoir des couples en couple.

C'est pourtant simple !

vendredi 9 novembre 2007

8 vélos

Demain nous récupérons tout le monde. Par groupe. Mon amie prend ses enfants, puis les deux plus jeunes de mon côté pendant que je prends les deux aînées à la gare. On se retrouve vers 20h00 à la maison. J'ai hâte de voir tout ce petit monde.

Maintenant que j'ai acheté 6 vélos, que j'ai de quoi réparer le mien et que mon amie en a trouvé un, nous allons pouvoir faire une balade - qui motivera plus les foules que la marche à pied je l'espère - tous ensemble. Normalement il devrait pleuvoir (c'est mon côté optimiste qui parle...).

Juste pour voir, vous imaginez 8 vélos dans un garage ? C'est pas prévu ça. Non, c'est pas prévu de rentrer 8 vélos et 1 voiture dans un garage. Et en plus, une famille de 8 personnes, ça déborde jusque dans le garage. On a beau trier toutes les semaines (ou presque) depuis le mois de juin, rien à faire. Il y en a trop. Alors pour conserver un espace vital pas trop encombré dans la maison, hop, on vire au garage. Résultat des courses, il faut que je vende une de mes motos, plus de place !!

Vous me direz que de toute façon, je ne peux pas utiliser 2 motos en même temps. Soit. Et vos chaussures vous en avez plusieurs paires et vous les mettez toutes en même temps ? Je sais ce que vous allez dire...

mercredi 7 novembre 2007

Amusant

Tout à l'heure, je suis allé dire au revoir à mes ex-beaux parents, avec mon amie, chez mon ex-femme et son nouveau mari. Amusant, non ?

La petite fille de mon ex-femme a fait un effort (elle a 2 ans), elle m'a appelé par mon prénom et non "papa" comme elle le fait parfois (et là, il faut voir la tête de sa mère et de son père...). Mais quand son père est entré dans la pièce, elle l'a appelé par mon prénom !!

C'est fou comme il suffit de peu de choses pour m'amuser !

mardi 6 novembre 2007

Jalousie

Mon fils est terriblement jaloux de sa jeune soeur depuis qu'elle est née. Je crois que nous avons négligé ce point à l'époque à laquelle nous aurions pu tenter d'y remédier.

Hier soir, il m'a appelé de chez sa mère, à la limite des larmes. Il a un sens surdéveloppé de l'injustice dés qu'il s'agit d'un problème avec sa soeur.

Elle lui a fait une remarque désagréable, peut-être une insulte, qui à son sens était injustifiée - « j'ai rien fait et elle... » blabla - et lui l'a tapé. Il s'est fait grondé, normal. Mais sachant qu'il était fautif (il sait qu'il a tord s'il la tape et cela quoi qu'il ce soit passé), il a eu l'impression que l'ensemble des adultes présents (grands parents, mère et beau-père) se moquait de lui. Il faut dire que « ça tape sur le système » leurs querelles, leurs cris, leurs pleurs. Au début, on discute, on essaye de faire comprendre et comme ça ne marche pas, on essaye autre chose, et puis comme ça ne marche pas, on essaye encore autre chose, et puis comme ça ne marche pas.... « the never ending story », l'histoire sans fin.

Cette situation me fait penser à l'époque où ces deux petits diables se levaient 10 fois le soir après que nous les ayons couché. La seule chose qui ait fonctionné pour résoudre le problème ce fut... le temps ! Quand ils ont grandi et qu'ils ont trouvé plus d'intérêt à lire dans leur lit que de se lever et de se faire gronder, cela a cessé.

C'est sûr, le temps finira par tout résoudre. Mais je vais essayer autre chose en attentant. J'ai déjà expliqué à mon fils que tant qu'il la tapera pour avoir le dernier mot, il aura tord. C'est automatique et je ne veux même pas essayer de comprendre la situation. Je crois que cette fois le message a été clair.

Ensuite, j'ai tenté de lui faire comprendre qu'après une journée passée à faire de l'ordinateur et de la peinture de maquettes, il serait bon qu'il trouve quelque chose qui le défoule.
Quand nous sommes en voiture, je les fais crier, parfois sur une chanson. Je les fais, je veux dire par là que je les pousse à crier, à hurler. C'est fou comme ça défoule. Le côté un peu « taré » de l'affaire leur plait bien en plus !!

Je veux qu'il apprenne à se maîtriser. Est-ce que je tape sur mes collègues quand ils m'énervent ? Non il y a des sacs de frappe pour ça (pas au bureau évidemment) et des activités sportives qui permettent « d'évacuer » le trop plein d'agressivité refoulée.

Curieusement, dans notre famille recomposée, il a une alliée : la fille aînée de mon amie. Lorsqu'ils font des jeux de société, l'idée vient souvent des filles (les 3 plus jeunes : 8 ans, 10 ans, 10,5 ans). Et c'est la fille aînée de mon amie qui veut à chaque fois que mon fils joue avec elles, au grand dam de ma « fille petite ».

Je me demande d'ailleurs si mon fils n'éprouve pas un petit quelque chose pour la fille aînée de mon amie. Je ne sais pas mais je me demande... J'observe. Ce sera encore un « truc » simple si c'est le cas !! Entre parenthèse, je crois que nous devrions savourer les instants (leitmotiv) qui nous séparent de l'entrée dans l'adolescence des 4 derniers...

dimanche 4 novembre 2007

Retour à la normale

Les mamans ne pourront pas comprendre. C'est profondément débile mais : Quand nous sommes rentrés de Paris, nous avons fait une pause « pipi ». La très classique pause pipi. A cinq, il faut essayer de synchroniser tout ça, pas toujours facile. Mais là, physiologie au diapason et je me retrouve avec mon fils du côté des hommes. Voir sa petite tête (désolé fils, tu n'as que 13 ans et pas encore une silouhette d'adulte !!) dépasser à peine -juste les yeux en fait – du panneau qui séparait nos urinoirs respectifs, m'a fait bien rire. Il faut être père pour comprendre, nous sommes d'accord.

Donc, depuis la nuit de vendredi, je suis de retour à la campagne. Je suis allé chez mon amie qui était chez elle et pas chez « nous » car sa soeur y était en vacances. J'avoue que j'ai bien pensé aller chez « nous » : j'y ai tout mon bazar et c'est mon cocon, j'aime cet endroit. Mais j'ai bien senti que mon amie souhaitait que je vienne chez elle, même tard. Ses enfants se sont levés à 6h30, non pardon, à 6h40 (ce sont eux qui ont précisé). Franchement, pour moi, 6h30 ou 6h40 c'était un peu pareil, surtout après une semaine de sommeil très moyen et les heures de voiture.
Je suis resté couché et me suis rendormi, pas très grave. A la maison, personne ne se lève avant 8h, c'est un ordre et surtout personne n'a le droit des réveiller les autres.

Depuis hier soir, retour à la maison, à quatre. Je n'ai pas mes enfants. Et dans quelques instants, repas de famille chez les parents de mon amie avec ses soeurs, leurs conjoints, leurs enfants.
Amusant aussi cela. Repas de famille à depuis 1 an une autre signification : repas avec la famille de mon amie. Je suis à nouveau une pièce raportée, pour la deuxième fois de ma vie. Ça ne pose pas de problème.

Et ce soir, nous serons deux, enfin.

Quelques remarques :
Les enfants ont bien un comportement différent d'un foyer à l'autre.
Quand on a coupé les liens avec sa famille « génétique » - ou pratiquement- la famille du conjoint n'est pas moins la famille (surtout si l'on a un peu enterré ses souvenirs).
Je me suis senti terriblement seul pendant les heures de route. Le même sentiment, le même malaise qu'après le divorce. J'ai repris l'habitude d'être en couple et les moments où je suis seul, dans mon nouveau quotidien, me suffisent. C'est l'équilibre.
Les souvenirs me dérangent, le passé m'intéresse uniquement d'un point de vue « historique ». Les souvenirs rendent nostaligique et mélancolique. Sans intérêt. Je peux travailler sur le présent et le futur, le mien et celui de ceux que j'aime et qui m'entourent, c'est ce qui compte.