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jeudi 25 mars 2010

Goûts

Une de mes filles, et mon pied cet été...



mercredi 24 mars 2010

Vanitas...

J’écoute de la musique – un ancien mp3 des enfants, trop vieux pour eux, très bien pour moi – en manipulant des tableaux de chiffres.
La glace au dessus du bureau de la chambre d’hôtel me renvoie mon image… j’ai grossi !! Evidemment, des jours et des jours de restaurants sans faire de sport, ça ne pardonne pas.

Très éclectique ce qui sort des bouchons que j’ai dans les oreilles : Julien Clerc, Aston Villa, Les Demoiselles de Rochefort, Coldplay, Saint-André, Aznavour… Des ambiances qui modifie mon humeur.

A vrai dire, je me sens un peu seul. Pas réellement à cause de la situation (l’hôtel) mais plutôt une impression générale. Un manque de complicité. Pas bon ça.

Je pense que c’est pour ça que je reviens plus souvent sur ce blog. Voilà un objet qui m’écoute. Un objet qui enregistre ce que je lui communique. Toujours disponible (à quelques plantages près).

Difficile d’emmerder notre entourage avec nos états d’âme. Chacun trimballe son lot de « merdier ». Certain trimballe des choses monstrueusement difficile à porter. Ce serait honteux de leur faire partager nos petits soucis. C’est le cas de ma meilleure amie. Je ne peux même pas raconter.
L’entourage proche est trop impliqué. Impossible de partager avec lui.
Mes enfants ont leur dose de problèmes à résoudre et puis, c’est à moi de les écouter, pas le contraire.

Et pourtant, je me sens seul. Manque de passion, manque d’excitation, manque d’impatience. Manque de complicité disais-je. Manque de feu, de flamme…

Les deux guitares, version d’Aznavour… j’adore cette chanson.

« Je veux rire et chanter,
Et soûler ma peine,
Pour oublier le passé,
Qu'avec moi je traîne.
Apportez-moi du vin fort,
Car le vin délivre,
Oh versez, versez-m'en encore,
Pour que je m'enivre.

Deux guitares en ma pensée,
Jettent un trouble immense,
M'expliquant la vanité,
De notre existence.
Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ?
Quelle est la raison d'être ?
Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain,
Et encore plus après-demain »

Vanité, vanité, vanité. Je voudrais partager mes dessins et ma musique.
Vanitas vanitatum omnia vanitas. Bon, il est certainement temps de fermer les tableaux et de me coucher !!!

« Ah! Mais non, c'est rien... Peut-être un peu de fatigue...
Hein! Pas du tout... Qu'est-ce que tu vas chercher là...
Non... Non j'ai passé une... Une excellente soirée... »


P.S. : Non, je ne peux pas appeler ! T’as vu l’heure ??

lundi 22 mars 2010

6600 km

Je suis à 6600 km de « home, pas toujours sweet home ».

J’attaque la deuxième semaine de déplacement sans retour, le 13ème jour de déplacement du mois de mars. Il m’en reste 7. Je suis arrivé dans un nouvel hôtel où je vais passer cette dernière semaine. Un peu moins de 2 heures d’avion que je n’ai pas vu passer, le décalage horaire génère un peu de fatigue, même au bout d’une semaine.

Une semaine de réunions écoulée. Mais une semaine agréable. Bonne ambiance de travail. J’avais une voiture de sport comme véhicule de location (récompense pour bons et loyaux services, tarif « négocié ») et samedi, journée « libre », nous sommes allés au bord de la mer (je suis avec une collègue). Il faisait 25°. Un jour de vacances.
Là-bas, à 6600 km d’ici, la vie s’écoule sans moi. Chacun va de son côté. Ma-dame et ses filles ensemble, mes majeures dans leur grande ville, mon ado fille chez sa mère et mon fils à l’étranger chez son correspondant. Et tout va bien, tout est calme.

Pourrais-je vivre ainsi tout au long de l’année, pendant des années ? Je ne crois pas. Mes enfants me manquent. Si je pouvais partir avec eux, je prendrais un poste ici. Les aînées pourraient me suivre. Mais le choix serait bien trop dur pour les plus jeunes. Attendre. Attendre qu’ils grandissent. Mais plus j’attends plus je vieillis. Pas bon de vieillir sur le marché du travail !