J’écoute de la musique – un ancien mp3 des enfants, trop vieux pour eux, très bien pour moi – en manipulant des tableaux de chiffres.
La glace au dessus du bureau de la chambre d’hôtel me renvoie mon image… j’ai grossi !! Evidemment, des jours et des jours de restaurants sans faire de sport, ça ne pardonne pas.
Très éclectique ce qui sort des bouchons que j’ai dans les oreilles : Julien Clerc, Aston Villa, Les Demoiselles de Rochefort, Coldplay, Saint-André, Aznavour… Des ambiances qui modifie mon humeur.
A vrai dire, je me sens un peu seul. Pas réellement à cause de la situation (l’hôtel) mais plutôt une impression générale. Un manque de complicité. Pas bon ça.
Je pense que c’est pour ça que je reviens plus souvent sur ce blog. Voilà un objet qui m’écoute. Un objet qui enregistre ce que je lui communique. Toujours disponible (à quelques plantages près).
Difficile d’emmerder notre entourage avec nos états d’âme. Chacun trimballe son lot de « merdier ». Certain trimballe des choses monstrueusement difficile à porter. Ce serait honteux de leur faire partager nos petits soucis. C’est le cas de ma meilleure amie. Je ne peux même pas raconter.
L’entourage proche est trop impliqué. Impossible de partager avec lui.
Mes enfants ont leur dose de problèmes à résoudre et puis, c’est à moi de les écouter, pas le contraire.
Et pourtant, je me sens seul. Manque de passion, manque d’excitation, manque d’impatience. Manque de complicité disais-je. Manque de feu, de flamme…
Les deux guitares, version d’Aznavour… j’adore cette chanson.
« Je veux rire et chanter,
Et soûler ma peine,
Pour oublier le passé,
Qu'avec moi je traîne.
Apportez-moi du vin fort,
Car le vin délivre,
Oh versez, versez-m'en encore,
Pour que je m'enivre.
Deux guitares en ma pensée,
Jettent un trouble immense,
M'expliquant la vanité,
De notre existence.
Que vivons-nous, pourquoi vivons-nous ?
Quelle est la raison d'être ?
Tu es vivant aujourd'hui, tu seras mort demain,
Et encore plus après-demain »
Vanité, vanité, vanité. Je voudrais partager mes dessins et ma musique.
Vanitas vanitatum omnia vanitas. Bon, il est certainement temps de fermer les tableaux et de me coucher !!!
« Ah! Mais non, c'est rien... Peut-être un peu de fatigue...
Hein! Pas du tout... Qu'est-ce que tu vas chercher là...
Non... Non j'ai passé une... Une excellente soirée... »
P.S. : Non, je ne peux pas appeler ! T’as vu l’heure ??