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vendredi 10 avril 2009

Les hamsters

Dimanche après-midi, lundi, mardi soir, mercredi matin, j’ai pu profiter de mes enfants. Ils sont maintenant avec leur mère et leur beau père chez leurs grands-parents. Leurs oncles, tantes, cousins, cousines seront là. Amusant de penser qu’il y a quelques années, c’était aussi ma famille. Non, je n’en perçois pas de tristesse ou nostalgie excessive !

Ma-dame, mes enfants, les enfants de ma-dame, mon univers. Je fais mon possible pour en profiter, pour leur accorder du temps. Mais le travail est tellement prenant. J’ai travaillé de 5h00 à 19h00 aujourd'hui et en rentrant j’ai encore répondu à des messages. Même en enlevant les temps de trajet entre mon domicile et mon bureau, c’est beaucoup d’heures. Comment faire autrement ? En fait, tous comprennent. Tous sauf mon ex-femme qui m’a annoncé cette semaine que nous ferions peut-être mieux de mettre fin à la garde alternée car je ne peux pas m’occuper suffisamment des 2 plus jeunes. Je laisse dire et quand elle a fini, je raccroche. C’est une bonne mère mais elle sort tout de même des trucs « énormes » parfois.

Travail. Il nourrit tout le monde ici. Je n’ai pas trouvé d’autres moyens.

Hier, 3 de mes enfants ont dormi ensemble, dans la même pièce. J’ai pensé à des petits hamsters, en boule, les uns contre les autres. Attendrissant, touchant. J’aime cette complicité fraternelle, c’est comme un sentiment de réussite pour moi.

Cette semaine, il y a bien eu aussi une tentative des filles de ma-dame pour dormir en bas avec ma plus jeune fille, mais au bout d’une heure, elles sont remontées dans leur chambre. Je ne sais pas exactement pourquoi. Pas de chamaillerie à priori. Mais il y a bien 2 groupes et c’est normal. Le fait qu’il y ait eu un essai de mixage est déjà une bonne chose.

Rien de plus à dire. Mes enfants me manquent déjà, 3 jours en 4 semaines, c'est très peu. J’ai pas mal de travail à faire samedi et dimanche et il faut que je trouve aussi du temps pour m’occuper de la maison. Nous mangerons avec ma-dame en tête à tête au restaurant demain soir. Et dimanche, nous irons chez ses parents. Ma petite vie, elle me convient parfois, comme en ce moment… mais pas toujours...