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mardi 15 septembre 2009

La dure condition de père...

Ô rage, Ô frustration, j’ai marché, acheté dans des magasins de bricolage, passé une partie de mes temps libres – le reste consistant à m’occuper de notre maison - à poncer, repeindre des meubles, coudre, garnir des coussins. J’ai rempli et vidé ma voiture jusqu’à ce que tout y rentre, j’ai fait des kilomètres le soir, après des heures d’une soporifique conférence téléphonique qui ne m’a laissée que l’envie de souffler avec un bon verre de vin que je n’ai pas pris car je devais conduire, passé une heure sous un évier pour brancher lave-vaisselle (récupéré) et machine à laver (récupérée). Et qu’ai-je obtenu ? A part une grande satisfaction personnelle ? Une ambiance détestable, une remarque désagréable quand il a fallu couper le courant pour le dernier branchement – pas voulu mourir, c’est tellement bon le bricolage, je veux pouvoir ruiner mon temps libre régulièrement avec ça… - une envie folle de fuir l’endroit en abandonnant les pizzas que nous avions apporté avec ma-Dame. Effectivement, à 22h00, nous sommes partis comme des voleurs, ma-Dame et moi, pour rejoindre notre «nid », en laissant mes filles et le copain dans l’appartement de la grande ville qu’ils occupent maintenant.

Je sais que mes deux grandes se supportent difficilement mais j’aurais aimé une trêve pendant que je m’occupais de leur intérieur. Et même, soyons fous, j’aurais espéré un peu plus de reconnaissance que le mini « merci » lancé de la porte, sur le palier. Mais j’en demande trop.

Et c’est avec les mains sales, mes outils dans le coffre et passablement énervé que j’ai conduit pour rentré, pour passer une mauvaise nuit dans une maison où 70% des pièces me rappellent que je peux oublier pour un bon moment où sont les instruments de musiques et les affaires de dessins.

Et finalement, nous avons fini ma journée, en passant, ma-Dame et moi, une toute petite soirée chez nous, en dégustant à 23h00, une délicieuse pizza qui sortait du frigo –pas du congélateur, l’honner est sauf - … et c’était bien « bon » !