Pages

vendredi 21 mars 2008

Pâques à l'âme ?

Week-end de Pâques.
Sans enfants jusqu’à dimanche soir. Ce qui va me laisser le temps d’acheter les œufs pour les 6 enfants (je suis toujours en avance pour les fêtes…) bien que nous n’aurons que les miens dimanche et lundi.

Acheter. Acheter et encore acheter. C’est fou comme on a trouvé le moyen de transformer toutes les fêtes en fêtes des commerçants.
Acheter des cadeaux.
Acheter des fleurs.
Acheter du chocolat…
Imaginez les enfants sans cadeaux à Noël.
Imaginez les sans un œuf, une poule, un lapin ou une tortue Ninja en chocolat à Pâques (pour la tortue, je ne suis pas sûr… que ça n’existe pas !).
Plus de repères !!

Pour la recherche des œufs, je vais faire comme d’habitude :
1) Je cache une soixantaine de petits œufs ;
2) Je cache 6 gros œufs ;
3) Je donne un sac à chacun et la chasse commence ;
4) A la fin, je récupère tout et je partage.

Pas très spontané tout ça, certes, mais sans organisation et sans règles je crois que ce sera l’anarchie. Même si l’on « fête » mai 68, je préfère éviter que ça dégénère. De toute façon, je leur fais confiance pour trouver une astuce pour qu’il y ait un conflit à régler.


En ce moment, j’ai la tête qui « vadrouille » de pensée en pensée. Rien de bien structuré, mais des questions qui passent sans que j’en cherche les réponses.
Par exemple :

A force de dire à gauche et à droite que je veux changer de travail, il va bien finir par m’arriver quelque chose. Quoi ? Un truc du genre un poste à l’étranger… ou bien il faudra que je parte : on ne peut pas dire que l’on veut changer et rester. Et si je devais partir, plus de garde, plus de couple. J’y pense et puis j’oublie…

« Ma-dame » passe un concours. Si elle l’a, elle repart pour une formation en alternance sur 2 ou 3 ans (spécialisation dans le domaine de la petite enfance). On ne sait pas où ce sera. La probabilité pour que tout soit à proximité de notre trou campagnard est faible… J’y pense et puis j’oublie.

« Ma-dame » se dit déjà que nous sommes loin de l’école où seront ses filles l’année prochaine. Elle se demande si elle ne devrait pas prendre un pied à terre pour leur épargner un réveil à 6h00 les semaines de garde. Rien qu’en écrivant ça, je me dis que c’est une très mauvaise idée. Ce n’est pas comme ça que nous continuerons à « recomposer ». Mon opinion est qu’elle a accepté bien trop vite les conditions de son ex pour la garde alternée. Mais est-ce vraiment mon problème ? Elle est aussi convaincue que ce serait une très mauvaise idée, mais c’est avant tout une maman qui « coucoune » ses enfants (ce qui ne me choque pas…). J’y pense et puis j’oublie.

Je pense à beaucoup de choses… et je les oublie. Je crois que j’arrive à vivre de plus en plus au jour le jour. Ça ressemble aussi un peu à la politique de l’autruche mais pourquoi chercher des réponses à des questions dont on n’a pas la réponse. On verra bien.
Il y a une chose qui est sûre, c’est que l’on se forge une carapace avec le temps et que l’on refuse de souffrir.
Comment expliquer cela ? Un exemple. Parfois j’ai peur de recevoir un appel de « ma-dame » me disant : « je crois qu’il vaut mieux que l’on arrête ». Comme ça, sans que je comprenne pourquoi. Ça m’effraie, comme un coup de panique et puis, je reprends le contrôle de « mes émotions » et je me dis : « ben tant pis ». Pas très beau tout ça ? La vérité, c’est que je suis comme beaucoup de personnes qui ont été déçues dans leur(s) relation(s) avec les autres : j’aime (j’aime beaucoup cette femme) mais je ne veux pas souffrir.

Comme ce message paraît triste et sans espoir ! Pourtant, ce n’est pas le cas. Il faut dire que j’ai peu dormi, j’ai voulu profiter du fait d’être seul hier soir et ce matin pour travailler et me dégager du temps libre pour ce long week-end (je n’ai pas complètement réussi d’ailleurs).

mercredi 19 mars 2008

sans titre !

Retour à la maison.

Bien qu'il soit fort tard (je suis arrivé vers minuit), j'ai eu la chance de croiser « ma-dame » qui est ici avec ses filles. Elle est retournée se coucher mais c'était bien agréable de pouvoir l'embrasser en arrivant. Je suis toujours content de la retrouver et de voir que rien n'a changé entre nous (allez donc savoir pourquoi...).

J'ai ma valise, elle est arrivée un jour après moi. La mini mésaventure m'a permis d'aller acheter quelques affaires dans un supermarché proche du centre de conférence et d'essayer de me débrouiller avec la monnaie locale. J'avais donc mon jean et ma veste mais j'ai préféré acheter une chemise plutôt que de rester en T-shirt (Tannette, on verra si la mode prend...!). Et pas de cravate. Comme il faut tirer avantage de toutes les situations (quand on peut), j'en ai profité pour plaisanter sur le sujet, ce qui a créé un climat plus détendu.

Je recommande la rasage avec le « kit de secours » fourni par l'hôtel. Il faut essayer une fois dans sa vie de se raser avec un mini rasoir de femme. C'est tout ce que j'ai pu trouver à 6h30 lundi matin. Comment les femmes peuvent-elles avoir les jambes lisses avec un truc pareil !

Rien de passionnant à raconter. La vie du bonhomme qui est en déplacement, qui dort dans un grand hotel, mange au resto, fait la discussion au diner alors qu'il ne rêve que de se coucher, évite à tout prix le fameux « dernier verre », se demande comment et pourquoi le taxi n'a pas eu d'accidents en allant à l'aéroport, essaye de voir pendant le(s) transit(s) si le wifi de l'aéroport est gratuit, grate ses fonds de poche pour troquer la monnaie locale contre n'importe quoi...

Je ramène quelques anecdotes et des photos pour les enfants et « ma-dame ». Sinon, rien.

dimanche 16 mars 2008

D'un hôtel, dans une région froide.

Me voilà donc de nouveau à l’hôtel. Je viens d’appeler la grande-majeure. Elle a bien rigolé. La compagnie aérienne a perdu mes bagages. Je vais avoir l’air fin demain pendant ma présentation devant une 40aine de personnes en costumes en jean et t-shirt. Heureusement j’avais gardé ma veste avec moi. C’est toujours ça.

Petit we donc. Hier soir (samedi soir) les enfants sont retournés chez leur mère. Pour deux raisons, d’abord je devais partir dimanche vers 14h00 pour prendre l’avion et puis leur mère avait besoin de quelqu’un pour garder sa petite fille car elle sortait… comme nous…

Et le plus drôle, c’est que nous nous sommes retrouvés au même endroit tous les quatre parmi une trentaine de personnes. Tous les quatre c’est à dire leur mère et son « nouveau » mari et mon amie et moi. Cocasse. J’ai bien surpris quelques regards de l’entourage et quelques messes basses… Inutile de dire que nous n'étions pas à la même table...

Samedi après-midi, j’ai pu faire du vélo avec « le garçon ». C’est rare que l’on arrive à être tous les deux seuls. Non, c’est rare que j’arrive à être seul avec seulement un de mes enfants tout court !!
La « pré-ado » était partie avec « ma-dame » et ses enfants pour visiter leur nouvelle école (celle de ses filles, pas de la mienne…). Ensuite, le père des filles de « ma-dame »les a récupéré et ma fille est restée avec « ma-dame », elles ont fait des courses ensemble. Ça m’amuse !! J'aime bien ça. Cela créé un peu de complicité je pense, des liens en tout cas.

Les « grandes » n’ont pas voulu sortir. « Grande-ado » avait du travail – son grand truc, elle a pas de bol la pov’ gosse, tout le temps du travail – et la grande-majeure dormait – elles s’est levée vers 13h30 (je me demande si il n’y a pas un peu de fuite là dedans).

Ce matin, réveil à 6h30 –courte nuit de 5h – pour finir ce que je vais présenter demain. Si j’avais su que mes bagages seraient perdus, j’aurais passé moins de temps à repasser mes chemises (oui, c'est moi qui repasse mes affaires).

Bien, je vais réfléchir à ce que je pourrai dire d’amusant demain en arrivant en jean délavé. Remarquez, la veste de costume, le jean et le T-shirt, c’est assez à la mode en fait…