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samedi 3 novembre 2007

Retour

Me voilà de retour.
Incroyable le flots de souvenirs qui me sont revenus ("en pleine figure" ...) durant cette semaine.
La famille (proche et moins proche) mais aussi le collège et le lycée car j'ai repris contact avec une camarade de seconde qui est en contact avec des camarades de terminale et comme nous en avons parlé avec un camarade de primaire... Je developperai tout ça mais les souvenirs qui m'intéressent le plus sont ceux que nous nous sommes fabriqués avec mes enfants pendant ces 5 jours.

Je repasse plus tard, forcément, quand on rentre, il y a des courses à faire...

mercredi 31 octobre 2007

Journal de bord de l’équipée à Paris, cinquième jour.

C’est clair, j’ai perdu l’habitude. Perdu l’habitude de la foule qui court, qui fonce, qui bouscule, du métro, du bruit, de l’odeur… Certes, la vie culturelle est riche mais c’est bien tout. Je ne vais pas critiquer Paris, j’aime cette ville mais… en août !!

Les enfants sont ravis. Musée du Louvre, Invalides, Cité des Sciences, Cité nationale de l’histoire de l’immigration, Beaubourg (pardon « Centre Georges Pompidou »), les Halles…
Ils ont épuisés, ont mal aux pieds mais sont heureux. Je ne parle même pas du fait de partager repas et soirée avec mon oncle, ma tante et ma cousine, c’est la cerise sur le gâteau. Ce sont des divinités mes enfants ici.

Ce qui est épatant, c’est que quand ils parlent de leur mère, il n’y a pas de phrases assassines qui fusent : c’est un progrès. Je pense que ma cousine n’y est pas pour rien. C’est tellement mieux de ne pas mêler les enfants aux histoires des parents.

Nous rentrons un jour plus tôt que prévu. Je dois les déposer chez leur mère et revenir vendredi pour les obsèques.

Comme c’est agréable de les avoir pour moi tout seul mes enfants. Si j’osais je dirais que c’est un avantage indéniable de la séparation. Si j’osais… j’ose !!

lundi 29 octobre 2007

Marche avant, toute !!

Nous y sommes donc.
Séjour riche en souvenirs.
Plein de photos des étapes de la vie de la famille (au sens large). C’est à dire celles qui datent d’après l’invention de la photographie, fallait-il le préciser...

Ma « fille petite » a pu compléter une partie de l’arbre généalogique de la famille. Pour la partie qui est du côté de ma mère, je crois qu’elle ne le sera plus jamais.

C’est amusant, ma fille petite est en pleine recherche des origines de sa famille, et en particulier de mon côté. Qui était qui ? D’où venait-il ? Plein de questions. Ce n’est pas anodin. Je crois qu’elle cherche des repères la puce. J’ai eu l’occasion de le dire dans un article précédent : elle n’est plus la « dernière » née du côté de sa mère et 3 personnes ont été ajoutées du côté de son père. C’est pour le moins perturbant.

Ce séjour est étrange. Au moment où je déposais mon père chez sa sœur – qu’il n’avait pas vu depuis 7 ans (les personnes âgées se déplacent réellement peu, tout devient tellement compliqué) – nous apprenions le décès de mon parrain. Joie et tristesse à nouveau mêlées. Pas très vieux mon parrain. Je ne pense pas qu’il avait 60 ans. Il doit y avoir plus de 20 ans que nous nous étions perdus de vue. Comment se fait-il que je n’aie eu, petit à petit, plus aucune relation avec ma famille ? Je n’ai pas la réponse et je ne vais pas la chercher maintenant. Ce que je sais c’est que les filles de mon parrain, sa femme, sa sœur sont terriblement tristes ce soir. Vraiment, il faut profiter de ce que l’on a. C’est idiot de dire ça. Mais tous les évènements de ce type confortent mon opinion sur le sujet : prends, savoure…blabla blabla blabla, vous connaissez, j’ai déjà dit tout ça, mais je risque de me répéter, encore… non, je suis sûr de me répéter !!

Je suis seul avec mes enfants. Je crois que la dernière fois c’était en août 2006. C’est bien agréable. Il ne connaissent pas bien l’endroit, alors ils sont timides, fragiles. Comme je les aime. Difficile de décrire l’amour que l’on porte à ses enfants. Les parents comprendront ce que je veux dire. Le regard émerveillé et un peu angoissé que l’on peut porter sur eux.

Mon amie me manque, je dois l’avouer. Pourtant j’ai raté son appel ce soir. Téléphone sur « silence », ma spécialité. Je l’ai tout de même eu ce matin et dans l’après-midi. Mais j’ai manqué notre petit appel du soir. Juste se parler pour conclure la journée. Que c’est cucul. Mais que c’est agréable ! L’amour ramollit, certes, mais il apaise aussi.

Autre chose curieuse aujourd’hui. J’ai l’impression d’avoir été « spectateur ». Comme si je voyais, en spectateur, ce que je vivais. J’ai l’impression d’avoir « gravité autour » de ma vie de ce jour. L’explication ? Mais je pense que c’est simple, je me ménage. Je vais en dire un peu plus. Ici - je veux dire chez mon oncle et ma tante - presque rien n’a changé depuis des années. Alors, je revois, ou je peux revoir plein de personnes ou de moments qui ne sont plus. Mon arrière grand-mère, ma grand-mère, ma mère, notre ancienne famille quand la mère de mes enfants, mes enfants et moi venions leur rendre visite, des anniversaires, des fêtes du nouvel an, des réunions de famille... La petite table du salon, le canapé, la grande table, la cuisine et même la salle de bain, tout peut me rappeler des gens où des situations. Et pour tout vous dire, moi qui avance sans me retourner depuis des années, ça me dérange…