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mercredi 3 mars 2010

Nous n'irons plus jamais, le ski c'est fini

Mer…credi !

Le temps manque pour raconter.

D’abord les vacances.
Nos dernières – et premières - vacances au ski. Sans intérêt. Il faut être réellement fana pour se lever tôt pour être sur les pistes à 9h00 et y rester jusqu’à 17h00.
Manque de chance, ce n’est pas notre cas !

Et puis, quatre préados et ados dans la même chambre pendant six jours, c’est de l’inconscience !
Non de la bêtise. Là, j’ai vraiment réalisé que nous avions quatre enfants de 10 à 15 ans dans notre « foyer ». La neige, ça énerve, la promiscuité, ça énerve et le ski ça fatigue. Et la fatigue ? Ça énerve aussi !!

Et puis, pour être bassement matérialiste, 205 euros de forfait par jour, ça m’a… gratouillé, irrité. Nous n’avons pas d’accent nouveau riche russe alors la somme est importante.

Nous ne nous sommes pas même offert une pizza : à 13,50€ la pizza à emporter, nous avons préféré attendre notre retour.

EN résumé : mauvaise neige malgré les chutes (de neige, pas de ski…), mauvais temps, rythme fatiguant, ambiance électrique, frais importants, tout cela nous a conduit à décider que c’était la dernière fois !

Et pour finir en beauté les vacances, nous sommes rentrés avec un jour d’avance pour faire profiter les enfants d’une grasse matinée dominicale. Hors, j’avais dit à mes ainées que nous ne pourrions pas fêter mon anniversaire le week-end dernier car nous ne rentrions que le dimanche. Deuxième majeure apprenant que nous serions de retour finalement le samedi soir me passa par téléphone un savon dont les haut-parleurs de la voiture se souviennent encore.
Il faut ajouter que grande majeure était à la maison car elle avait invité des amis le vendredi soir. Accueil as très chaleureux à notre arrivée : elle a pensé que je voulais la surveiller. Si elle avait été un garçon, elle m’aurait traité de père castrateur. Mais comme c’est une fille, elle m’a juste considéré comme emmerdeur.

Après quelques discussions, nous nous sommes finalement retrouvés tous les 8 à la maison dimanche matin, vers 10h00…

Je crois que cela a commencé par le fait que ma-dame aspirait le salon que grande majeure prétendait avoir nettoyé…

En tout cas, la crise a éclaté : filles à bout de nerf, criant, pleurant pour l’une d’elle, critiquant ma-dame, mes choix, notre vie, je ne savais plus quoi faire.
J’ai essayé de calmer tout ça comme j’ai pu, sans grand succès. Je suis remonté à l’étage pour voir si je trouvais le courage de parler à ma-dame, mais arrivé à l’étage, je n’en avais ni la force ni l’envie.

Ma-dame a alors décidé de descendre…

D’abord, le ton est monté. Le ton de tout le monde. J’étais en haut et mon ado_fille montait me glisser des messages : ça parle fort.
Puis le message fut : ça c’est calmé.

Toujours affalé sur une chaise dans la cuisine, j’ai vu ma-dame apparaître. Pas de trace de coups. Pas de trace de larmes. Pas de tremblements.

Résultat des courses : les trois dames ont défini que nous ne faisions pas assez de choses ensemble et qu’il n’y avait pas assez de mélange de famille. Nous ions tous à Disnait (…) pour souder le groupe, les filles de madame iront passer une journée avec mes deux grandes, je devrai faire quelque chose avec ses deux filles et mes enfants devront trouver une activité avec ma-dame (pour les filles, je sais, c’est facile, c’est shopping…).
Et le repas c’est bien passé.

Depuis, j’ai mangé un soir avec mes deux majeures dans leur ville universitaire car elles se trouvaient un peu « abandonné » de leur père, trop occupé par ma-dame et ses filles. Adorable soirée.

Je vais partir 3 semaines en déplacement, nous allons essayer de garder le cap !