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mardi 22 juin 2010

Le grand capital

La crise de la cinquantaine avant l’âge ou la crise de la quarantaine sur le tard ? Je ne sais pas.
Je me suis fait la réflexion suivante (ce qui prouve un esprit perturbé en ce moment) : la meilleure façon de léguer un capital financier optimal à mes enfants (la capital financier n’est pas tout en ce bas monde… mais il aide à vivre), serait de mourir sous peu !

Si je vais jusqu’à la retraite sans encombre, j’aurais alors besoin d’une partie de ce capital pour vivre : je ne pourrai pas tout transmettre.
Si je rencontre des problèmes - comme le chômage par exemple – j’entamerai le capital pour vivre : je ne pourrai pas tout transmettre.
Si je meurs « accidentellement » avant, le capital sera intact et le prêt en cours pour la « nouvelle » maison sera payé. Bingo.

Drôle de monde dans lequel il vaut mieux mourir si l’on veut transmettre le maximum de biens matériels à sa descendance.
Certes, mes enfants seraient tristes, comme je l’ai été quand ma mère est morte. Mais je suis toujours là.
Certes, ma-dame serait triste – c’est un peu prétentieux de ma part de le penser - et il lui faudrait en plus vendre la maison. Mais elle ne serait pas la première à devoir refaire sa vie après un décès.

Mais pourquoi mes enfants auraient-ils besoin d’un capital financier « optimal » ? Franchement, la question vaut-elle ma peine d’être posée ? De mauvais choix en mensonges et détournements, notre économie, nos pays du grand capital, courent à leur perte.
Le bateau prend l’eau et les voyageurs de deuxième – ceux qui sont juste bons à payer des impôts –et troisième classes - ceux qui ne peuvent pas payer d’impôts mais doivent être « aidés » - vont sombrer avec lui.

Effectivement, je n’y crois plus.


P.S. : Et si je dis que je repasse bientôt pour vous répondre, vous me croyez ?