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samedi 19 janvier 2008

S..O..L..D..E..S

Voilà, le week-end à 8 est revenu.
J'ai plein de filles, demain c'est... soldes...
Je vais me coucher, suis déjà fatigué...

S..O..L..D..E..S !!

mercredi 16 janvier 2008

Soirée pépère, soldes et ficelle

SOIREE CARICATURALE ADAPTéE à NOUVEAU Schéma
Nouvelle soirée à 4.

Journée bien remplie au boulot.
En arrivant à la maison, j'ai pris un verre de vin, je me suis mis dans un fauteuil et j'ai écouté « you are so beautiful » par Joe Cocker (c'est de la soupe c'est sur, mais j'ai un faible pour cette chanson). J'étais bien. La vraie image d'Épinal avec le père qui sirote son verre, après avoir abandonné son costume, bien calé dans un fauteuil en écoutant de la musique. Autour de lui, sa femme et ses enfants.
Sauf qu'en l'occurrence ce n'était ni ma femme ni mes enfants !!

SOLDES
Mon amie et ses enfants ont fait les soldes. J'étais très flatté que les enfants (8ans1/2 et 10ans) me montrent leurs achats. Je me dis qu'ils ne l'auraient pas fait pour le facteur ou le voisin d'en face. J'en déduis donc que je ne suis ni le facteur, ni le voisin d'en face, c'est une première conclusion, certes, mais surtout que je suis quelqu'un avec qui l'on souhaite partager quelque chose, échanger.
Important que les enfants « échangent » avec l'ami(e) de leur mère (père). Vive le dialogue dans la recomposition familiale.

LA FICELLE
Encore cette fameuse ficelle qui me coince depuis le divorce et la garde alternée (chercher dans des articles précédents si courage).
Le trinôme de choc (rien de péjoratif, il s'agit de mon amie et ses enfants) ont visité une maison qui a la bonne taille pour nous : 7 chambres + des salles de bains + un grand salon + 2 cuisines (la, c'est trop) + garage + cellier + bureau + le reste mais on s'en fixe car même sans le reste c'est déjà pas mal.
Le problème ? Le prix ? Disons que l'on pourrait se débrouiller et puis nous sommes en province, lecteur parisien, ne comparez pas avec les prix de Paris. C'est pas donné non plus mais c'est tout de même moins cher.

Non, le prix n'est pas le « problème » (car vous devinez que problème il y a).
Le problème c'est que c'est un peu loin de l'école et du collège de mes deux plus jeunes enfants. Et jamais leur mère ne voudra qu'ils en changent : normal, ils se trouvent dans la ville où elle habite.

Résumons : il s'agit d'une maison qui plairait à tout le monde, pas très loin d'une gare, d'un centre ville et de plein d'autres commodités (je pense aux ados), que l'on pourrait acheter et qu'on ne prendra pas parce qu'elle se trouve trop loin de la mère de mes enfants (si je résume, c'est ça) qui s'est enterrée dans un bled que son nouveau mari a choisi parce que c'est mieux pour son activité.

On sent presque poindre une pointe d'exaspération dans cette dernière phrase, non ? Ce n'est pas faux. Ce n'est pas faux du tout. Ça m'em... disons que ça me contrarie fortement.

J'ai l'air gentil, conciliant, compréhensif, raisonnable (j'ai dit « j'ai l'air », je n'ai pas dit « je suis ») mais s'il y a une chose que je ne supporte pas, c'est de me sentir coincé !! Et là, franchement, même avec la musique et le verre de vin, je me sens fait comme un rat. Typiquement le soir où il ne faut pas qu'elle m'appelle.

mardi 15 janvier 2008

"Un soupçon de je ne sais quoi" et "Apprendre à se connaître"

Quelques soucis sur la santé d'un des enfants et voilà que nous nous sommes appelés 5 fois au moins avec mon ex-femme.
C'est vrai, je ne la supporte plus. Elle non plus. Mais ce n'est pas la première fois que je remarque que nous aurions tendances à être un peu complices parfois. Ça m'énerve. Elle aussi sans doute. Alors on raccroche vite.
Il y a des fois où je ne lui en veux plus des vacheries qu'elle m'a faites, de la façon dont elle m'a pourri la vie. Je ne suis pas un sain non plus. Mais forcément, je considère qu'elle a plus de tord que moi.

Ne pas se méprendre. Aucune, mais aucune envie de me rapprocher d'elle. Mais, avec moi, c'est la personne la plus concernée par mes enfants, puisque ce sont aussi les siens ! Ceci fait un point commun pas négligeable.

Elle est à mes enfants. Elle appartient à mes enfants. Mes enfants ont besoin d'elle, ce qui lui donne de la valeur à mes yeux. Pour moi, elle existe au travers de mes enfants. Comment expliquer cela. J'ai peur de ne pas être clair.

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Ce soir, nous étions 4 : mon amie, ses enfants et moi. Mon amie devait assister à une réunion parents profs et j'étais donc seul avec ses enfants. C'est une configuration rare. Je ne me souviens d'ailleurs pas avoir fait des trajets en voiture ou avoir été seul à la maison avec eux uniquement, pas plus que d'avoir préparé le repas pour ses enfants.

Il y a toujours une certaine gène au début, qui se dissipe petit à petit. Je leur pose des questions pour « détendre » l'atmosphère sur leur journée, les activités qu'ils ont pu avoir pendant le week-end chez leur père.

Après le repas, que nous avons pris tous les quatre, l'ambiance était parfaite. Un des enfants a d'ailleurs pris mon bras pour raconter l'histoire de je ne sais qui, qui a un éléphant qui monte les escaliers (coups sur le bras), suivi d'un perroquet (pincement de la peau) et d'un autre animal (torsion de la peau) et qui fini par ratisser (raclement des ongles). Oser toucher mon bras a du représenter un effort important à 10 ans !!

Après un peu plus d'un an, les enfants et les adultes apprennent encore et toujours à se connaître et à vivre ensemble.