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jeudi 23 octobre 2008

"Ne passez pas par la case départ, ne touchez pas 20.000 Francs"

Petit message d’un hôtel à la Porte d’Orléans (pour les provinciaux très provinciaux, c’est à Paris, enfin presque car de l’autre côté du périphérique).

La pudeur fait que je ne raconte pas les moments actuels, du moins, pas les importants. Très importants, bien plus qu’un prêt immobilier. Je dirais juste que la santé, c’est essentiel.

En laissant de côté l’essentiel, il reste l’accessoire. Non, c’est trop péjoratif. Il reste des choses de moindre importance.

La nouvelle maison nous plait bien. Nous trouvons nos marques petit à petit. Je vais devoir rajouter 2 chambres, c’est sûr. Il faut un peu de temps pour cela. Mais la décision est prise : une chambre pour chacun – sauf pour ma-dame et moi évidemment – ce sera plus simple à gérer.
Et puis, quel bonheur que de pouvoir faire des trous dans les murs, casser des morceaux, sans devoir rien demander au propriétaire…

Nous avons fait une semaine à 8. La communauté complète.
J’expose le problème : je dois partir à 7h40 en voiture avec 5 des enfants. Ok, jusque là, rien de particulier. Mais avant de partir, il faut se laver. « Bon, et alors ? » me direz-vous. Et bien voilà, 5 personnes – 2 garçons, 3 filles - dans 2 salles de bains, ça n’est pas si simple que ça !
Si nous pouvions arriver en retard, pas de problème, nous pourrions nous lever à 7h00 pour partir vers 10h00 (le rythme normal).
Si nous pouvions nous lever à 5h00 pour « étaler » sur une plus grande période les accès aux salles de bain (en théorie, nous pouvons le faire… mais qui aime se lever « trop tôt » chez nous ?), il n’y aurait pas de panique.
Mais non, ce n’est pas possible.

Tout est chronométré. Pire qu’avant !
A 6h15, si je ne suis pas sous la douche, c’est fichu.
A 6h40, si mes 3 enfants ne sont pas levés, c’est fichu.
A7h20, si nous n’avons pas libéré les salles de bains pour les filles de ma-dame, c’est fichu.
A 7h40, les salles de bain sont libres pour les deux personnes qui sont encore à la maison : ma-dame et grande-majeure.

Entre ceux qui préfère la douche et ceux qui ne veulent pas mouiller leurs cheveux et préfèrent la douchette de la baignoire, il y a un trafic incroyable. « T’as fini ? », « j’peux entrer ? ».

Je ne parle pas de la gestion des toilettes, ça ne ce fait pas (et pourtant c’et important aussi !) et puis, comme il y en a 3, on gère plus facilement.

Ajouter à cela une grande majeure qui préférait rester chez moi plutôt que d’aller chez elle à la grande ville et par conséquent la nécessité d’être à la gare à 5h00 du matin (2 jours par semaine seulement) et il est facile de comprendre que même avec des conférences téléphoniques avec mes collègues d’outre atlantique à point d’heure (21h00, 22h00…) 3 fois cette semaine, je souffle quand je n’ai pas la garde.

Je n’en rajoute pas, j’essaye juste de présenter ça de façon amusante. Bien que je n’aie pas forcément envie de m’amuser en ce moment. "En ce moment", c’est un peu comme au Monopoly, quand vous tirez une carte « chance » et que vous vous dites : « c’est de la chance ça » ?

Merci (beaucoup) pour les commentaires des messages précédents. Je repasse plus tard… pour les commenter…