Pages

jeudi 6 janvier 2011

C’est vrai que je laisse un peu tomber ce journal en ce moment.

Il faut avancer par étapes.

FIN DE LA COMMUNAUTÉ :

Nous n’habiterons plus ensemble, c’est décidé et presque signé. Ma-dame cherche un appartement et moi l’équivalent en monnaie sonnante et trébuchante de sa part de la maison. Car j’ai décidé de garder la maison.

Je n’en éprouve aucune tristesse pas plus que je ne me sens coupable. Ça ne marche pas, c’est fini, c’est très simple. J’ai même une certaine hâte à me retrouver seul avec mes enfants.

Nous ne nous séparons pas –enfin par pour l’instant (tout dépend des propositions que je pourrais avoir , je sais, c’est méchant mais écrivez toujours au blog qui transmettra, on ne sait jamais) , nous séparons nos lieux de vie.

UN APPARTEMENT POUR MON PÈRE :

Il aura une chambre chez MOI mais il souhaite, tant qu’il le peut, avoir un peu d’indépendance. Il accepte donc de venir dans notre ville de province mais n’habitera pas en permanence avec nous. Nous passerons des jours de semaine, des week-ends, des vacances ensemble sous le même toi mais il aura sa garçonnière.

MON AÎNÉE :

Le séjour à l’hôpital continue, le traitement aussi. Elle a eu une permission pour le nouvel an qu’elle a passé avec sa sœur et des amis. Elle a passé une très agréable soirée et m’a avoué s’amuser par message le soir même. Quel soulagement. Et si les médicaments ont des effets indésirables – baisses de tension entrainant parfois la chute – elle se sent moins oppressée par ses problèmes et obsessions.

LES AUTRES :

Mes autres enfants qui ne sont pas un bloc à identité unique, mais actuellement ils sont « les autres ». Ils sont contents de cette fin de cohabitation. C’est parfait. Ils visitent leur sœur régulièrement et restent en contact par sms le reste du temps. Nous parlons de la façon dont nous allons aménager la maison quand nous serons entre NOUS.

BOULOT :

L’année sera dure. Environnementss externe et interne défavorables. Encore des coupes et des licenciements à craindre. Inutile d’y réfléchir, ça ne changera rien. Mon chef – qui est de l’autre côté de l’atlantique - a bien failli sauter. Il a sauvé sa tête. Ça m’arrange, on s’entend bien.

DIVERS :

Il y a longtemps que je disais à mes amis qu’il était surprenant qu’il n’y ait plus que du terrorisme religieux ou maffieux en Europe. Le terrorisme d’extrême gauche des années 70 avait disparu. Il revient. Ça ne m’étonne pas (je n’ai pas dit que je m’en réjouissais, bien sûr que non). Il y a tout de même une forte pression sur les citoyens. Non, nous ne sommes pas sortis de la crise.

VŒUX :

ET à tous ceux qui passent par là et à qui je n’ai pas écrit (je sais, je suis désolé !), je présente mes meilleurs vœux pour cette année 2011.