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jeudi 29 novembre 2007

Cynique ?

Est-elle cynique cette « jeune femme » ? Sans doute oui. C'est presque une qualité à mon sens. En plus elle a beaucoup d'humour. Que pourrais-je lui dire ? Que tous les hommes ne sont pas tous lâches et stupides ? Évidemment, je le pense. Car à part mon camarade qui a quitté sa femme pour vivre avec une autre mais continue à prendre ses repas du midi dans l'ancien domicile conjugale, à part celui qui a quitté sa femme après l'avoir poussé violemment car elle l'exaspérait (elle ne suportait simplement pas de le voir trainer à la maison après un accident qui d'après lui, ne lui permettrait plus jamais de travailler -pas l'opinion des experts et de la sécu malheureusement pour lui), à part ce collègue qui trompe sa femme et la pousse à le quitter en se montrant odieux, à part... D'accord, des hommes pourris, il y en a beaucoup. Mais les femmes ne sont pas des saintes non plus. Les hommes n'ont malheureusement pas le privilège de la bêtise et de la couardise. Malheureusement. Ce serait intéressant d'avoir le point de vue d'un homosexuel. Quel est son opinion sur les hommes ? Rejoint-elle celle des femmes ?

Y a t'il une différence entre les hommes et les femmes ? Ces dernières années me font penser que non. Pas plus ni moins de sagesse, de fidélité, de raison. Égalité dans la bêtise et la méchanceté.
Pourtant il y a plus de femmes soumises et battues. C'est un fait. Pourquoi ? Simple question de force physique et d'éducation ? Je ne sais pas. Je suis convaincu qu'en donnant le même bagage à un bébé fille et à un bébé garçon, la probabilité d'avoir une belle ordure à la fin serait la même.

La triste vérité, c'est que quand on est attiré par les hommes, on est déçu par eux et quand on est attiré par les femmes, on est déçu par elles.

Quand à la famille recomposée, elle n'a de famille que le nom. Ce n'est pas une famille. Mes enfants ne considéreront jamais ceux de mon amie comme des soeurs et n'accorderont aucune légitimité à mon amie pour leur « éducation ». C'est une sorte de communauté. Un groupe qui se réfugie ensemble. Parce que quand on est pas « très fort », on a besoin de trouver un endroit où et des gens avec lesquels on se sent en confiance.

Que faire ? Rester seul, à se morfondre et à regarder le monde autour en se disant qu'il ne tourne vraiment pas rond ? « Moi », je ne suis pas assez fort pour ça. Je finirais par tout quitter. Je n'ai pas le droit en plus car quand on a des enfants, il faut assumer (ce qui ne veut pas dire ne pas penser à soi aussi).
Maintenant, j'avance lentement, prudemment. Dés que je sens la déception arriver, je me mets en retrait. Je me ménage, clairement.

J'ai eu la chance de rencontrer une femme qui ne me casse pas les pieds. Elle n'est pas parfaite. Ça tombe bien, moi non plus. Alors, elle et moi, nous nous sommes dits que nous devrions essayer. Essayer de former une communauté, une « famille recomposée ».

Il y a plein de choses que je voudrais dire à cette « jeune femme ». Mais j'en sens toute l'inutilité et en plus, elle ne m'a rien demandé !!

Et puis, il faut garder le moral : Il ne reste plus que 5 mois d'hiver... Quoique l'été pourrait bien être pourri, ça c'est déjà vu...

mercredi 28 novembre 2007

Finalement

Mercredi avec 3 de mes enfants. Agréable. Plus d'intimité et de naturel, comme quoi tout le monde n'est pas encore parfaitement à l'aise quand nous sommes tous ensemble. L'habitude n'est pas encore prise.

Positiver, toujours.
J'ai passé une excellente journée même si, comme beaucoup de parents, il a fallu prendre la voiture dix fois pour déposer et reprendre les enfants à droite et à gauche.
J'ai pu cuisiner pour eux (pour moi, je me contente du strict minimum !!), les écouter, les aider dans leur devoirs, faire tourner une machine et étaler le linge (je n'ai plus le droit de m'occuper de cela, c'est le domaine de madame, ma prestation étant jugée comme très moyenne : est-ce le fait que je mélange blancs et couleurs ou qu'il faille systèmatiquement tout repasser après l'étantage?). C'est stupide mais j'ai aimé tout cela. Ne pas en déduire que je ferais un bon homme d'intérieur...

Mon amie a (peu) dormi chez elle : enfant malade et vomissant... tout un programme. Elle va être cuite à la fin de la semaine. J'en arrive presque à me dire qu'elle a fait le bon choix hier...

Demain retour au bureau. J'ai répondu au téléphone ce matin, car comme beaucoup de monde, quand je ne suis pas là, on a besoin de moi. Mais cet après-midi, niet ! Il a sonné, vibré et ma messagerie a chauffé : je n'ai pas répondu. Le travail est une des raisons pour lesquelles mon couple a volé en éclat (une des raisons seulement). J'ai appris qu'il fallait être disponible pour ses proches. Il est important qu'ils voient qu'ils passent avant le travail. Ne pas répondre au téléphone, c'est concret, ça porte plus que des mots.
J'ai du me déplacer cette semaine aussi et je n'ai pas pu prendre les enfants comme c'était prévu. Alors aujourd'hui, c'était pour eux.
Chers collègues, merci de me trouver indispensable mais vous n'êtes plus prioritaires...

mardi 27 novembre 2007

Contrarié

Contrarié par le fait que mon amie ait préféré rester chez elle plutôt que de venir chez nous parce que sa fille est malade alors que nous ne travaillons pas demain tous les deux.
Contrarié par le fait qu'elle ait fait des courses juste pour elle car elle ne voulait manger que de la compote et de l'actimel.

Contrarié de me sentir en second plan.
Contrarié de devoir m'avouer que je suis un peu jaloux.
Contrarié de me dire qu'elle a raison et que les enfants passent avant tout, que ceci peut nous diviser et qu'il en sera toujours ainsi parce que nous n'avons pas d'enfants en commun.

dimanche 25 novembre 2007

Le chat de la voisine

La plus jeune fille de mon amie adore les animaux. Très bien.

La voisine a une chat (une femelle en fait, mais nous en resterons là si vous voulez bien...). Toujours très bien.

La plus jeune fille de mon amie a décidé que la voisine s'occupait mal de son chat. Ça se gate.
Et passe son temps à faire entrer le chat à la maison. C'est pénible.

Ma cadette est allergique au poils de chat. C'est irritant.

Conséquence numéro 1: on se prend des grandes bourrasques d'air froid à chaque ouverture de la porte fenêtre du salon pour faire rentrer le chat.
Conséquence numéro 2: le chat sachant qu'il va trouver des bras et de l'attention profite de la moindre fenêtre ouverte pour entrer chez nous (on aère parfois les chambres...). Quitte à passer sur notre lit avec les pattes sales.
Conséquence numéro 3: ma fille cadette peste contre le chat, la jeune fille de mon amie et nous (mon amie et moi) pour notre faiblesse.
Conséquence numéro 4: ma plus jeune fille, un peu pestouille, en profite pour lancer des grands : « non 'machine' !! on n'a pas le droit de laisser entrer le chat !! ».
Conséquence numéro 5: la grande majeure en profite pour me faire remarquer que c'est le basar.
Conséquence numéro 6: je ne sais pas comment gérer la situation. Mais je ne vais pas mettre le chat dans notre poubelle de cuisine (j'aime bien les chats même si je les trouve particulièrement idiots). Pourtant ce serait une solution : le chat serait à la maison, avec de quoi manger, sans se balader partout, sans mettre ses poils partout... (inutile de signaler cet article à la SPA, j'ai dit que je n'allais pas le faire !).

C'est fou comme un petit truc à poil de rien du tout peut poser comme problèmes.

C'est fou comme on se sent désarmé pour gérer un conflit entre un enfant de l'autre conjoint et un des siens !! Qui a dit que c'était simple les familles recomposées ? Moi ? Pas possible.

Vous avez des idées ?