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vendredi 13 juin 2008

"Boulimie" et vol

J’en parle ou pas ?

Je pense que c’est lié à la séparation et à ce qui l’a précédé. Donc je vais en parler.
Un de mes enfants est atteint de sortes de crises de boulimie. Je n’avais pas identifié ça de cette façon. Mais avaler 2 kilos de sucrerie, compote, gâteaux à se rendre malade, de façon compulsive et en cachette, ça ne ressemble pas à un comportement normal.

Conjugué à cela, il y a une tonne d’achats faits avec ma carte bleue (la deuxième) que je viens de découvrir sur mon relevé de compte, par le même enfant. Somme importante. Je vais éplucher plus en détail.

Comment peut-on se rendre compte de tout cela d’un coup ? Ou plutôt, comment se fait-il que je ne me sois rendu compte de rien plus tôt ? Je ne suis pas très étonné.

Demain, prise de rendez-vous chez un psy. Sa mère et moi avons reçu deux messages forts (heureusement que l’enfant en question, a éclaté en pleurs hier soir, sinon, je n’aurais pas détecté sa détresse. Comme un dépressif qui cache son malaise). A nous d’agir. Je ne suis pas psy, je peux calmer, mais pas soigner et je ne suis pas sûr de savoir agir correctement. Suffisamment grave pour faire appel à un spécialiste.

Finalement, c’est vraiment loin la mer…

lundi 9 juin 2008

Le retour... en détail

Je disais donc que j’étais rentré samedi soir. Un peu fatigué par les avions et la voiture mais content.

Une semaine à 35-40°C, avec resto midi et soir, des clients et des collègues sympathiques, il y a pire. Franchement des déplacements comme celui-là, je suis prêt à en faire un par mois. Se tenir loin du bureau et de ses problèmes stériles, quel soulagement (je repars d’ailleurs dimanche soir pour une semaine mais sans décalage horaire : je monte à la capitale. Quelle aventure…).

Grande-majeure a passé la semaine chez moi. Mardi soir et mercredi, ma-dame et ses filles étaient à la maison. Elles sont toutes allées ensemble au ciné (j’adore savoir que cette famille en recomposition vit même quand je ne suis pas là !). Seule ombre au tableau, les relations entre grande-majeure et sa mère ne s’étaient pas arrangées.

A mon retour, samedi soir, nous sommes allés faire un bowling avec mes 2 « grandes », mon amie et ses deux filles (j’ai appris que même si quand on rentre de déplacement on est crevé par le voyage et le décalage horaire, ceux qui sont restés ont généralement envie de sortir et sont déçus si on ne le fait pas !) : très sympa, nous avons bien ri. J’ai fait une nuit de 11h. Je pense que j’étais tout de même fatigué.

Dimanche soir, la mère de mes enfants m’a déposé les 2 plus jeunes qui étaient partis avec elle chez une de ses sœurs pour une réunion familiale (en tant que parrain, j’aurais du être présent mais je suis rentré trop tard). J’avoue que cela me fait toujours une drôle d’impression de penser à cette famille qui a été la mienne pendant de nombreuse année maintenant que le nouveau mari est à la place que j’occupais. Je pense que ce doit être curieux pour eux aussi.

Quand elle est arrivée, j’ai bien vu qu’elle avait les yeux rouges. Quand elle a déposé les enfants et qu’elle est remontée en voiture, j’ai bien vu qu’elle pleurait. Je lui ai demandé ce qu’elle avait. Je crois que nouveau mari n’était pas content qu’elle vienne me déposer les enfants un dimanche soir, si tard (vers 22h00). Elle m’a avoué qu’elle ne pouvait rien faire. Je crois que nouveau mari est un tyran. Il veut être le mâle dominant, je l’ai déjà dit. J’ai eu quelques mots gentils en lui disant qu’elle était sans doute un peu sous pression : le conflit entre sa fille et son mari, la nouvelle confrontation entre nouveau mari et ses parents (qui ne s’était pas très bien passée la dernière fois). Enfin, même si c’est une emmerdeuse, je n’aime pas la voir pleurer. Elle reste la mère de mes enfants même si elle n’est plus et ne sera jamais plus ma femme ou je ne sais quoi « d’intime » (et croyez bien qu’il n’y a pas de regrets dans cette phrase, bien au contraire !!).

Du coup, grande-majeure est vite descendue pour parler à sa mère. Une bonne chose finalement que ces larmes. Puis sa mère est partie et je suis monté voir les enfants. Et là, j’ai vu que le menton de pré-ado-le fils tremblait. Il s’est mis à pleurer en me disant qu’il avait des remords de ne pas avoir été gentil avec sa mère (une visite de musée qu’il a critiqué semble t-il) et que du coup sa mère avait dit qu’elle était une mauvaise mère et que…et que… Il culpabilisait le fils. Une mauvaise chose que ces larmes finalement ! Je lui ai dit d’appeler sa mère et de lui dire qu’il s’en voulait d’avoir été méchant. Ça l’a soulagé.

Ensuite, tout s’est calmé. J’ai eu un peu de mal à m’endormir. Le décalage horaire sans doute…

dimanche 8 juin 2008

Back in...France

Retour hier en fin d'après-midi.
Petit week-end, mais sympathique.
Je reviens bientôt pour raconter les derniers épisodes.