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samedi 6 octobre 2007

Nul n'est parfait...

Comme un homme ne peut pas être parfait (ne me dites pas que vous en doutiez...), pas de post ce soir pour cause de match (de rugby je précise !!!).

jeudi 4 octobre 2007

Des choses fragiles

Je parlais des anciens. C'était sur un autre blog.

Cet été, nous ne sommes pas partis avec les enfants. J'avoue que quand je vois le temps qu'il a fait, je ne regrette pas de ne pas avoir dépensé le prix d'une location (ça revient assez cher quand on est nombreux !!). Du coup, je pensais le faire à la toussaint. Partir du côté de Marseille pour nous balader à Cassis, à la Ciotat, aux Lecques, à Six Fours... enfin par là.

J'ai passé toutes mes vacances pendant des années dans ce coin. C'est un peu magique pour moi. Evidemment, beaucoup de choses ont changé. Par exemple, je ne reconnais plus du tout Les Lecques, mais alors plus du tout ! Les accès à La Ciotat aussi ont été complétement modifiés. Reste que Cassis et la route des crêtes restent ce qu'ils sont.

C'est amusant comme aller avec ses enfants dans un endroit que l'on a fréquenté quand on avait leur age a un côté excitant.

J'avais donc pensé partir une semaine là bas.
Et puis, j'ai réfléchi.

Les quelques membres de ma famille qu'ils me restent (et avec qui j'ai encore des contacts) sont agés. Très agés.

Nous avons discuté avec les enfants. Nous irons les voir. La mer, la côte, peuvent attendre. L'année prochaine le voyage sera toujours envisageable. Peu de chance que tout cela disparaisse.
En revanche, les anciens...

Tout le monde se réjouit de ce séjour. Il va y avoir des larmes, d'émotions, de bonheur.
Peut-être n'est-ce pas seulement le côté éphémère de l'existence qui me pousse à me rapprocher et à rapprocher mes enfants de leur famille « paternelle ».

Il y a 3 ans que j'ai divorcé. Lors d'une séparation, les rapports que l'on avait avec la famille de « l'autre » deviennent plus complexes. On perd complètement de vue certains. On sent comme un malaise avec d'autres. On perd son statut de beau-frère, oncle, gendre, cousin par alliance. On est dépouillé de beaucoup de choses. Ce qui m'a peut-être poussé à me rapprocher des « miens ». Peut-être.

J'entretiens toujours de très bon rapports avec les grands-parents, oncles et tantes "maternels" des enfants. Leurs statuts n'ont pas changé vis à vis de mes enfants. Mais, indéniablement, quelque chose est différent.

Je ne suis pas nostalgique non plus. Le temps passe et il vaut mieux l'accepter. Lutter est un combat perdu.

J'ai juste pris conscience de la fragilité (dans tous les sens du terme) de certaines « choses ».

mardi 2 octobre 2007

1 an

J'ai croissé mon ex-femme (il faut que j'arrête de l'appeler comme ça !) enfin la mère de mes enfants. Il apparaît que les filles – les grandes – sont jalouses de mon amie. Complexe d'Oedipe ou d'Electre peu importe. Il est vrai qu'elles ne sont plus les seules « femmes » de ma vie. Ça doit être énervant d'avoir un papa amoureux. Je crois que c'est mieux qu'un papa qui va mal !

Je vais faire attention à ce qu'il n'y ait pas trop de motifs à être « jalouses ». Ce que je crois surtout c'est que la grande majeure nous fait une réaction à la vie d'étudiante. A ne pas négliger non plus.


Ce soir nous étions 7. Nous avons fêté notre première année ensemble avec mon amie. Ça a été rapide : le temps de récupérer tout le monde en sortant du travail, je suis arrivé à 18h30 à la maison, à 19h00 je repartais avec mon fils pour cause d'activité sportive et nous sommes rentrés vers 21h00.
Enfin, repas dans les rires. J'ai décortiqué des crevettes pour un des enfants de mon amie. Ça m'amuse toujours de m'occuper d'autres enfants en même temps que des miens. Ambiance agréable, nous avons raconté des bétises. J'aime quand ça se passe comme ça. C'est tellement beau des enfants qui sont heureux.

Que vous dire de plus ? (je sais vous n'avez rien demandé !)
Le bonheur se raconte moins bien que les soucis. Le bonheur se partage plus difficilement, on parle sans problème de ses soucis, moins de ses joies (parfois par pudeur ou correction).

dimanche 30 septembre 2007

Trouble

Je pense que mes enfants ont à nouveau la preuve qu’aucun retour n’est possible.
Tout d’abord, leur mère s’est remariée. Puis elle a eu un enfant qui n’est pas de leur père.
Et maintenant, une femme et ses filles partagent de plus en plus souvent notre quotidien.

Je pense que c’est inconsciemment, un nouvelle fois, la mise à mort de notre ancienne famille.

Je comprends, j’essaye d’être indulgent mais la fatigue et les soucis liés au travail ne me permettent pas toujours de réagir comme je pense qu’il faudrait le faire.

Il faut que j’analyse un peu plus la situation. Le mieux serait que je les réunisse tous afin d’en discuter. Je crois qu’il y a aussi un problème de jalousie des grands. Ils ont l’impression que l’on "passe tout" aux plus jeunes.

Difficile de trouver des solutions quand on n’identifie pas les causes.
La journée d’aujourd’hui c’est très bien passée mais nous n’étions que 6 (les filles de mon amie étaient chez leur père exceptionnellement).


Ce qui est difficile dans une famille recomposée, comme j’ai pu déjà le dire, c’est que ce sont 2 « parents isolés » qui vivent ensemble. Ça n’a rien à voir avec une famille classique où les 2 parents ont le même poids dans l’éducation des enfants (le père et la mère ont en théorie le même « pouvoir »). Dans notre famille, mon amie n’a pas « le poids » d’une mère avec mes enfants et moi je n’ai pas « le poids » d’un père avec ses enfants. Bien que nous fassions attention à ce qu’aucun privilège ne s’installe (communauté implique règles communes), il persiste une sorte de décalage. La relation que mes enfants ont avec moi est différente de celle que les enfants de mon amie ont avec leur père (et réciproquement). Ce qui fait que les enfants sont parfois surpris (et tentent des mises en parallèle).

En fait, ce sont deux éducations différentes que l’on fait cohabiter. Et si l’autre parent est dans la même situation (famille recomposée), l’enfant est confronté à au moins 3 modes de vie différents (pour les miens : moi et eux, mon amie avec ses enfant, leur beau père et ses enfants).

A partir de là on peut comprendre qu’ils soient parfois un peu difficiles (au moins à suivre).

Mais, j’ai décidé de refaire ma vie (non, de "faire" une autre vie !!) avec cette femme, et elle a deux filles. Je l’accepte avec ses enfants et elle m’accepte avec les miens. Chacun d’entre nous deux était et est conscient des problèmes et a le souci du bien-être des enfants de l’autre. Ça aide. Mais ça n’est pas facile pour autant.

Incompatibilité

J'ai envie de ramener la grande majeure à la grande ville. En fait, j'ai envie de la jeter au train.
Les 2 plus jeunes j'ai réussi à discuter avec eux. Ils ont compris qu'ils nous faisaient vivre l'enfer aujourd'hui. La grande, il n'y a rien à faire. Dialogue impossible. Je vais demander à sa mère de lui parler. Peut-être lui expliquera t-elle quel problème elle a. Mais je ne refais pas un week-end comme ça. J'ai bien une idée, c'est peut-être juste un problème de période...

La grande ado n'était pas là la plupart de la journée, mais elle n'est jamais bien casse-pieds.

Du coup mon amie se demandait si mes enfants n'étaient pas contrariés par sa présence et celle de ses filles.
Quand ça veut vous pourrir la vie les enfants, ça le fait très bien !!