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vendredi 1 février 2008

Géométrie variable, encore

Toujours la géométrie variable.

Ce soir nous sommes 7 parce que « grande-majeure » est à la capitale.
Demain nous serons 6 car la « pré-ado » et la « pré-pré-ado » de « madame » iront chez leur père pour son anniversaire et que « mon-gars » reçoit un copain.
Dimanche, « grande-majeure » rentre et le soir, je raccompagne mes enfants chez leur mère car je pars à l'étranger une semaine.

On va essayer d'optimiser le week-end. Mais j'ai des « trucs » à finir avant de partir, ce qui tombe mal. La solution : travailler la nuit !! Je dormirai lundi dans l'avion pendant les heures de vol.

Bien que nous ne soyons pas au complet demain soir, j'ai envie d'inviter ceux qui seront là (plus le copain de « grande-ado ») au resto.
Au resto pas au McDo. La seule chose qui me freine un peu c'est le prix. Bien que mes déplacements me soient remboursés, l'argent sort quand même de mon compte et il m'est déjà arrivé d'atteindre le plafond maximal autorisé pour une période de 30 jours. Quand on est à l'étranger, c'est une situation fort désagréable... Alors, ce sera sans doute juste une pizzeria !! Ce qui compte, c'est d'être ensemble.

Je vous souhaite un bon week-end.

mercredi 30 janvier 2008

Son merdier. Narcisse, c'est moi

Calme plat, ou presque.

J'ai l'impression de passer mon temps à travailler mais je n'ai pas les enfants alors ça me gène moins. J'ai commencé à 6h45, pas fait de pause à midi, me suis arrêté pour manger ce soir avec mon amie et j'ai continué quand elle s'est couchée (elle s'endort dés qu'elle voit l'oreiller !!). Curieusement, ça me soulage d'arriver à bosser « trop ». Un peu l'impression de maîtriser mieux ma vie alors que l'on pourrait en conclure le contraire.


En passant dans la salle de bain, j'ai vu tout son bazar de tubes, de pots, d'affaires de fille en fait. J'adore ! J'adore voir son « merdier ». Sa table de nuit c'est pareil. Quand elle n'est pas là je regarde avec nostalgie (ou amour) tout son foutoir. Je ne saurais même pas dire précisément ce qui si trouve. Sans doute des tubes, des mouchoirs, des chouchous, des boucles d'oreilles... Ça rend son absence plus facile (mince, je suis en train de me ramollir moi !!). Tiens, il y a un autre tube et ses lunettes sur la table du salon !! Plein de signes qui signalent sa présence, son domaine !


Mon côté narcissique a été servi. Je suis passé à la télé (non, je n'ai pas joué avec des milliards d'euros...) aux infos sur une des chaînes nationales et mon entourage était tout content. Des gens on dit à la mère de mon amie « on a vu ton gendre à la télé ! ». Gendre ? Pas vraiment et je ne pense pas le devenir (nous avons un problème avec le mariage mon amie et moi !). Ma fille a dû avoir la vedette à l'école car une de ses copines m'a vu (je le sais par sa mère qui m'a vu aussi, comme la grande tante du cousin de sa mère et le voisin du neveu du facteur...), le copain de ma fille aussi.

C'est fou cette fascination qu'exerce la télé. Je ne vais pas dire que ça ne m'a pas amusé, bien au contraire. Comme je l'ai dit, ça flatte le côté narcissique.
Mais je crois qu'avant (« de mon temps ma brave dame »...) on n'associait pas la célébrité comme un but. « Qu'est-ce que tu veux être plus tard ? », « Je veux être célèbre ! ». On était célèbre pour quelque chose. C'était une qualité qui rendait célèbre. Maintenant, certains enfants veulent être célèbres, pour le plaisir d'être célèbres.

Je crois que c'est comme devenir « riche ». Ce qui paraît logique de nos jours, c'est de devenir riche parce que l'on a gagné au loto. Pas parce que l'on a travaillé dur.

Bon, je m'égare. Je ne pense pas devenir riche en continuant à travailler comme ça. En revanche je suis sûr d'avoir du mal à me lever demain !!

dimanche 27 janvier 2008

Gestion de crise

Un peu de relâchement. Je me dis que ce qui n'est pas spécifiquement du domaine de la famille recomposée de 8 personnes n'a pas sa place sur le blog. Et puis, au bout d'un moment, je dois bien constaté que ça n'est pas bien grave !! Voilà donc des nouvelles.
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Nous nous sommes demandés avec mon amie si les enfants (en général) ne nous faisaient pas payer la séparation, l'éclatement de la première famille, juste avant que la garde ne change. J'explique. Mes enfants vont chez leur mère le vendredi : le jeudi soir, ils sont odieux. Idem pour mon amie, quand elle va déposer les siens, il sont insupportables dans la voiture, crient et se battent.
Je crois que c'est juste pour nous rappeler que ça n'est pas naturelle comme situation ou du moins pas du tout à leur goût.
Ça permet de ne pas oublier qu'ils trinquent dans la séparation et par la suite. Encore un signal d'alarme qu'ils envoient. Mais pas de culpabilité à éprouver. Juste la nécessité de faire attention, de se dire qu'ils sont « fragilisés ».
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Bien compris les enfants mais attention de ne pas aller trop loin non plus. Jeudi soir justement c'était infernal. Cries, morsures (si si, j'ai bien dit morsures), chaises poussées violemment, portes claquées, critiques du père (« mais toi tu dis rien ! »): un vrai festival.
J'ai réussi à rester calme. J'ai juste mis de la musique à tue tête. Mais vraiment fort, très fort. J'ai envahi toute la maison avec ma musique. Histoire de dire, moi aussi je peux être emmerdant. Moi aussi je peux vous casser les pieds. Quand j'ai coupé la musique, le calme était revenu. Personne n'a traîné pour se coucher. Et le matin, l'ambiance était bonne.
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C'est vrai que jeudi c'était jour de grève (pas pour moi, non, pour ceux qui ont l'habitude de la faire, les abonnés à la grève. Avec de bonnes raisons certainement. Forcément, pour emmerder autant les autres, il faut avoir de très bonnes raisons). Grève, ça veut dire la course. Je me suis levé tôt, j'ai fait des allers, des retours, jusqu'à 20h30. Alors quand la crise s'est déclarée à la maison ce soir là, je les ai trouvé injustes. Le cumul. Deux soirs de suite, nous avons fini à 22h des devoirs qui n'avaient pas été avancés. Je n'ai pas crié. Mais cette soirée de jeudi c'était « la goutte d 'eau ». J'ai cru entendre leur mère quand ils m'ont reproché (les plus grands) d'être faible avec les plus jeunes et même « égoïste ». Alors de l'égoïsme, ils en ont eu : ma musique à fond !!
Mais c'est une bonne thérapie la musique fort : ça m'a calmé (j'avais mis des artistes que j'aime évidemment) et elle m'a évité d'avoir à crier, elle a tout couvert, sans leur laisser la possibilité de se faire entendre !! Submerger les enfants !!
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La plus jeune est venu avec un papier : « papa je t'aime ». J'ai répondu par écrit « moi aussi mais je veux que tu me demandes pardon pour ton scandale de tout à l'heure ». Elle est venue, a demandé pardon et a eu droit à un câlin et un gros bisou.
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Sinon ce week-end, c'était sans enfant : niveau culturel zéro pour mon amie et moi. Non double zéro. On a regardé la télé, fait un peu de ménage et j'ai bricolé (un peu). Sinon, rien. Bon sang que ça fait du bien !!
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Aujourd'hui, c'était l'anniversaire (le troisième et dernier de janvier) d'une de mes filles. Nous sommes sortis de la caverne pour aller la voir chez sa mère. Petite gosse bientôt majeure... ça passe vite.
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Demain, c'est la semaine sans enfants qui commence. Ça tombe bien, je pars en déplacement dans 8 jours pour une semaine entière – ça, ça tombe mal, je devrai avoir les enfants - et j'ai des exposés à préparer.