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samedi 8 septembre 2007

Le transfert des affaires...

Les ados ont une particularité. C'est qu'ils ont besoin de tout en tas d'affaires pour vivre. Les vêtements qu'ils aiment, les chaussures qu'ils aiment, la musique qu'ils aiment... Ajoutez à cela les affaires de cours et vous obtenez un volume incroyable de choses à transférer d'un de leur domicile (celui du père par exemple) à l'autre (celui de la mère). C'est bien normal et je comprends qu'ils veuillent garder des repères d'une maison à l'autre. J'avais proposé à mon ex-femme que ce soit nous qui changions de domicile une semaine sur deux. Evidemment, elle n'a pas voulu. Pourtant, je ne vois pas pourquoi ce sont les enfants qui doivent subir les contraintes logistiques liées à la séparation et au divorce. C'est déjà assez dur pour eux.
Quoiqu'il en soit, toutes les semaines nous remplissons la voiture complètement (pire qu'un départ en vacances !!) et 99,9% du contenu est celui des 2 gandes. Pardon "était" celui des 2 grandes. Comme la "grande majeure" est à la grande ville, il ne reste plus que les affaires de la "grande ado". Et j'ai découvert une chose incroyable : les bagages sont comme les gaz, ils sont expansifs, ils occupent toujours tout l'espace qu'on leurs réserve !! Le coffre est toujours aussi plein !

vendredi 7 septembre 2007

La gare du matin

La gare où le train qui mène au lycée passe, est murée. Autour, rien, ou presque. L'an dernier, les deux "grandes" prenaient le train ensemble. Bien que n'étant pas parfaitement rassuré, je les déposais sans attendre le train et retournais vite à la maison pour être sûr que les deux "plus jeunes" (surtout ne pas dire "petits" !!!) ne trainaient pas (se lever, prendre le petit déj', se laver, s'habiller, vérifier son cartable... plein d'étapes à enchaîner et à ne pas oublier !!).
Maintenant que la "grande majeure" est à la grande ville, la "grande ado" est seule à prendre le train...Par conséquent, j'attends qu'il arrive et de la voir y prendre place. Cela semble anodin mais du coup, je suis de retour entre 5 et 10 minutes plus tard à la maison (Oui, même en province, les horaires de la SNCF sont imprévisibles et variables!!). C'est dingue mais c'est suffisant pour devoir chambouler l'ordre de ce que je dois faire. Pour être sûr de pouvoir tout faire (je ne peux pas savoir exactement à quelle heure je vais revenir à la maison) je dois commencer plus tôt et donc... me lever plus tôt !!! Horreur. Voilà à peine une semaine que le rythme qu'il faudra suivre toute l'années est repris, que je me demande déjà comment je vais tenir !!! Pourtant, il faudra bien y arriver... En attendant, nous sommes vendredi soir et j'en suis très content : pas de réveil demain !!!

jeudi 6 septembre 2007

Mais qui suis-je finalement ?

Et j'aurais pu ajouter ce que perçoivent les amis, les collègues, le reste de la famille (ce qu'on appelle la "vraie famille", celle que l'on voit peu mais dont on "descend"...la "descendance", ça fait un peu dégringolade, non ? On devrait dire celà : la "dégringolade", c'est plus humble et parfois plus justifié. Je "dégringole" du Baron de XXX. Cela fait tout de suite moins prétentieux). Finalement nous sommes qui ? Je suis qui moi ? Après tout peu importe. Je suis quelqu'un qui va se lever demain à 6h15, qui doit déposer les enfants au train et à l'école, qui a une voiture qui n'a plus d'essence et qui sera dans la mouise demain matin !!


mercredi 5 septembre 2007

Sortir à huit...

C'est ce que nous avons fait le week-end dernier. Je crois que tant que l'on n'a pas eu 6 enfants à table, 6 enfants au cinéma, 6 enfants au McDo (oui je sais c'est mal, mais j'assume !!), 6 enfants dans les magasins (surtout, oublier la carte bleue à la maison!!!), on ne réalise pas bien ce que c'est. Se déplacer est une expédition. Par exemple : il faut que tout le monde soit prêt (la queue aux toilettes... pour les filles, un dernier passage devant la glace... pour les filles, la vérification du contenu du sac à main... pour les filles. Comme la vie des garçons est simple !!! Je suis un homme, ne m'en voulez pas de ma mauvaise foi !!!), il faut choisir les places dans les véhicules (et bien non, nous n'avons pas une voiture avec 8 places. D'ailleurs avec 8 places, ça ne s'appelle plus une voiture), négocier les lieux de visite à l'avance (ben oui, tout le monde n'a pas les mêmes goûts), prendre de quoi boire (la pause au café à 8 revient vite chère !!), de quoi ne pas avoir froid...
Ma méthode est de dire "allez hop, on part" et d'aller faire autre chose pendant 20 à 30 minutes. Quand je reviens, normalement c'est bon : on peut réellement partir !!!

Et ce qui est terrible, c'est que j'aime ça !! Pourtant je suis plutôt un peu ours quand je suis seul : je ne sors pas (je ne sors plus devrais-je dire...), je n'appelle pas, c'est à peine si j'ouvre les volets. Mais tout ce petit groupe, tous ces enfants (les miens, les siens), cette charmante femme, ça donne un sens à ma vie.
Bon, ça n'est pas facile tous les jours et des fois je me dis qu'en fait tout est raté, que ça ne ressemble à rien ces familles "recomposées", qu'elles ne sont qu'un fruit pourri de cette société de surconsommation dans laquelle nous vivons, ou tout est jetable, même la famille. Mais ça ne dure pas. Je veux profiter de ce que je peux avoir et faire ce que je peux pour donner un peu d'espoir, de joie, d'amour à ceux qui m'entourent. Essayer d'être heureux en essayant de rendre les autres heureux aussi (tu es heureux, ça me rend heureux, ça te rend un peu plus heureux de me voir heureux, ça me rend un peu plus heureux de te voir plus heureux.... et ainsi de suite!!).

Bon, c'est bien culcul et ça devient un peu débile tout ça !!! Je ne relis pas, tant pis pour les fautes sinon je vais supprimer ce post !!

mardi 4 septembre 2007

Brève de.... maison

Question du fils : "je me lave ce matin ?"
Réponse du père : "ben oui, comme tous les jours".

dimanche 2 septembre 2007

La grande...à la grande ville

Voilà un dimanche dont la fin ne me plait pas.
Remarquez, les dimanches, c'est souvent une journée où l'on est partagé. Partagé entre le plaisir d'être en week-end, de pouvoir faire ce que l'on n'a pas pu faire pendant la semaine et entre la consternation de voir le temps passer si vite : inexorablement, la nouvelle semaine arrive (elle est même déjà là car le premier jour de la semaine est un théorie le dimanche). Pour moi la nouvelle semaine, c'est synonyme de réveil, de course permanente, de liste de choses à ne pas oublier, dans tous les domaines : au travail mais aussi à la maison.
La course commence le matin, tout est chronomètré pour que les enafnts soient à l'heure, au lycée, au collège et à l'école primaire. Le midi, je cours faire un peu de sport : il faut décompresser !! Mais il y a toujours le truc urgent de 11h50 qui fait qu'au lieu de partir à midi, je pars à 12h30. Et du coup, il faut courir (remarquez, quand on veut faire du sport, courir est une bonne chose...) pour revenir à une heure correcte.
Le soir, du bureau, je vois avec un peu d'angoisse l'heure tourner :
- 17h30 : j'aurais voulu pouvoir partir maintenant...
- 18h00 : c'est encore bon, je vais pouvoir faire un repas équilibré aux enfants, simple mais soigné.
- 18h30 : trop tard pour faire le poulet rôti et les légumes...
- 19h00 : je file mais j'espère qu'il reste des oeufs pour une omelette. Tant pis pour les légumes, on verra ça demain. Il va encore falloir que j'adopte un profil bas en récupérant les enfants... m....!!

Fermons cette parenthèse. La semaine, c'est douloureux pour moi. La course permanent, ça use.

Mais ce dimanche était particulier.
Nous (nous 8 : mon amie et ses enfants, mes enfants et moi) nous sommes dit au revoir vers 17h00 car nous (nous 5 : mes enfants et moi) accompagnions ma grande fille majeure dans sa chambre de coloc à la grande ville.
Quel bouleversement pour nous tous (même ceux qui ne le montrait pas...). Dorénavant, "la grande" ne rentrera que la week end pour cause d'études. C'est bien mais ça veut aussi dire que je ne le verrai plus qu'un week end tous les 15 jours... c'est peu !!!
La "petite" (ma fille de 10 ans) a pleuré.
Quand nous sommes revenus, sans "la grande", dans notre campagne, j'ai recouvert des livres d'écoles pour "la petite". C'est curieux. Il me reste une petite, c'est bien. Il faut que je fasse attention de ne pas trop la couver... papa poule, ça me va bien... !!
Finalement, ce soir, les 3 qui restent avec moi, ont tous dormi au même étage à la maison. Sans doute pour se rassurer. Mais si notre famille existe mais... elle se fragmente encore un peu plus...